Ordre officiel duprogramme EC1 EC2 EC3 Dissertation SynthĂšse SchĂ©ma En ligne pour aller plus loin CHAPITRE 1 Quelles sont les sources de la croissance ? Plan de cours SCIENCE ĂCONOMIQUE Chapitre permanent Comment l'accumulation du capital est-elle source de croissance ? Hachette page 38 Graphique Ă©volution productivitĂ© du travail pays OCDE Hachette page 38 Innovation et limites Ă©cologiques de la croissance Hachette page 39 Le progrĂšs technique n'a-t-il que des effets positifs ? Hachette page 40 Podcasts de la synthĂšse Guide de rĂ©visions SchĂ©mas animĂ©s Terres rares Mesure de la croissance Qu'est-ce que l'innovation Robots polinisateurs Confiance et croissance Le PIB La croissance Ă©conomique CitĂ© de lâĂ©conomie La croissance 5â17 Les limites du PIB 2â08 SoutenabilitĂ© faible / forte La dĂ©croissance Le rĂ©chauffement climatique Climate time machine VidĂ©os Hachette CHAPITRE 2 Quels sont les fondements du commerce international et de l'internationalisation de la production ? Plan de cours SCIENCE ĂCONOMIQUE Chapitre permanent Internationalisation chaĂźne de valeur Avantage/inconvĂ©nient protectionnisme Dotations factorielles/commerce international Commerce international et inĂ©galitĂ©s de revenus Graphique Evolution inĂ©galitĂ©s dans les pays dĂ©veloppĂ©s USA/UE, 1%/50%, 1980-2016 Tableau Evolution droits de douane Brics, USA et France, 1992-2016 Graphique Ă©volution du CI et PIB mondial 1981-2019 Hachette page 68 Les effets du CI sur les inĂ©galitĂ©s Ă l'intĂ©rieur des pays dĂ©veloppĂ©s. Le libre-Ă©change est-il prĂ©fĂ©rable au protectionnisme ? Hachette page 70 Podcasts de la synthĂšse Guide de rĂ©visions SchĂ©mas animĂ©s Le voyage de la crevette Les leviers de la compĂ©titivitĂ© La mondialisation crĂ©atrice d'inĂ©galitĂ©s ? CETA / Libre-Ă©change Comprendre la CV CVM Iphone Les risques du protectionnisme TAFTA / Libre-Ă©change Les avantages comparatifs La compĂ©titivitĂ© VidĂ©os Hachette CHAPITRE 3 Comment lutter contre le chĂŽmage ? Plan SCIENCE ĂCONOMIQUE Chapitre annĂ©es impaires Distinguez taux de chĂŽmage et taux d'emploi Graphique Ă©volution chĂŽmage France / Allemagne 2000-2018 Hachette page 96 Effets des institutions sur le chĂŽmage Hachette page 97 DiversitĂ© des politiques de lutte conter le chĂŽmage Hachette page 98 Podcasts de la synthĂšse Guide de rĂ©visions SchĂ©mas animĂ©s Effets crise 2008 sur l'emploi FlexibilitĂ© marchĂ© du travail D'oĂč vient le chĂŽmage ? AustĂ©ritĂ© / relance Film Le chĂŽmage a une histoire 1 l 2 VidĂ©os Hachette CHAPITRE 4 Comment expliquer les crises financiĂšres et rĂ©guler le systĂšme financier ? Plan SCIENCE ĂCONOMIQUE Chapitre annĂ©es paires Effondrement boursier / crise financiĂšre Graphique Indice Ă©voltuion prix de l'immobilier 2000-2011 Hachette page 124 Effets crise financiĂšre sur l'Ă©conomie rĂ©elle Hachette page 125 Comment expliquer les crises financiĂšres Hachette page 126 Podcasts de la synthĂšse Guide de rĂ©visions SchĂ©mas animĂ©s Dangers dĂ©flation AustĂ©ritĂ© / relance La crĂ©ation monĂ©taire INA Images de crises VidĂ©os Hachette CHAPITRE 5 Quelles politiques Ă©conomiques dasn le cadre europĂ©en ? Plan SCIENCE ĂCONOMIQUE Chapitre annĂ©es paires Politique europĂ©enne de la concurrence Tableau Taux de chĂŽmage selon le sexe et l'Ăąge UE Hachette page 150 DifficultĂ©s de mise en oeuvre des politiques conjoncturelles dans la zone euro Hachette page 151 Dans quelle mesure les pays de la zone euro peuvent-ils faire face Ă un choc asymĂ©trique ? Hachette page 152 Podcasts de la synthĂšse Guide de rĂ©visions SchĂ©mas animĂ©s La crise financiĂšre Jeudi noir 1929 Bulle spĂ©culative Tulipes Titrisation Banking supervision UE La compĂ©titivitĂ© Le Brexit La crise de change Le quantitative easing Le budget de l'UE L'⏠et la diversitĂ© des modĂšles europĂ©ens AustĂ©ritĂ© / relance BCE et "crise des dettes" La crĂ©ation monĂ©taire VidĂ©os Hachette CHAPITRE 6 Comment est structurĂ©e la sociĂ©tĂ© française actuelle ? Plan de cours AP Types sujets SOCIOLOGIE Chapitre permanent IntĂ©rĂȘt des PCS Deux arguments pertinence approche en termes de classes sociales Tableau Ă©volution PCS 1982/2018 selon le sexe Graphique Ă©volution espĂ©rance de vie Ă 35 ans sexe/PCS Hachette page 178 Divers facteurs de hiĂ©rarchisation sociale en France Hachette page 179 L'approche en termes de classes sociaales est-elle pertinente pour rendre compte de la structure sociale en France ? Hachette page 180 Podcasts de la synthĂšse Guide de rĂ©visions SchĂ©mas animĂ©s Profession majordome Tous Ă©gaux devant la mort ? InĂ©galitĂ©s salariales F/H Des agriculteurs Ă l'usine Les classes sociales pour Marx Itw Linhart L'individualisation du travail Film Vacances en RĂ© 1 l 2 l 3 Film "Les bonnes conditions" VidĂ©os Hachette CHAPITRE 7 Quelle est l'action de l'Ă©cole sur les destins individuels ? Plan de cours SOCIOLOGIE Chapitre annĂ©es impaires Investissements familiaux et inĂ©galitĂ©s de rĂ©ussite scolaire Graphique Ă©volution taux d'accĂšs au bac gĂ©nration et PCS Hachette page 204 MultiplicitĂ© facteurs d'inĂ©galitĂ©s de rĂ©ussite scolaire / construciton trajectoires individuelles de formation Hachette page 205 Dans quelle mesure l'Ă©cole française s'est-elle dĂ©mocratisĂ©e ? Hachette page 206 Podcasts de la synthĂšse Guide de rĂ©visions SchĂ©mas animĂ©s Qui sont les dĂ©crocheurs ? Qu'est-ce que l'Ă©cole de la RĂ©publique ? Choix du collĂšge Ă Paris Itw Lahire / Claude Ponti Les coulisses de la carte scolaire Film "Les bonnes conditions" Film "Court-cicruit Ă Sciences po" 1 l 2 l 3 VidĂ©os Hachette CHAPITRE 8 Quels sont les caractĂ©ristiques contemoraines et les facteurs de la mobilitĂ© sociale ? Plan SOCIOLOGIE Chapitre annĂ©es impaires Distinguez mobilitĂ© observĂ©e et fluiditĂ© sociale Tableau Ă©volution mobilitĂ© sociale F/H 1977-2003 Hachette page 232 Contribution niveaux de formation aux trajectoires sociales des individus Hachette page 233 L'Ă©volution de la structure socioprofessionnelle suffit-elle Ă expliquer la mobilitĂ© sociale ? Hachette page 234 Podcasts de la synthĂšse Guide de rĂ©visions SchĂ©mas animĂ©s Florence riches depuis la renaissance Les ouvriers Lecture des tables de mobilitĂ© sociale VidĂ©os Hachette CHAPITRE 9 Quelles sont les mutations du travail et de l'emploi ? Plan