Lechapitre sur les politiques Ă©conomiques dans le cadre de l’Union europĂ©enne, redoutĂ© par nombre de candidats, n’est pas tombĂ© en ce premier jour d’épreuves. Bac 2022 : le sujet de Aller Ă  la navigation Aller au contenu decodESBlog de SES 91 I Les moyens d'une politique Ă©conomique. - Pour un Etat, pour les pouvoirs publics en gĂ©nĂ©ral, agir sur l'Ă©conomie est avant tout une dĂ©cision politique, une volontĂ©. Il
Ordre officiel duprogramme EC1 EC2 EC3 Dissertation SynthĂšse SchĂ©ma En ligne pour aller plus loin CHAPITRE 1 Quelles sont les sources de la croissance ? Plan de cours SCIENCE ÉCONOMIQUE Chapitre permanent Comment l'accumulation du capital est-elle source de croissance ? Hachette page 38 Graphique Ă©volution productivitĂ© du travail pays OCDE Hachette page 38 Innovation et limites Ă©cologiques de la croissance Hachette page 39 Le progrĂšs technique n'a-t-il que des effets positifs ? Hachette page 40 Podcasts de la synthĂšse Guide de rĂ©visions SchĂ©mas animĂ©s Terres rares Mesure de la croissance Qu'est-ce que l'innovation Robots polinisateurs Confiance et croissance Le PIB La croissance Ă©conomique CitĂ© de l’économie La croissance 5’17 Les limites du PIB 2’08 SoutenabilitĂ© faible / forte La dĂ©croissance Le rĂ©chauffement climatique Climate time machine VidĂ©os Hachette CHAPITRE 2 Quels sont les fondements du commerce international et de l'internationalisation de la production ? Plan de cours SCIENCE ÉCONOMIQUE Chapitre permanent Internationalisation chaĂźne de valeur Avantage/inconvĂ©nient protectionnisme Dotations factorielles/commerce international Commerce international et inĂ©galitĂ©s de revenus Graphique Evolution inĂ©galitĂ©s dans les pays dĂ©veloppĂ©s USA/UE, 1%/50%, 1980-2016 Tableau Evolution droits de douane Brics, USA et France, 1992-2016 Graphique Ă©volution du CI et PIB mondial 1981-2019 Hachette page 68 Les effets du CI sur les inĂ©galitĂ©s Ă  l'intĂ©rieur des pays dĂ©veloppĂ©s. Le libre-Ă©change est-il prĂ©fĂ©rable au protectionnisme ? Hachette page 70 Podcasts de la synthĂšse Guide de rĂ©visions SchĂ©mas animĂ©s Le voyage de la crevette Les leviers de la compĂ©titivitĂ© La mondialisation crĂ©atrice d'inĂ©galitĂ©s ? CETA / Libre-Ă©change Comprendre la CV CVM Iphone Les risques du protectionnisme TAFTA / Libre-Ă©change Les avantages comparatifs La compĂ©titivitĂ© VidĂ©os Hachette CHAPITRE 3 Comment lutter contre le chĂŽmage ? Plan SCIENCE ÉCONOMIQUE Chapitre annĂ©es impaires Distinguez taux de chĂŽmage et taux d'emploi Graphique Ă©volution chĂŽmage France / Allemagne 2000-2018 Hachette page 96 Effets des institutions sur le chĂŽmage Hachette page 97 DiversitĂ© des politiques de lutte conter le chĂŽmage Hachette page 98 Podcasts de la synthĂšse Guide de rĂ©visions SchĂ©mas animĂ©s Effets crise 2008 sur l'emploi FlexibilitĂ© marchĂ© du travail D'oĂč vient le chĂŽmage ? AustĂ©ritĂ© / relance Film Le chĂŽmage a une histoire 1 l 2 VidĂ©os Hachette CHAPITRE 4 Comment expliquer les crises financiĂšres et rĂ©guler le systĂšme financier ? Plan SCIENCE ÉCONOMIQUE Chapitre annĂ©es paires Effondrement boursier / crise financiĂšre Graphique Indice Ă©voltuion prix de l'immobilier 2000-2011 Hachette page 124 Effets crise financiĂšre sur l'Ă©conomie rĂ©elle Hachette page 125 Comment expliquer les crises financiĂšres Hachette page 126 Podcasts de la synthĂšse Guide de rĂ©visions SchĂ©mas animĂ©s Dangers dĂ©flation AustĂ©ritĂ© / relance La crĂ©ation monĂ©taire INA Images de crises VidĂ©os Hachette CHAPITRE 5 Quelles politiques Ă©conomiques dasn le cadre europĂ©en ? Plan SCIENCE ÉCONOMIQUE Chapitre annĂ©es paires Politique europĂ©enne de la concurrence Tableau Taux de chĂŽmage selon le sexe et l'Ăąge UE Hachette page 150 DifficultĂ©s de mise en oeuvre des politiques conjoncturelles dans la zone euro Hachette page 151 Dans quelle mesure les pays de la zone euro peuvent-ils faire face Ă  un choc asymĂ©trique ? Hachette page 152 Podcasts de la synthĂšse Guide de rĂ©visions SchĂ©mas animĂ©s La crise financiĂšre Jeudi noir 1929 Bulle spĂ©culative Tulipes Titrisation Banking supervision UE La compĂ©titivitĂ© Le Brexit La crise de change Le quantitative easing Le budget de l'UE L'€ et la diversitĂ© des modĂšles europĂ©ens AustĂ©ritĂ© / relance BCE et "crise des dettes" La crĂ©ation monĂ©taire VidĂ©os Hachette CHAPITRE 6 Comment est structurĂ©e la sociĂ©tĂ© française actuelle ? Plan de cours AP Types sujets SOCIOLOGIE Chapitre permanent IntĂ©rĂȘt des PCS Deux arguments pertinence approche en termes de classes sociales Tableau Ă©volution PCS 1982/2018 selon le sexe Graphique Ă©volution espĂ©rance de vie Ă  35 ans sexe/PCS Hachette page 178 Divers facteurs de hiĂ©rarchisation sociale en France Hachette page 179 L'approche en termes de classes sociaales est-elle pertinente pour rendre compte de la structure sociale en France ? Hachette page 180 Podcasts de la synthĂšse Guide de rĂ©visions SchĂ©mas animĂ©s Profession majordome Tous Ă©gaux devant la mort ? InĂ©galitĂ©s salariales F/H Des agriculteurs Ă  l'usine Les classes sociales pour Marx Itw Linhart L'individualisation du travail Film Vacances en RĂ© 1 l 2 l 3 Film "Les bonnes conditions" VidĂ©os Hachette CHAPITRE 7 Quelle est l'action de l'Ă©cole sur les destins individuels ? Plan de cours SOCIOLOGIE Chapitre annĂ©es impaires Investissements familiaux et inĂ©galitĂ©s de rĂ©ussite scolaire Graphique Ă©volution taux d'accĂšs au bac gĂ©nration et PCS Hachette page 204 MultiplicitĂ© facteurs d'inĂ©galitĂ©s de rĂ©ussite scolaire / construciton trajectoires individuelles de formation Hachette page 205 Dans quelle mesure l'Ă©cole française s'est-elle dĂ©mocratisĂ©e ? Hachette page 206 Podcasts de la synthĂšse Guide de rĂ©visions SchĂ©mas animĂ©s Qui sont les dĂ©crocheurs ? Qu'est-ce que l'Ă©cole de la RĂ©publique ? Choix du collĂšge Ă  Paris Itw Lahire / Claude Ponti Les coulisses de la carte scolaire Film "Les bonnes conditions" Film "Court-cicruit Ă  Sciences po" 1 l 2 l 3 VidĂ©os Hachette CHAPITRE 8 Quels sont les caractĂ©ristiques contemoraines et les facteurs de la mobilitĂ© sociale ? Plan SOCIOLOGIE Chapitre annĂ©es impaires Distinguez mobilitĂ© observĂ©e et fluiditĂ© sociale Tableau Ă©volution mobilitĂ© sociale F/H 1977-2003 Hachette page 232 Contribution niveaux de formation aux trajectoires sociales des individus Hachette page 233 L'Ă©volution de la structure socioprofessionnelle suffit-elle Ă  expliquer la mobilitĂ© sociale ? Hachette page 234 Podcasts de la synthĂšse Guide de rĂ©visions SchĂ©mas animĂ©s Florence riches depuis la renaissance Les ouvriers Lecture des tables de mobilitĂ© sociale VidĂ©os Hachette CHAPITRE 9 Quelles sont les mutations du travail et de l'emploi ? Plan SOCIOLOGIE Chapitre annĂ©es paires PrĂ©sentez deux caractĂ©ristiques du modĂšle d'organisation taylorien. Tableau statut d'emploi et type de contrat 2017 Hachette page 260 Evolutions de l'emploi / affaiblissement du pouvoir intĂ©grateur du travail. Hachette page 261 Le travail est-il encore source d'intĂ©gration