SOCIOLOGIE Chapitre annĂ©es paires PrĂ©sentez deux caractĂ©ristiques du modĂšle d'organisation taylorien. Tableau statut d'emploi et type de contrat 2017 Hachette page 260 Evolutions de l'emploi / affaiblissement du pouvoir intĂ©grateur du travail. Hachette page 261 Le travail est-il encore source d'intĂ©gration sociale aujourd'hui en France ? Hachette page 262 Podcasts de la synthĂšse Guide de rĂ©visions SchĂ©mas animĂ©s Les temps modernes EmployĂ© de restaurant Les principes du taylorisme L'entreprise libĂ©rĂ©e Les plateformes Travailleurs pauvres Robert Castel La sociĂ©tĂ© salariale Le bulletin de salaire VidĂ©os Hachette CHAPITRE 10 Comment expliquer l'engagement politique dans les sociĂ©tĂ©s dĂ©mocratiques ? Plan SOCIOLOGIE / SCIENCE POLITIQUE Chapitre permanent Formes variĂ©es de l'engagement politique Tableau Ă©volution participation politique 1981-2018 Hachette page 284 Engagement politique / variables sociodĂ©mographiques Hachette page 285 Comment peut-on expliquer l'engagement politique ? Hachette page 286 Podcasts de la synthĂšse Guide de rĂ©visions SchĂ©mas animĂ©s Engageons-nous Film "Tous au Larzac" "120 battements par minute" "Les LIP,l'imagination au pouvoir" "We want sex equality" VidĂ©os Hachette CHAPITRE 11 Quelles inĂ©galitĂ©s sont compatibles avec les diffĂ©rentes conceptions de la justice sociale ? Plan REGARD CROISĂ Chapitre annĂ©es paires InĂ©galitĂ©s sociales cumulatives Graphique composition des quantiles de niveau de vie selon l'origine sociale Hachette page 316 Protection sociale et rĂ©duction des inĂ©galitĂ©s Hachette page 317 L'action des pouvoirs publics pour rĂ©duire les inĂ©galitĂ©s est-elle efficace ? Hachette page 318 Podcasts de la synthĂšse Guide de rĂ©visions SchĂ©mas animĂ©s InĂ©galitĂ©s France Europe A la recherche de la justice sociale Les retraites par rĂ©partition Le bulletin de salaire La protection sociale Le revenu universel Calcul de l'impĂŽt progressif sur le revenu VidĂ©os Hachette CHAPITRE 12 Quelle action publique pour l'environnement ? Plan REGARD CROISĂ Chapitre annĂ©es impaires Passager clandestin et accords internationaux Graphique effets hausse taxe carbone en 2020 Hachette page 342 DiversitĂ© des acteurs de l'action publique pour l'environnement Hachette page 343 Les actions publiques en faveur de l'environnement sont-elles toujours efficaces ? Hachette page 344 Podcasts de la synthĂšse Guide de rĂ©visions SchĂ©mas animĂ©s Le changement climatique Greta Thunberg Accords climatiques Carte des revendications Le rĂŽle des subventions SoutenabilitĂ© faible / forte La dĂ©croissance Le rĂ©chauffement climatique Climate time machine Bilan du marchĂ© carbone VidĂ©os Hachette
Objectif: Comprendre comment la politique monétaire agit sur la conjoncture.#Bac #ses Pensez à vous abonner :
Je rĂ©vise Fiche IntĂ©gration europĂ©enne et croissance Ă©conomique Fiche La politique europĂ©enne de la concurrence Fiche La politique Ă©conomique conjoncturelle Fiche SpĂ©cificitĂ©s et dĂ©fauts de coordination des politiques Ă©conomiques de l'UE1 De fortes inĂ©galitĂ©s entre les territoires europĂ©ens. Il faut distinguer les plus anciens membres de lâUE situĂ©s en Europe de lâOuest plus riches et plus dĂ©veloppĂ©s que les nouveaux membres dâEurope Orientale. Les inĂ©galitĂ©s entre ces deux rĂ©gions de lâUE tendent Ă sâaccroĂźtre. LâUE accepte des nouveaux Ătats plus