sociale aujourd'hui en France ? Hachette page 262 Podcasts de la synthĂšse Guide de rĂ©visions SchĂ©mas animĂ©s Les temps modernes EmployĂ© de restaurant Les principes du taylorisme L'entreprise libĂ©rĂ©e Les plateformes Travailleurs pauvres Robert Castel La sociĂ©tĂ© salariale Le bulletin de salaire VidĂ©os Hachette CHAPITRE 10 Comment expliquer l'engagement politique dans les sociĂ©tĂ©s dĂ©mocratiques ? Plan SOCIOLOGIE / SCIENCE POLITIQUE Chapitre permanent Formes variĂ©es de l'engagement politique Tableau Ă©volution participation politique 1981-2018 Hachette page 284 Engagement politique / variables sociodĂ©mographiques Hachette page 285 Comment peut-on expliquer l'engagement politique ? Hachette page 286 Podcasts de la synthĂšse Guide de rĂ©visions SchĂ©mas animĂ©s Engageons-nous Film "Tous au Larzac" "120 battements par minute" "Les LIP,l'imagination au pouvoir" "We want sex equality" VidĂ©os Hachette CHAPITRE 11 Quelles inĂ©galitĂ©s sont compatibles avec les diffĂ©rentes conceptions de la justice sociale ? Plan REGARD CROISÉ Chapitre annĂ©es paires InĂ©galitĂ©s sociales cumulatives Graphique composition des quantiles de niveau de vie selon l'origine sociale Hachette page 316 Protection sociale et rĂ©duction des inĂ©galitĂ©s Hachette page 317 L'action des pouvoirs publics pour rĂ©duire les inĂ©galitĂ©s est-elle efficace ? Hachette page 318 Podcasts de la synthĂšse Guide de rĂ©visions SchĂ©mas animĂ©s InĂ©galitĂ©s France Europe A la recherche de la justice sociale Les retraites par rĂ©partition Le bulletin de salaire La protection sociale Le revenu universel Calcul de l'impĂŽt progressif sur le revenu VidĂ©os Hachette CHAPITRE 12 Quelle action publique pour l'environnement ? Plan REGARD CROISÉ Chapitre annĂ©es impaires Passager clandestin et accords internationaux Graphique effets hausse taxe carbone en 2020 Hachette page 342 DiversitĂ© des acteurs de l'action publique pour l'environnement Hachette page 343 Les actions publiques en faveur de l'environnement sont-elles toujours efficaces ? Hachette page 344 Podcasts de la synthĂšse Guide de rĂ©visions SchĂ©mas animĂ©s Le changement climatique Greta Thunberg Accords climatiques Carte des revendications Le rĂŽle des subventions SoutenabilitĂ© faible / forte La dĂ©croissance Le rĂ©chauffement climatique Climate time machine Bilan du marchĂ© carbone VidĂ©os Hachette

Objectif: Comprendre comment la politique monétaire agit sur la conjoncture.#Bac #ses Pensez à vous abonner :

Je révise Fiche Intégration européenne et croissance économique Fiche La politique européenne de la concurrence Fiche La politique économique conjoncturelle Fiche Spécificités et défauts de coordination des politiques économiques de l'UE
1 De fortes inĂ©galitĂ©s entre les territoires europĂ©ens. Il faut distinguer les plus anciens membres de l’UE situĂ©s en Europe de l’Ouest plus riches et plus dĂ©veloppĂ©s que les nouveaux membres d’Europe Orientale. Les inĂ©galitĂ©s entre ces deux rĂ©gions de l’UE tendent Ă  s’accroĂźtre. L’UE accepte des nouveaux États plus
Le dĂ©veloppement et de prĂ©servation de la concurrence passe par diffĂ©rents types de le TraitĂ© de Rome, l’article 3 appelle de ses vƓux la mise en place assurant que la concurrence sur le marchĂ© interne ne soit pas faussĂ©e. Plus spĂ©cifiquement, l’article 85 porte sur les ententes, le 86 sur les abus de position dominante et les 92 et 93 sont relatifs aux aides d’Etat. Dans le cas europĂ©en, la Commission EuropĂ©enne fait office de juge et de procureur puisqu’elle constitue les dossiers et prend les dĂ©cisions. Certes, il est toujours possible de faire appel devant des Cours de justice mais les appels ne sont pas suspensifs puisque la Commission a le pouvoir de prendre des dĂ©cisions immĂ©diatement effectives et, au final, cela ne confĂšre aux entreprises concernĂ©es que peu de chances de renverser les effets d’une dĂ©cision nĂ©gative. Lorsque qu’elle constate l'existence d'infractions, l’AutoritĂ© peut prononcer des sanctions et/ou des injonctions. Chaque sanction pĂ©cuniaire imposĂ©e par l'AutoritĂ© est dĂ©terminĂ©e en fonction des Ă©lĂ©ments propres Ă  l’affaire et de la situation individuelle de chaque contrevenant. Le montant est fixĂ© en fonction d’un certain nombre de critĂšres, comme la taille du marchĂ© affectĂ©, la gravitĂ© des faits ou encore la durĂ©e des pratiques
 il peut atteindre 10 % du chiffre d’affaires mondial du groupe. Comme nous le verrons dans le dĂ©tail des modalitĂ©s plus bas, certaines amendes atteignent des centaines de millions d’euros
 L'AutoritĂ© peut procĂ©der Ă  une injonction elle peut enjoindre Ă  l'auteur des pratiques anticoncurrentielles de cesser ses pratiques ou de modifier ses comportements afin de se conformer au droit de la concurrence modification d’une disposition des conditions gĂ©nĂ©rales de vente, d’un contrat
. En 2017, par exemple, la Commission a acceptĂ© la fusion entre les sociĂ©tĂ©s chimiques Dow et DuPont sous rĂ©serve d’une cession d’une partie des activitĂ©s dans le secteur des pesticides, dont sa structure mondiale de recherche et dĂ©veloppement. La Commission craignait que l’inĂ©vitable baisse de la concurrence se traduise par une hausse des prix et une diminution du nombre de variĂ©tĂ©s sur le marchĂ©. Face Ă  une situation nĂ©cessitant une intervention rapide, l'AutoritĂ© de la concurrence peut ĂȘtre amenĂ©e Ă  prononcer des mesures conservatoires en attendant de se prononcer sur le fond du dossier, en cas d'atteinte grave et immĂ©diate aux intĂ©rĂȘts d’un secteur Ă©conomique ou d’une entreprise. Par exemple, en 2014, l’AutoritĂ© a ordonnĂ© Ă  la ligue nationale de rugby et Canal + de suspendre l’accord d’exclusivitĂ© des droits de diffusion des matches du championnat de France de 1° division pour cinq ans. En ordonnant une mesure conservatoire, l'AutoritĂ© peut ainsi Ă©viter, pendant le temps que dure l'instruction, qu'une pratique susceptible d'ĂȘtre anticoncurrentielle nuise gravement et de façon irrĂ©mĂ©diable Ă  la concurrence ou Ă  l'entreprise qui en est victime. La Commission europĂ©enne lutte ainsi contre les ententes. Les ententes conduisent, en effet, Ă  une hausse consĂ©quente des prix, de façon directe par un accord sur les hausses de prix, sur les promotions ou encore sur les marges ou de façon indirecte, par un accord sur la rĂ©partition de marchĂ©s ou de clientĂšle. Selon Bruno Lasserre, PrĂ©sident de l'AutoritĂ© de la concurrence, les ententes contribueraient Ă  une hausse de prix pouvant aller jusqu'Ă  25 %, un ralentissement de l'investissement et de l'innovation et globalement ils conduisent Ă  une diminution du bien-ĂȘtre de l'Ă©conomie. Au niveau europĂ©en, en 2018, la Direction gĂ©nĂ©rale de la concurrence de l'Union a infligĂ© au total 801 millions d’euros d’amendes, la somme la plus importante d'amendes en comparaison avec les autres autoritĂ©s dans le monde. En France amende record pour l’entente des produits d’hygiĂšnes et d’entretien en 2014 de prĂšs d’1 milliard d’euros ! La protection de la concurrence vise aussi Ă  lutter contre les abus liĂ©s Ă  une position dominante sur un marchĂ©. La Commission europĂ©enne et l'AutoritĂ© de la concurrence interdisent aux entreprises d'exploiter de façon abusive leur position dominante sur un marchĂ©. La position dominante n'est donc pas condamnable en soi. Ce qui l'est, c'est qu'une entreprise profite de sa taille, ses parts de marchĂ© ou de son avance technologique pour adopter des pratiques ayant pour objet d'entraver la concurrence, une entreprise peut profiter de sa position dominante pour Ă©laborer des barriĂšres Ă  l’entrĂ©e du marchĂ© et empĂȘcher les concurrents de se dĂ©velopper. Ainsi, l'abus de position dominante lui permet de ne plus tenir compte de la rĂ©action de ses concurrents ou des consommateurs. Les abus de position dominante peuvent prendre une multitude de formes, les deux pratiques les plus courantes Ă©tant celles des ventes liĂ©es et des prix prĂ©dateurs. La pratique de vente liĂ©e » consiste pour une entreprise en position dominante Ă  Ă©liminer la concurrence sur un autre marchĂ© en vendant simultanĂ©ment deux produits. L'une des plus cĂ©lĂšbres pratiques de vente liĂ©e dĂ©tectĂ©e a Ă©tĂ© celle imaginĂ©e par l'entreprise Microsoft dans les annĂ©es 2000 La vente liĂ©e de l'Internet Explorer avec Windows, a pour effet d’équiper de l'Internet Explorer 90 % des PC dans le monde, ce qui porte prĂ©judice Ă  une concurrence des autres navigateurs ! En mars 2004, la Commission avait infligĂ© une amende record de 497 millions d'euros Ă  Microsoft pour avoir abusĂ© de son "quasi-monopole sur le marchĂ© des systĂšmes d'exploitation – qui Ă©quipe 95 % des ordinateurs individuels – afin de restreindre la concurrence" dans deux secteurs distincts les serveurs installĂ©s au cƓur des rĂ©seaux informatiques des entreprises, et les logiciels de lectures de fichiers sonores et vidĂ©o avec la vente liĂ©e de "Media Player". La stratĂ©gie de "prix prĂ©dateurs" consiste Ă  fixer temporairement un prix infĂ©rieur aux coĂ»ts de production d'un nouvel entrant de maniĂšre Ă  le forcer Ă  sortir du marchĂ©. Une fois cet objectif atteint, elle peut accroĂźtre ses prix et enregistrer des profits qui feront plus que compenser les pertes enregistrĂ©es pendant la pĂ©riode de prĂ©dation. Quelques exemples d’amendes liĂ©es Ă  un abus de position dominante en 2015, Orange a payĂ© 350 millions d’amendes. En 2019, la Commission a infligĂ© Ă  Nike une amende de 12,5 millions d’euros pour avoir interdit aux vendeurs de vendre des produits dĂ©rivĂ©s sous licence, Ă  savoir des produits dĂ©rivĂ©s de certains clubs et fĂ©dĂ©rations de football parmi les plus cĂ©lĂšbres d’Europe, dans d’autres pays au sein de l’Espace Économique EuropĂ©en. Entre 2009 et 2019, en France, 450 entreprises ont Ă©tĂ© sanctionnĂ©es pour un montant de 5 milliards d’euros ! Le contrĂŽle des opĂ©rations de concentration est effectuĂ© par la Commission europĂ©enne. Depuis 1990 dans l'UE, les entreprises dĂ©sirant s'engager dans des opĂ©rations de concentration rĂ©union de deux ou plusieurs entreprises entre elles de grande envergure par exemple, lorsque le chiffre d’affaires mondial est supĂ©rieur Ă  cinq milliards d’euros doivent en informer au prĂ©alable les AutoritĂ©s de la concurrence qui, aprĂšs examen, dĂ©cident ou non de les autoriser. Chaque annĂ©e environ 300 opĂ©rations de concentration sont examinĂ©es et la Commission interdit les fusions, absorptions ou prises de contrĂŽle susceptibles de rĂ©duire fortement la concurrence et faciliter des ententes ou d'aboutir Ă  un abus de position dominante. Certaines fusions sont approuvĂ©es sous certaines conditions — vendre une partie des actifs mis en commun ou cĂ©der une technologie sous licence Ă  un autre acteur du marchĂ©, par exemple. Les cas de refus sont en rĂ©alitĂ© trĂšs rares puisque seulement 27 fusions ont Ă©tĂ© interdites entre 1990 et 2018, soit 0,3 % des cas. Les aides Ă©tatiques sont aussi contrĂŽlĂ©es. Le TraitĂ© de Fonctionnement de l’Union EuropĂ©enne interdit ce type de pratiques Ă  moins qu’elle ne soit justifiĂ©e pour des raisons de dĂ©veloppement Ă©conomique gĂ©nĂ©ral. Une aide est dĂ©finie comme un avantage octroyĂ© sous n’importe quelle forme subventions, remises fiscales, garanties diverses, fourniture de biens ou de services Ă  des conditions prĂ©fĂ©rentielles sur une base sĂ©lective Ă  des entreprises par des autoritĂ©s publiques nationales. Elle est prĂ©judiciable lorsqu’elle fausse la concurrence et qu’elle affecte le commerce entre des Etats membres. Au-delĂ  de cette interdiction gĂ©nĂ©rale, la Commission reconnaĂźt qu’il existe des circonstances dans lesquelles les interventions des gouvernements sont nĂ©cessaires au fonctionnement d’une Ă©conomie Ă©quitable. Il existe donc un certain nombre d’exemptions comme dĂ©dommager une entreprise dans la rĂ©alisation d’un service public structurellement en perte ou comme apporter des aides lors d’une catastrophe naturelle voire favoriser des rĂ©gions ayant un niveau de vie anormalement bas. Cela peut ĂȘtre aussi de favoriser un projet d’envergure europĂ©enne. Par exemple, en 2018, la Commission a estimĂ© qu’un projet intĂ©grĂ© notifiĂ© conjointement par la France, l’Allemagne, l’Italie et le Royaume-Uni en faveur de la recherche et de l’innovation dans le domaine de la microĂ©lectronique, une technologie clĂ© gĂ©nĂ©rique, Ă©tait conforme aux rĂšgles de l’Union en matiĂšre d’aides d’État et contribuait Ă  la rĂ©alisation d’un intĂ©rĂȘt europĂ©en commun. Les quatre États membres doivent financer jusqu’à hauteur de 1,75 milliard d’euros ce projet, qui vise Ă  gĂ©nĂ©rer 6 milliards d’euros supplĂ©mentaires d’investissements privĂ©s. Il existe une procĂ©dure de notification qui autorise les aides Ă  ĂȘtre accordĂ©es et la Commission est en droit de demander le remboursement des aides qu’elle juge indĂ»ment perçues. Les entreprises et les consommateurs peuvent Ă©galement dĂ©clencher des enquĂȘtes en exprimant des plaintes. Enfin, la politique de la concurrence europĂ©enne s’est attachĂ©e Ă  transformer des monopoles publics en marchĂ©s concurrentiels. Il s’agit de distinguer dans ces monopoles ce qui relĂšve des infrastructures qui pourraient continuer Ă  ĂȘtre gĂ©rĂ©es sous forme de monopoles publics de ce qui relĂšve des services offerts grĂące Ă  ces infrastructures qui eux devraient faire l’objet d’une concurrence devant bĂ©nĂ©ficier aux consommateurs. Ainsi, la France a transformĂ© progressivement les monopoles publics d’utilisation d’accĂšs Ă  diffĂ©rentes infrastructures de nature publique Ă  diffĂ©rentes entreprises. Ce fut le cas dans la tĂ©lĂ©phonie fixe en 1998, de l’électricitĂ© pour les gros clients les grands comptes » en 1999 et en 2000 pour le gaz. Pour les particuliers, l’ouverture Ă  la concurrence pour se fournir en gaz date de 2007. Cette ouverture a concernĂ© aussi le transport ferroviaire, en 2005 pour les marchandises et en 2020 pour les particuliers sur les lignes TGV.
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Cest dans ce cadre que la jurisprudence M.S.S. c. Belgique et GrĂšce de la Cour europĂ©enne des droits de l’homme, reprise par la Cour de justice de l’Union, a affirmĂ© l’impossibilitĂ© d’éloigner un demandeur d’asile vers le pays europĂ©en responsable de sa demande au sens du rĂšglement Dublin, s’il s’avĂšre que ce pays est susceptible de

DissertationLa coordination des politiques conjoncturelles dans l'UEM 4 heures20 pointsIntĂ©rĂȘt du sujet ‱ Ce sujet sur les difficultĂ©s de coordination des politiques Ă©conomiques au sein de l'Union Ă©conomique et monĂ©taire UEM permet d'expliquer les principales caractĂ©ristiques de cette union et de mettre en Ă©vidence ses limites. Quelles sont les difficultĂ©s des États membres de l'Union Ă©conomique et monĂ©taire Ă  coordonner leurs politiques conjoncturelles ?Document 1Indicateurs pour sept pays de la zone euroSource d'aprĂšs Eurostat et En %. 2. En % du 2Le Pacte de stabilitĂ© et de croissanceLe Pacte de stabilitĂ© et de croissance PSC a Ă©tĂ© adoptĂ© au Conseil europĂ©en d'Amsterdam en juin 1997. [
] Le PSC comporte deux types de dispositions – La surveillance multilatĂ©rale, disposition prĂ©ventive les États de la zone euro prĂ©sentent leurs objectifs budgĂ©taires Ă  moyen terme dans un programme de stabilitĂ© actualisĂ© chaque annĂ©e. Un systĂšme d'alerte rapide permet au Conseil ECOFIN, rĂ©unissant les ministres de l'Économie et des Finances de l'Union, d'adresser une recommandation Ă  un État en cas de dĂ©rapage budgĂ©taire.– La procĂ©dure des dĂ©ficits excessifs, disposition dissuasive. Elle est enclenchĂ©e dĂšs qu'un État dĂ©passe le critĂšre de dĂ©ficit public fixĂ© Ă  3 % du PIB, sauf circonstances exceptionnelles. Le Conseil ECOFIN adresse alors des recommandations pour que l'État mette fin Ă  cette situation. Si tel n'est pas le cas, le Conseil peut prendre des sanctions dĂ©pĂŽt auprĂšs de la Banque centrale europĂ©enne qui peut devenir une amende de 0,2 Ă  0,5 % du PIB de l'État en question si le dĂ©ficit excessif n'est pas 3Évolution des indices des prix Ă  la consommation harmonisĂ©s dans la zone euro et dans cinq pays de l'UEM en 20171 en %Source Évolution de l'indice de dĂ©cembre 2017 par rapport Ă  l'indice de dĂ©cembre 4Taux de chĂŽmage dans cinq pays de la zone euro en %Source d'aprĂšs Eurostat, 2015. Les clĂ©s du sujetAnalyser la consigne et dĂ©gager une problĂ©matiqueProblĂ©matique. La crĂ©ation d'une union Ă©conomique et monĂ©taire UEM avec l'adoption de la monnaie unique en zone euro a modifiĂ© les rĂšgles dĂ©finissant les politiques conjoncturelles des pays de cette zone la politique monĂ©taire est centralisĂ©e alors que chaque pays dispose de son autonomie budgĂ©taire. Il faut donc coordonner ces politiques par des actions concertĂ©es au niveau budgĂ©taire. Or, cette coordination est difficile Ă  mettre en place. Pourquoi ?Exploiter les documentsDocument 1. Ce tableau statistique porte sur les indicateurs Ă©conomiques de sept pays de l'UEM en 2018 ou 2017. Il met en Ă©vidence les diffĂ©rences de situation Ă©conomique entre ces pays, notamment en ce qui concerne la croissance 2. Ce texte rappelle les contraintes imposĂ©es par le Pacte de stabilitĂ© et de croissance PSC s'exerçant sur les politiques budgĂ©taires nationales et les Ă©ventuelles sanctions pour les pays qui ne les respectent 3. Ce tableau statistique permet de comparer les taux d'inflation de cinq pays membres de l'UEM. Les diffĂ©rences observĂ©es compliquent la dĂ©finition d'une politique monĂ©taire unique, s'appliquant efficacement Ă  l'ensemble de ces 4. Ce graphique montre les Ă©carts importants de taux de chĂŽmage entre cinq pays de l'UEM, Ă©carts qui rendent difficile la coordination des politiques le planLes titres de parties ne doivent pas figurer sur votre La crise Ă©conomique dĂ©marrĂ©e en 2008 a rĂ©vĂ©lĂ© des problĂšmes de coordination des politiques conjoncturelles entre les 19 pays membres de l'Union Ă©conomique et monĂ©taire UEM.[prĂ©sentation du sujet et problĂ©matique] DerniĂšre Ă©tape de l'intĂ©gration Ă©conomique europĂ©enne rĂ©alisĂ©e en 1992, l'UEM repose sur l'union Ă©conomique Ă  laquelle s'ajoute une monnaie unique. Sa crĂ©ation a modifiĂ© les rĂšgles des politiques conjoncturelles de ses pays membres, c'est-Ă -dire les dĂ©cisions des pouvoirs publics visant Ă  agir sur les grands Ă©quilibres Ă©conomiques Ă  court terme. La politique monĂ©taire est centralisĂ©e alors que chaque pays dispose de son autonomie budgĂ©taire, il faut donc coordonner ces politiques par des actions concertĂ©es au niveau budgĂ©taire. Or, cette coordination est difficile Ă  mettre en place. Pourquoi ?Ă  noterL'articulation des deux instruments de la politique conjoncturelle monnaie et budget est appelĂ©e policy mix.[annonce du plan] Nous montrerons pourquoi la coordination des politiques conjoncturelles est indispensable depuis la crĂ©ation de la monnaie unique, avant d'expliquer les difficultĂ©s de La nĂ©cessaire coordination des politiques budgĂ©taires dans le cadre d'une politique monĂ©taire unique Le secret de fabricationPour comprendre les difficultĂ©s de coordination des politiques au sein de l'UEM, il faut commencer par analyser les caractĂ©ristiques des politiques conjoncturelles de ses États Une politique monĂ©taire unique
Depuis le 1er janvier 1999, les pays ayant adhĂ©rĂ© Ă  la zone euro sont soumis Ă  une politique monĂ©taire commune menĂ©e par la Banque centrale europĂ©enne BCE, indĂ©pendante du pouvoir politique. D'aprĂšs ses statuts, la BCE a pour objectif principal et quasi unique la stabilitĂ© des prix, qui se traduit par un taux d'inflation avoisinant les 2 %. Pour atteindre cet objectif, la BCE agit sur les taux d'intĂ©rĂȘt auxquels les banques se refinancent auprĂšs d'elle. Ces taux d'intĂ©rĂȘt s'appliquent Ă  tous les pays de la zone euro, quelle que soit leur situation politique monĂ©taire commune peut avoir des effets diffĂ©rents sur la croissance Ă©conomique des pays membres de l'UEM. Ainsi, si le taux d'inflation moyen devient trop Ă©levĂ©, la BCE augmente ses taux d'intĂ©rĂȘt, ce qui a pour effet de freiner la croissance Ă©conomique. Or, les Ă©carts d'inflation peuvent ĂȘtre importants entre les pays, comme c'Ă©tait le cas en 2017 document 3. Afin d'Ă©viter les effets pervers d'une politique monĂ©taire trop restrictive, les pays membres de l'UEM, qui ont conservĂ© l'autonomie de l'instrument budgĂ©taire, n'ont pas d'autre solution que de mettre en Ɠuvre une politique budgĂ©taire 