DissertationLa coordination des politiques conjoncturelles dans l'UEM 4 heures20 pointsIntĂ©rĂȘt du sujet âą Ce sujet sur les difficultĂ©s de coordination des politiques Ă©conomiques au sein de l'Union Ă©conomique et monĂ©taire UEM permet d'expliquer les principales caractĂ©ristiques de cette union et de mettre en Ă©vidence ses limites. Quelles sont les difficultĂ©s des Ătats membres de l'Union Ă©conomique et monĂ©taire Ă coordonner leurs politiques conjoncturelles ?Document 1Indicateurs pour sept pays de la zone euroSource d'aprĂšs Eurostat et En %. 2. En % du 2Le Pacte de stabilitĂ© et de croissanceLe Pacte de stabilitĂ© et de croissance PSC a Ă©tĂ© adoptĂ© au Conseil europĂ©en d'Amsterdam en juin 1997. [âŠ] Le PSC comporte deux types de dispositions â La surveillance multilatĂ©rale, disposition prĂ©ventive les Ătats de la zone euro prĂ©sentent leurs objectifs budgĂ©taires Ă moyen terme dans un programme de stabilitĂ© actualisĂ© chaque annĂ©e. Un systĂšme d'alerte rapide permet au Conseil ECOFIN, rĂ©unissant les ministres de l'Ăconomie et des Finances de l'Union, d'adresser une recommandation Ă un Ătat en cas de dĂ©rapage budgĂ©taire.â La procĂ©dure des dĂ©ficits excessifs, disposition dissuasive. Elle est enclenchĂ©e dĂšs qu'un Ătat dĂ©passe le critĂšre de dĂ©ficit public fixĂ© Ă 3 % du PIB, sauf circonstances exceptionnelles. Le Conseil ECOFIN adresse alors des recommandations pour que l'Ătat mette fin Ă cette situation. Si tel n'est pas le cas, le Conseil peut prendre des sanctions dĂ©pĂŽt auprĂšs de la Banque centrale europĂ©enne qui peut devenir une amende de 0,2 Ă 0,5 % du PIB de l'Ătat en question si le dĂ©ficit excessif n'est pas 3Ăvolution des indices des prix Ă la consommation harmonisĂ©s dans la zone euro et dans cinq pays de l'UEM en 20171 en %Source Ăvolution de l'indice de dĂ©cembre 2017 par rapport Ă l'indice de dĂ©cembre 4Taux de chĂŽmage dans cinq pays de la zone euro en %Source d'aprĂšs Eurostat, 2015. Les clĂ©s du sujetAnalyser la consigne et dĂ©gager une problĂ©matiqueProblĂ©matique. La crĂ©ation d'une union Ă©conomique et monĂ©taire UEM avec l'adoption de la monnaie unique en zone euro a modifiĂ© les rĂšgles dĂ©finissant les politiques conjoncturelles des pays de cette zone la politique monĂ©taire est centralisĂ©e alors que chaque pays dispose de son autonomie budgĂ©taire. Il faut donc coordonner ces politiques par des actions concertĂ©es au niveau budgĂ©taire. Or, cette coordination est difficile Ă mettre en place. Pourquoi ?Exploiter les documentsDocument 1. Ce tableau statistique porte sur les indicateurs Ă©conomiques de sept pays de l'UEM en 2018 ou 2017. Il met en Ă©vidence les diffĂ©rences de situation Ă©conomique entre ces pays, notamment en ce qui concerne la croissance 2. Ce texte rappelle les contraintes imposĂ©es par le Pacte de stabilitĂ© et de croissance PSC s'exerçant sur les politiques budgĂ©taires