 nĂ©cessite la coordination des politiques budgĂ©tairesTous les pays membres de l'UEM ne rĂ©pondent pas de la mĂȘme maniĂšre Ă  un choc Ă©conomique. Ainsi, un pays qui connaĂźt un ralentissement de sa croissance peut y faire face en augmentant ses dĂ©penses publiques. Cependant, cette hausse a un effet inflationniste sur l'ensemble de la zone euro, ce qui appelle une rĂ©action de la BCE elle augmente ses taux d'intĂ©rĂȘt, ce qui a pour consĂ©quence d'empĂȘcher la reprise de l'activitĂ© dans le pays concernĂ© par la rĂ©cession. Cet exemple nous montre pourquoi la politique monĂ©taire commune nĂ©cessite des politiques budgĂ©taires coordonnĂ©es. C'est le but du Pacte de stabilitĂ© et de croissance PSC, qui encadre les politiques budgĂ©taires des pays membres de l' PSC est le rĂ©sultat de la volontĂ© des pays membres de conserver leur autonomie budgĂ©taire au moment de l'adoption de la monnaie unique. D'aprĂšs ce pacte, les pays de la zone euro ne doivent pas avoir un dĂ©ficit budgĂ©taire de plus de 3 % du produit intĂ©rieur brut PIB ni un taux d'endettement dĂ©passant les 60 % du PIB. Si un pays franchit ces limites, la Commission europĂ©enne peut entamer une procĂ©dure de dĂ©ficit excessif qui peut conduire Ă  des pĂ©nalitĂ©s pour ce pays document 2.II. Les difficultĂ©s de la coordination des politiques budgĂ©taires1. Des situations Ă©conomiques divergentesDix ans aprĂšs la crise financiĂšre de 2008, les situations Ă©conomiques divergent entre les pays de l'UEM. Ainsi, la croissance Ă©conomique en 2018 est de 8,2 % en Irlande, mais elle n'est que de 0,8 % en Italie document 1. Le taux d'inflation en 2017 n'est que de 0,5 % en Irlande tandis qu'il est de 3,8 % en Lituanie document 3. Le chĂŽmage a augmentĂ© de prĂšs de 15 points en GrĂšce et en Espagne entre 2008 dĂ©but de la crise et 2015 alors qu'il a baissĂ© en Allemagne document 4.La crise de 2008 a constituĂ© un choc asymĂ©trique dans le sens oĂč elle n'a pas touchĂ© de la mĂȘme maniĂšre tous les pays de l'UEM. Pour Ă©viter une rĂ©cession importante, certains ont Ă©tĂ© obligĂ©s d'augmenter fortement leurs dĂ©penses publiques dans un premier temps. Mais le PSC les a ensuite contraint Ă  rĂ©duire ces dĂ©penses afin de limiter un taux d'endettement dĂ©jĂ  trop Ă©levĂ©. Cependant, certains États, comme la GrĂšce, ont encore une dette publique trĂšs Ă©levĂ©e 181,1 % du PIB en 2018 malgrĂ© un excĂ©dent public cette mĂȘme annĂ©e document 1.mot clĂ©On parle d'excĂ©dent public lorsque les recettes de l'État sont supĂ©rieures Ă  ses Une insuffisante solidaritĂ© entre les pays de l'UEMLors de la crise financiĂšre de 2008, tous les pays de l'UEM n'ont pas Ă©tĂ© touchĂ©s de la mĂȘme maniĂšre. Ceux qui connaissaient le plus de difficultĂ©s n'ont pas bĂ©nĂ©ficiĂ© de la solidaritĂ© europĂ©enne, notamment financiĂšre, comme l'illustre la façon dont a Ă©tĂ© traitĂ©e la crise de la dette grecque. Les pays de la zone euro ont imposĂ© au gouvernement grec des politiques accentuant la rĂ©cession, synonyme de chĂŽmage et de pauvretĂ©. Cependant, la crĂ©ation d'un fonds de solidaritĂ© financiĂšre MĂ©canisme europĂ©en de stabilitĂ©, MES, entrĂ© en vigueur en 2012, constitue une avancĂ©e dans la solidaritĂ©, mĂȘme si ses moyens restent encore mener une politique conjoncturelle cohĂ©rente, la politique monĂ©taire unique pourrait ĂȘtre accompagnĂ©e d'un budget europĂ©en suffisamment consĂ©quent pour pouvoir relancer les dĂ©penses des pays dont l'activitĂ© est trop faible pour atteindre le plein-emploi. Aujourd'hui, le budget europĂ©en reprĂ©sente Ă  peine 1 % du PIB europĂ©en, ce qui est nettement insuffisant pour mettre en action la solidaritĂ© entre les pays de la zone La crĂ©ation de l'UEM a profondĂ©ment modifiĂ© les conditions de mise en Ɠuvre des politiques conjoncturelles pour les pays membres. La politique monĂ©taire menĂ©e par la BCE devient commune, mais les États conservent l'autonomie de leur politique budgĂ©taire. Cependant, ces politiques budgĂ©taires sont soumises Ă  des contraintes dĂ©finies par le PSC. L'existence d'une zone monĂ©taire commune rend en effet nĂ©cessaire une plus grande convergence des politiques Ă©conomiques. MalgrĂ© les rĂšgles du PSC, les divergences entre les Ă©conomies de la zone euro restent importantes. Face aux crises financiĂšres, la solidaritĂ© entre pays de l'UEM n'est pas suffisante. [ouverture] Aujourd'hui, se pose la question de savoir si les pays de la zone euro sont prĂȘts Ă  rĂ©former les institutions de l'Union Ă©conomique et monĂ©taire pour rĂ©sister Ă  une nouvelle crise, comme celle liĂ©e Ă  la Covid-19.

quellespolitiques dans le cadre européen ? STUDY. Flashcards. Learn. Write. Spell. Test. PLAY. Match. Gravity. Created by. gdtf. Terms in this set (18) Cadre européen. le cadre de l'UE, vision d'une Europe politique et non géographique. politiques économiques. ensemble des décisions prises par les APU en vue d'atteindre les objectifs, économiques désignés

NOR MENE2001800N Note de service n° 2020-033 du 11-2-2020 MENJ - DGESCO A2-1 Texte adressĂ© aux rectrices et recteurs d'acadĂ©mie ; au directeur du Siec d'Île-de-France ; aux inspectrices et inspecteurs d'acadĂ©mie-inspectrices et inspecteurs pĂ©dagogiques rĂ©gionaux ; aux cheffes et chefs d'Ă©tablissement ; aux professeures et professeurs Cette note de service dĂ©finit l'Ă©preuve de l'enseignement de spĂ©cialitĂ© sciences Ă©conomiques et sociales de la classe de terminale de la voie gĂ©nĂ©rale. Elle est applicable Ă  compter de la session 2021 du baccalaurĂ©at. Épreuve Ă©crite DurĂ©e 4 heures Programme de l'Ă©preuve L'Ă©preuve porte sur une partie du programme de l'enseignement de spĂ©cialitĂ© sciences Ă©conomiques et sociales de la classe de terminale cf. arrĂȘtĂ© du 17 juillet 2019 paru au BOEN spĂ©cial n° 8 du 25 juillet 2019. Les questions Ă©valuables dans le cadre de l'Ă©preuve d'enseignement de spĂ©cialitĂ© de terminale sont dĂ©finies en annexe de la prĂ©sente note de service selon une pĂ©riodicitĂ© alternant annĂ©es paires et annĂ©es impaires. Les notions rencontrĂ©es en classe de premiĂšre cf. arrĂȘtĂ© du 17 janvier 2019 paru au BOEN spĂ©cial n° 1 du 22 janvier 2019 mais non approfondies en classe de terminale, doivent ĂȘtre connues et mobilisables. Elles ne peuvent cependant pas constituer un ressort essentiel du sujet. Structure Deux sujets de nature diffĂ©rente, une dissertation s'appuyant sur un dossier et une Ă©preuve composĂ©e de trois parties distinctes, sont proposĂ©s au choix du candidat. Ils sont dĂ©terminĂ©s de façon Ă  couvrir plusieurs dimensions du programme - le sujet de dissertation et celui de la troisiĂšme partie de l'Ă©preuve composĂ©e portent sur des champs diffĂ©rents du programme science Ă©conomique ; sociologie et science politique ; regards croisĂ©s ; - les sujets de la dissertation et ceux de chaque partie de l'Ă©preuve composĂ©e portent sur diffĂ©rentes questions issues du programme. Dissertation s'appuyant sur un dossier documentaire Objectifs de l'Ă©preuve compĂ©tences et connaissances Ă©valuĂ©es Il est demandĂ© au candidat - de rĂ©pondre Ă  la question posĂ©e par le sujet ; - de construire une argumentation Ă  partir d'une problĂ©matique qu'il devra Ă©laborer ; - de mobiliser des connaissances et des informations pertinentes pour traiter le sujet, notamment celles figurant dans le dossier ; - de rĂ©diger en utilisant le vocabulaire Ă©conomique et social spĂ©cifique appropriĂ© Ă  la question et en organisant le dĂ©veloppement sous la forme d'un plan cohĂ©rent qui mĂ©nage l'Ă©quilibre des parties. Il sera tenu compte, dans la notation, de la clartĂ© de l'expression et du soin