nationales et les Ă©ventuelles sanctions pour les pays qui ne les respectent 3. Ce tableau statistique permet de comparer les taux d'inflation de cinq pays membres de l'UEM. Les diffĂ©rences observĂ©es compliquent la dĂ©finition d'une politique monĂ©taire unique, s'appliquant efficacement Ă l'ensemble de ces 4. Ce graphique montre les Ă©carts importants de taux de chĂŽmage entre cinq pays de l'UEM, Ă©carts qui rendent difficile la coordination des politiques le planLes titres de parties ne doivent pas figurer sur votre La crise Ă©conomique dĂ©marrĂ©e en 2008 a rĂ©vĂ©lĂ© des problĂšmes de coordination des politiques conjoncturelles entre les 19 pays membres de l'Union Ă©conomique et monĂ©taire UEM.[prĂ©sentation du sujet et problĂ©matique] DerniĂšre Ă©tape de l'intĂ©gration Ă©conomique europĂ©enne rĂ©alisĂ©e en 1992, l'UEM repose sur l'union Ă©conomique Ă laquelle s'ajoute une monnaie unique. Sa crĂ©ation a modifiĂ© les rĂšgles des politiques conjoncturelles de ses pays membres, c'est-Ă -dire les dĂ©cisions des pouvoirs publics visant Ă agir sur les grands Ă©quilibres Ă©conomiques Ă court terme. La politique monĂ©taire est centralisĂ©e alors que chaque pays dispose de son autonomie budgĂ©taire, il faut donc coordonner ces politiques par des actions concertĂ©es au niveau budgĂ©taire. Or, cette coordination est difficile Ă mettre en place. Pourquoi ?Ă noterL'articulation des deux instruments de la politique conjoncturelle monnaie et budget est appelĂ©e policy mix.[annonce du plan] Nous montrerons pourquoi la coordination des politiques conjoncturelles est indispensable depuis la crĂ©ation de la monnaie unique, avant d'expliquer les difficultĂ©s de La nĂ©cessaire coordination des politiques budgĂ©taires dans le cadre d'une politique monĂ©taire unique Le secret de fabricationPour comprendre les difficultĂ©s de coordination des politiques au sein de l'UEM, il faut commencer par analyser les caractĂ©ristiques des politiques conjoncturelles de ses Ătats Une politique monĂ©taire uniqueâŠDepuis le 1er janvier 1999, les pays ayant adhĂ©rĂ© Ă la zone euro sont soumis Ă une politique monĂ©taire commune menĂ©e par la Banque centrale europĂ©enne BCE, indĂ©pendante du pouvoir politique. D'aprĂšs ses statuts, la BCE a pour objectif principal et quasi unique la stabilitĂ© des prix, qui se traduit par un taux d'inflation avoisinant les 2 %. Pour atteindre cet objectif, la BCE agit sur les taux d'intĂ©rĂȘt auxquels les banques se refinancent auprĂšs d'elle. Ces taux d'intĂ©rĂȘt s'appliquent Ă tous les pays de la zone euro, quelle que soit leur situation politique monĂ©taire commune peut avoir des effets diffĂ©rents sur la croissance Ă©conomique des pays membres de l'UEM. Ainsi, si le taux d'inflation moyen devient trop Ă©levĂ©, la BCE augmente ses taux d'intĂ©rĂȘt, ce qui a pour effet de freiner la croissance Ă©conomique. Or, les Ă©carts d'inflation peuvent ĂȘtre importants entre les pays, comme c'Ă©tait le cas en 2017 document 3. Afin d'Ă©viter les effets pervers d'une politique monĂ©taire trop restrictive, les pays membres de l'UEM, qui ont conservĂ© l'autonomie de l'instrument