apportĂ© Ă  la prĂ©sentation. Les objectifs de l'Ă©preuve figureront en introduction du sujet distribuĂ© aux candidats. Structure de l'Ă©preuve Le libellĂ© du sujet de la dissertation invite le candidat Ă  poser et Ă  traiter, d'une façon organisĂ©e et rĂ©flĂ©chie, un problĂšme exigeant un effort d'analyse Ă©conomique et/ou sociologique et politique. Pour aider le candidat Ă  asseoir son travail sur des informations prĂ©cises, un dossier est mis Ă  sa disposition. Ce dossier ne doit ni borner son horizon en le dĂ©tournant du recours Ă  ses propres connaissances, ni lui servir de prĂ©texte Ă  un commentaire systĂ©matique et dĂ©taillĂ©. Il comporte trois ou quatre documents de nature strictement factuelle. Il s'agit principalement de donnĂ©es statistiques graphique, tableau, carte, radar, etc. ; un document texte peut figurer dans le dossier documentaire Ă  condition qu'il soit lui aussi strictement factuel chronologie, extrait d'entretien, monographie, rĂ©cit de vie, compte rendu d'enquĂȘtes, etc.. Chaque document statistique ne devra pas dĂ©passer 120 donnĂ©es chiffrĂ©es et le texte Ă©ventuel comporter plus de 2 500 signes. Épreuve composĂ©e Objectifs de l'Ă©preuve compĂ©tences et connaissances Ă©valuĂ©es Cette Ă©preuve comprend trois parties. Partie 1 - Mobilisation des connaissances il est demandĂ© au candidat de rĂ©pondre Ă  la question en faisant appel Ă  ses connaissances acquises dans le cadre du programme. Partie 2 - Étude d'un document il est demandĂ© aux candidats de rĂ©pondre aux questions en mobilisant ses connaissances acquises dans le cadre du programme et en adoptant une dĂ©marche mĂ©thodologique rigoureuse, de collecte et de traitement de l'information. Partie 3 - Raisonnement s'appuyant sur un dossier documentaire il est demandĂ© au candidat de traiter le sujet - en dĂ©veloppant un raisonnement ; - en exploitant les documents du dossier ; - en faisant appel Ă  ses connaissances personnelles ; - en composant une introduction, un dĂ©veloppement, une conclusion. II sera tenu compte, dans la notation, de la clartĂ© de l'expression et du soin apportĂ© Ă  la prĂ©sentation. Les objectifs de l'Ă©preuve figureront en introduction du sujet distribuĂ© aux candidats. Structure de l'Ă©preuve Cette Ă©preuve est constituĂ©e de trois parties Partie 1 - Mobilisation des connaissances 4 points. Cette premiĂšre partie de l'Ă©preuve, sans document d'appui, est composĂ©e d'une question notĂ©e sur 4 points. Partie 2 - Étude d'un document 6 points Cette deuxiĂšme partie de l'Ă©preuve est une Ă©tude d'un document statistique graphique, tableau, carte, radar, etc. de 120 donnĂ©es chiffrĂ©es au maximum comportant deux questions. Partie 3 - Raisonnement s'appuyant sur un dossier documentaire 10 points. Le libellĂ© du sujet invite le candidat Ă  dĂ©velopper un raisonnement, Ă  rassembler et mettre en ordre des informations pertinentes issues du dossier documentaire et de ses connaissances personnelles. Le dossier documentaire mis Ă  la disposition du candidat ne doit ni borner son horizon en le dĂ©tournant du recours Ă  ses propres connaissances, ni lui servir de prĂ©texte Ă  une paraphrase ou Ă  un commentaire systĂ©matique et dĂ©taillĂ©. Il comporte deux ou trois documents de nature diffĂ©rente texte, graphique, tableau statistique, schĂ©ma, etc.. Chaque texte ne devra pas dĂ©passer 2 500 signes et chaque document statistique comporter plus de 120 donnĂ©es chiffrĂ©es. Les trois parties de l'Ă©preuve composĂ©e portent sur trois questions diffĂ©rentes et au moins deux champs du programme science Ă©conomique ; sociologie et science politique ; regards croisĂ©s. Épreuve orale de contrĂŽle DurĂ©e 20 minutes Temps de prĂ©paration 30 minutes Structure de l'Ă©preuve Cette Ă©preuve orale porte sur la mĂȘme partie du programme que l'Ă©preuve Ă©crite. Le candidat a le choix entre deux sujets dont les questions principales portent sur des champs diffĂ©rents du programme science Ă©conomique ; sociologie et science politique ; regards croisĂ©s. La question principale, notĂ©e sur 10 points, prend appui sur deux documents courts, simples, et de nature diffĂ©rente texte de 1300 signes au maximum ; documents statistiques de 65 donnĂ©es chiffrĂ©es au maximum. Le sujet comporte Ă©galement trois questions simples, notĂ©es sur 10 points. Les deux premiĂšres questions sont notĂ©es sur 6 points et permettent de vĂ©rifier la connaissance par le candidat des notions de base figurant dans deux champs diffĂ©rents du programme science Ă©conomique ; sociologie et science politique ; regards croisĂ©s. La troisiĂšme question, en lien avec un des deux documents, porte sur la maĂźtrise des outils et savoir-faire, elle est notĂ©e sur 4 points. Pour le ministre de l'Éducation nationale et de la Jeunesse, et par dĂ©lĂ©gation,Le directeur gĂ©nĂ©ral de l'enseignement scolaire,Édouard Geffray

« Quelles politiques Ă©conomiques dans le cadre europĂ©en? » #BAC2022” Objectif ConnaĂźtre les politiques conjoncturelles au sein de l'Union EuropĂ©enne. Points clĂ©s Les politiques conjoncturelles qu’elles soient monĂ©taires ou budgĂ©taires sont largement dĂ©finies au niveau europĂ©en pour les pays qui ont adoptĂ© l’euro. La politique budgĂ©taire consiste Ă  utiliser le budget de l'État pour agir sur la conjoncture, en rĂ©duisant le dĂ©ficit public. La politique monĂ©taire consiste Ă  modifier le taux d’intĂ©rĂȘt par l’intermĂ©diaire de la Banque centrale pour faire varier la masse monĂ©taire disponible et accĂ©lĂ©rer ou freiner la croissance Ă©conomique. Ces politiques doivent ĂȘtre menĂ©es conjointement pour des Ă©conomies qui ont rĂ©ussi leur convergence. Cela implique donc une perte d’autonomie pour les États membres, qui se voient imposer des rĂšgles d’influence libĂ©rale en matiĂšre de rĂ©duction des dĂ©ficits budgĂ©taires et de taux d’intĂ©rĂȘts. Ces politiques se sont renforcĂ©es depuis la crise de la dette dĂ©butĂ©e en 2009. L’union Ă©conomique mais aussi monĂ©taire nĂ©cessite une plus grande coordination des politiques Ă©conomiques nationales des pays de la zone euro, au dĂ©triment de leur autonomie. 1. La politique budgĂ©taire a. Les principes de la politique budgĂ©taire La politique budgĂ©taire consiste Ă  utiliser le budget de l'État pour agir sur la conjoncture, en rĂ©duisant le dĂ©ficit public. Pour les Ă©conomistes keynĂ©siens, un dĂ©ficit budgĂ©taire est nĂ©cessaire en pĂ©riode de ralentissement Ă©conomique. Les entreprises anticipent une demande faible et n’investissent pas. C’est Ă  l’État de relancer la croissance en faisant des investissements publics qui auront un effet multiplicateur sur les revenus et la consommation. Cette politique fut menĂ©e pendant les Trente Glorieuses, apportant une forte croissance mais aussi un endettement important de l’État. Pour les libĂ©raux, cette politique est dangereuse car l’État, en s’endettant, draine une partie des ressources monĂ©taires du crĂ©dit, ce qui a pour consĂ©quence de faire augmenter les taux d’intĂ©rĂȘts. Cette augmentation empĂȘche les entreprises privĂ©es d’investir Ă  leur tour, faisant entrer l’économie dans un cercle vicieux de sous-endettement privĂ© effet d’éviction par la dette publique. b. Les contraintes europĂ©ennes Tous les pays souhaitant adopter l’euro ont ratifiĂ© le traitĂ© de Maastricht en 1992 qui prĂ©voyait la mise en place de la monnaie unique. Adopter une monnaie commune nĂ©cessite de mener des politiques Ă©conomiques concertĂ©es pour que tous les pays puissent ĂȘtre dans une situation comparable. Dans le cas contraire, l’adoption d’une mesure de politique Ă©conomique commune risquerait de dĂ©stabiliser certains pays et crĂ©er des dĂ©sĂ©quilibres nĂ©fastes Ă  la survie de l’euro. Des critĂšres de convergence ont ainsi Ă©tĂ© choisis pour que les pays souhaitant adopter l’euro puissent le faire en toute sĂ©curitĂ©. Ces critĂšres concernaient en partie la politique budgĂ©taire des États. Il a Ă©tĂ© dĂ©cidĂ© que le dĂ©ficit budgĂ©taire ne pouvait pas excĂ©der 3 % du PIB Produit intĂ©rieur brut ; la dette publique ne devait pas dĂ©passer 60 % du montant du PIB. Le non-respect de ces critĂšres a empĂȘchĂ© la GrĂšce de rentrer dans l’euro en 1999 elle n’a pu adhĂ©rer qu’en 2001. Ces critĂšres ont Ă©tĂ© durcis avec le pacte de stabilitĂ© europĂ©en qui prĂ©voit, Ă  terme, un Ă©quilibre budgĂ©taire pour les pays de la zone euro. Ainsi, ils doivent absolument maĂźtriser leurs dĂ©penses publiques pour se conformer Ă  ces contraintes europĂ©ennes. La crise de la dette que connaĂźt la plupart des pays de la zone euro depuis 2009 a mis en Ă©vidence la difficultĂ© du respect de ces critĂšres la GrĂšce a une dette de 160 % du PIB, la France un dĂ©ficit public de 5,5 %. Cela les oblige Ă  mener une politique de rĂ©duction des dĂ©ficits politique de rigueur et les empĂȘche de tenter de relancer la croissance par l’endettement, comme le prĂ©conisent les keynĂ©siens. 2. La politique monĂ©taire a. Les principes La politique monĂ©taire consiste Ă  modifier le taux d’intĂ©rĂȘt par l’intermĂ©diaire de la banque centrale pour faire varier la masse monĂ©taire disponible et accĂ©lĂ©rer ou freiner la croissance Ă©conomique. Les keynĂ©siens prĂ©conisent une baisse des taux d’intĂ©rĂȘts pour permettre une relance de la demande par le crĂ©dit qui sera plus abordable et favoriser la reprise Ă©conomique. Cette politique est typique d’une Ă©conomie d’endettement Trente Glorieuses mais elle a pour corollaire une montĂ©e de l’inflation. En effet, une forte augmentation de la demande de biens et de services va crĂ©er un dĂ©sĂ©quilibre avec l’offre qui se traduira par une augmentation des prix. Or, pour les libĂ©raux, l’économie doit ĂȘtre financĂ©e par l’intermĂ©diaire des marchĂ©s financiers Ă©mission de titres et il faut donc pour cela favoriser l’épargne nationale ou attirer les capitaux Ă©trangers. Cela ne peut se faire que par le biais de taux d’intĂ©rĂȘts plus Ă©levĂ©s et d'une inflation faible la hausse des prix dĂ©value la monnaie et n’encourage pas l’épargne. Il faut donc rĂ©duire la quantitĂ© de crĂ©dit disponible et adapter la quantitĂ© de monnaie Ă  la croissance Ă©conomique principe monĂ©tariste. b. Une politique monĂ©taire totalement confiĂ©e Ă  l'Europe La politique monĂ©taire doit ĂȘtre commune Ă  tous les pays adoptant une monnaie unique. En effet, si tous les pays subissent une croissance faible, ils doivent profiter Ă©galement d’une baisse des taux d’intĂ©rĂȘts sur l’euro. Le traitĂ© de Maastricht donne donc deux critĂšres de convergence relatifs Ă  la politique monĂ©taire le taux d'inflation d'un État membre donnĂ© ne doit pas dĂ©passer de plus de 1,5 point celui de trois États membres prĂ©sentant les meilleurs rĂ©sultats en matiĂšre de stabilitĂ© des prix ; les taux d’intĂ©rĂȘts Ă  long terme ne doivent pas dĂ©passer de plus de 2 % ceux des trois États membres prĂ©sentant les meilleurs rĂ©sultats en matiĂšre de stabilitĂ© des prix. De plus, en 1998, les pays de l’UE donnent naissance Ă  la Banque centrale europĂ©enne BCE dont le rĂŽle principal inscrit dans ses statuts est de limiter l’inflation dans la zone euro. La BCE module donc ses taux d’intĂ©rĂȘts pour que l’inflation soit maintenue Ă  un niveau ne dĂ©passant pas les 2 % par an. L’orientation de la politique monĂ©taire europĂ©enne est donc clairement libĂ©rale pour coller Ă  une Ă©conomie largement financĂ©e par les marchĂ©s financiers. Cette politique nĂ©cessite donc des taux d’intĂ©rĂȘts plus Ă©levĂ©s qu'aux États-Unis par exemple pour attirer les capitaux Ă©trangers et une inflation contenue. Les pays de la zone euro n’ont donc aucune prise sur leur politique monĂ©taire, celle-ci est menĂ©e par la BCE de maniĂšre totalement indĂ©pendante des États membres. 3. SynthĂšse visuelle Vous avez dĂ©jĂ  mis une note Ă  ce cours. DĂ©couvrez les autres cours offerts par Maxicours ! DĂ©couvrez Maxicours Comment as-tu trouvĂ© ce cours ? Évalue ce cours ! LastratĂ©gie europĂ©enne de l’emploi. Avant l’entrĂ©e en vigueur du traitĂ© d’Amsterdam en 1998, le sommet extraordinaire de Luxembourg sur l’emploi de novembre 1997 a lancĂ© la stratĂ©gie europĂ©enne pour l’emploi (SEE), ou processus dit “du Luxembourg” , lequel fait l’objet d’une relance en 2005.. Tout en maintenant la politique de l’emploi en 403 ERROR The Amazon CloudFront distribution is configured to block access from your country. 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Le27 mai, la Commission européenne a présenté au Parlement européen un plan de relance économique de 750 milliards d'euros qui, accompagné d'une révision du budget à long terme de l'UE, devrait atténuer le choc causé par la crise du Covid-19 et enclencher la transition vers un avenir durable. Le 10 novembre, les négociateurs du
Aux lendemains de la Seconde Guerre mondiale, Winston Churchill suggĂšre la crĂ©ation des États-Unis d'Europe ». Cette idĂ©e, dĂ©jĂ  ancienne, sera concrĂ©tisĂ©e dĂšs 1951 avec la crĂ©ation de la CECA CommunautĂ© EuropĂ©enne du Charbon et de l'Acier et surtout avec le traitĂ© de Rome en 1957. L'idĂ©e qui sous-tend la crĂ©ation de l'Union europĂ©enne est de mettre l'Ă©conomie au service de la paix ; en rapprochant les pays Ă©conomiquement », on les rend interdĂ©pendants et on rĂ©duit, mĂ©caniquement, les chances d'un nouveau conflit. La construction europĂ©enne combine donc une double dimension Ă©conomique et Les effets de l'intĂ©gration europĂ©enne sur la croissance Ă©conomiqueLe premier effet de l'intĂ©gration est simple l'intĂ©gration Ă©conomique et notamment le marchĂ© unique induisent une augmentation de la taille du marchĂ©. L'intĂ©gration a permis la crĂ©ation en 1993 d'un marchĂ© de plus de 500 millions de consommateurs au niveau europĂ©en. La crĂ©ation du marchĂ© unique accentue la concurrence des entreprises en les incitant Ă  rĂ©aliser des gains de productivitĂ© et Ă  investir pour atteindre une taille suffisante permettant de rĂ©aliser des Ă©conomiques d'Ă©chelles. L'augmentation du nombre de clients potentiels les aide Ă  rĂ©duire leurs coĂ»ts et leurs prix. Ces gains en termes de pouvoir d'achat et de compĂ©titivitĂ© sont favorables Ă  la croissance cĂŽtĂ© des consommateurs, l'intĂ©gration Ă©conomique peut donc gĂ©nĂ©rer une baisse des prix, une plus grande diversitĂ© des biens et services proposĂ©s et par consĂ©quent une augmentation de la cours Ă  regarder L'intĂ©gration europĂ©enne et le marchĂ© unique », Les SES en vidĂ©os, sur YouTubeUn cours de SES rĂ©sumant les grandes Ă©tapes de l'intĂ©gration europĂ©enne et la thĂ©orie de l'intĂ©gration Ă©conomique de BĂ©la Balassa zone de libre-Ă©change, union douaniĂšre, marchĂ© commun, union Ă©conomique, union Ă©conomique et monĂ©taire. ConformĂ©ment au programme, la construction europĂ©enne est envisagĂ©e d'un point de vue historique et Ă©conomique. Les effets du marchĂ© unique sur la croissance sont prĂ©cisĂ©s. Un documentaire Ă  regarder Jean Monnet, le pĂšre discret de l'Europe », RĂŒdiger Mörsdorf, 2021Un documentaire de 52 minutes sur la vie et le parcours d'un des pĂšres fondateurs de l'Union europĂ©enne. II. Objectifs, modalitĂ©s et limites de la politique europĂ©enne de la concurrenceL'Union europĂ©enne s'est dotĂ©e, dĂšs 1957, d'autoritĂ©s chargĂ©es de mener une politique de la concurrence. La politique de la concurrence dĂ©signe l'ensemble des mesures prises par les pouvoirs publics pour assurer une concurrence libre, loyale et non faussĂ©e » sur tous les marchĂ©s. Au niveau europĂ©en, la politique de la concurrence est menĂ©e par la Commission europĂ©enne. Elle est chargĂ©e d'appliquer les rĂšgles anti-trusts » en luttant notamment contre les abus de position dominante, les ententes ou cartels d'entreprises et en contrĂŽlant les concentrations d' cours Ă  regarder La politique europĂ©enne de la concurrence », Les SES en vidĂ©os, sur YouTubeUn cours de SES expliquant de maniĂšre trĂšs claire les objectifs, les modalitĂ©s et les limites de la politique de la concurrence au sein de l'Union europĂ©enne. Des rappels sont effectuĂ©s sur les notions de cartels ou ententes, d'abus de position dominante et de concentrations vues en premiĂšre. III. Comment la politique budgĂ©taire et la politique monĂ©taire agissent-elles sur la conjoncture ?La politique budgĂ©taire est une politique Ă©conomique conjoncturelle ayant pour objectif d'agir sur la croissance Ă©conomique Ă  court terme. En utilisant son budget, l'État, par diffĂ©rentes mesures, tente d'influer sur la demande effective la demande anticipĂ©e par les entrepreneurs et donc sur le niveau de production et sur la croissance. Par exemple, lors d'un ralentissement de la croissance Ă©conomique, l'État augmente ses dĂ©penses augmentation des prestations sociales, investissement publics, embauches de fonctionnaires, etc. et/ou rĂ©duit ses recettes baisse d'impĂŽts pour les entreprises et/ou pour les mĂ©nages, etc., injectant ainsi de l'argent dans l'Ă©conomie pour soutenir l'activitĂ© Ă©conomique et relancer la croissance. On parle dans ce cas de politique budgĂ©taire conjoncturelle de relance. La politique monĂ©taire est aujourd'hui du ressort de la Banque Centrale europĂ©enne pour les pays de la zone euro. L'autre levier de la politique conjoncturelle est la politique monĂ©taire. Une politique monĂ©taire vise Ă  agir de maniĂšre plus ou moins directe sur l'abondance du crĂ©dit dans une Ă©conomie. Lors d'un ralentissement de l'activitĂ© Ă©conomique, l'État peut, via la banque centrale, procĂ©der Ă  une rĂ©duction du taux d'intĂ©rĂȘt directeur le taux d'intĂ©rĂȘt fixĂ© par la banque centrale et qui lui sert d'instrument pour mener la politique monĂ©taire qui va entraĂźner une baisse du taux d'intĂ©rĂȘt des crĂ©dits. Le crĂ©dit devenant moins cher dans les banques commerciales, les agents Ă©conomiques seront incitĂ©s Ă  demander davantage de crĂ©dits. En rendant le crĂ©dit moins cher, l'État relance donc la croissance Ă©conomique. On parle donc de politique monĂ©taire conjoncturelle de relance ou de politique monĂ©taire expansionniste. La politique monĂ©taire est aujourd'hui du ressort de la Banque Centrale europĂ©enne pour les pays de la zone Les politiques conjoncturelles au sein de l'Union europĂ©enne des politiques Ă©conomiques contraintesLa construction europĂ©enne a rĂ©duit les possibilitĂ©s de recours Ă  la politique Ă©conomique conjoncturelle d'inspiration keynĂ©sienne. Le recours Ă  la politique budgĂ©taire et notamment Ă  la politique budgĂ©taire de relance est encadrĂ© depuis le traitĂ© d'Amsterdam 1997. Il prĂ©voit en effet l'adoption d'un pacte de stabilitĂ© et de croissance » auquel sont soumis les pays de la zone euro. Ce pacte interdit aux pays membres d'avoir un dĂ©ficit budgĂ©taire dĂ©ficit annuel du budget de l'État supĂ©rieur Ă  3 % de leur PIB et une dette publique somme des dĂ©ficits budgĂ©taires accumulĂ©s annĂ©es aprĂšs annĂ©es supĂ©rieure Ă  60 % de leur PIB. Pour faire simple, les États membres ne peuvent plus laisser filer leur dĂ©ficit et leur dette. La politique budgĂ©taire est donc largement contrainte par les traitĂ©s europĂ©ens mĂȘme si elle reste du ressort de chaque État politique monĂ©taire n'est plus de la compĂ©tence des États de la zone euro, elle a Ă©tĂ© transfĂ©rĂ©e en 1999 Ă  la Banque centrale europĂ©enne BCE basĂ©e Ă  Francfort. La politique monĂ©taire est donc unique au sein de la zone euro. La BCE est indĂ©pendante des gouvernements des pays de la zone euro et a pour objectif prioritaire la stabilitĂ© des cours Ă  regarderLes politiques conjoncturelles dans la zone euroUn cours de SES sur les politiques conjoncturelles au sein de la zone euro. Les notions de politiques budgĂ©taires de relance et de rigueur et de politiques monĂ©taires sont expliquĂ©es de maniĂšre exhaustive. L'architecture des politiques Ă©conomiques dans la zone euro est rappelĂ©e. Une vidĂ©o Ă  regarder Le mĂ©canisme de surveillance unique », vidĂ©o publiĂ©e par la Banque centrale europĂ©enneV. Les difficultĂ©s soulevĂ©es par l'encadrement des politiques Ă©conomiques conjoncturelles au sein de l'UE dĂ©faut de coordination et chocs asymĂ©triquesLa thĂ©orie Ă©conomique a montrĂ© que la coordination des politiques Ă©conomiques est utile pour en augmenter l'efficacitĂ©. En effet, il serait souhaitable que les États membres coopĂšrent et se coordonnent. Et pourtant, au sein de l'UE, la concertation faisant souvent dĂ©faut, les États choisissent d'essayer de profiter de la relance de leurs partenaires en menant des politiques de rigueur, cela leur permet de bĂ©nĂ©ficier du surcroĂźt d'exportation. Il y a donc bien un dĂ©faut de coordination des politiques Ă©conomiques, dans la mesure oĂč tous les pays sont incitĂ©s Ă  mener des politiques de rigueur. Chacun des États membres de l'UE, privĂ© de la possibilitĂ© de mener une politique de relance d'ampleur, peut rencontrer des difficultĂ©s Ă©conomiques en cas de choc asymĂ©trique. Un choc asymĂ©trique est un Ă©vĂšnement de toute nature qui affecte nĂ©gativement un État membre en particulier. Si un choc asymĂ©trique survient par exemple, une catastrophe Ă©cologique dĂ©truisant une rĂ©gion d'un État membre, l'État membre sera dĂ©sarmĂ© pour rĂ©agir et relancer son n°1Exercice n°2Exercice n°3
EzPy.
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