budgĂ©taire, n'ont pas d'autre solution que de mettre en Ćuvre une politique budgĂ©taire ⊠nĂ©cessite la coordination des politiques budgĂ©tairesTous les pays membres de l'UEM ne rĂ©pondent pas de la mĂȘme maniĂšre Ă un choc Ă©conomique. Ainsi, un pays qui connaĂźt un ralentissement de sa croissance peut y faire face en augmentant ses dĂ©penses publiques. Cependant, cette hausse a un effet inflationniste sur l'ensemble de la zone euro, ce qui appelle une rĂ©action de la BCE elle augmente ses taux d'intĂ©rĂȘt, ce qui a pour consĂ©quence d'empĂȘcher la reprise de l'activitĂ© dans le pays concernĂ© par la rĂ©cession. Cet exemple nous montre pourquoi la politique monĂ©taire commune nĂ©cessite des politiques budgĂ©taires coordonnĂ©es. C'est le but du Pacte de stabilitĂ© et de croissance PSC, qui encadre les politiques budgĂ©taires des pays membres de l' PSC est le rĂ©sultat de la volontĂ© des pays membres de conserver leur autonomie budgĂ©taire au moment de l'adoption de la monnaie unique. D'aprĂšs ce pacte, les pays de la zone euro ne doivent pas avoir un dĂ©ficit budgĂ©taire de plus de 3 % du produit intĂ©rieur brut PIB ni un taux d'endettement dĂ©passant les 60 % du PIB. Si un pays franchit ces limites, la Commission europĂ©enne peut entamer une procĂ©dure de dĂ©ficit excessif qui peut conduire Ă des pĂ©nalitĂ©s pour ce pays document 2.II. Les difficultĂ©s de la coordination des politiques budgĂ©taires1. Des situations Ă©conomiques divergentesDix ans aprĂšs la crise financiĂšre de 2008, les situations Ă©conomiques divergent entre les pays de l'UEM. Ainsi, la croissance Ă©conomique en 2018 est de 8,2 % en Irlande, mais elle n'est que de 0,8 % en Italie document 1. Le taux d'inflation en 2017 n'est que de 0,5 % en Irlande tandis qu'il est de 3,8 % en Lituanie document 3. Le chĂŽmage a augmentĂ© de prĂšs de 15 points en GrĂšce et en Espagne entre 2008 dĂ©but de la crise et 2015 alors qu'il a baissĂ© en Allemagne document 4.La crise de 2008 a constituĂ© un choc asymĂ©trique dans le sens oĂč elle n'a pas touchĂ© de la mĂȘme maniĂšre tous les pays de l'UEM. Pour Ă©viter une rĂ©cession importante, certains ont Ă©tĂ© obligĂ©s d'augmenter fortement leurs dĂ©penses publiques dans un premier temps. Mais le PSC les a ensuite contraint Ă rĂ©duire ces dĂ©penses afin de limiter un taux d'endettement dĂ©jĂ trop Ă©levĂ©. Cependant, certains Ătats, comme la GrĂšce, ont encore une dette publique trĂšs Ă©levĂ©e 181,1 % du PIB en 2018 malgrĂ© un excĂ©dent public cette mĂȘme annĂ©e document 1.mot clĂ©On parle d'excĂ©dent public lorsque les recettes de l'Ătat sont supĂ©rieures Ă ses Une insuffisante solidaritĂ© entre les pays de l'UEMLors de la crise financiĂšre de 2008, tous les pays de l'UEM n'ont pas Ă©tĂ© touchĂ©s de la mĂȘme maniĂšre. Ceux qui connaissaient le plus de difficultĂ©s n'ont pas bĂ©nĂ©ficiĂ© de la solidaritĂ© europĂ©enne, notamment financiĂšre, comme l'illustre la façon dont a Ă©tĂ© traitĂ©e la crise de la dette grecque. Les pays de la zone euro ont imposĂ© au gouvernement grec des politiques accentuant la rĂ©cession, synonyme de chĂŽmage et de pauvretĂ©. Cependant, la crĂ©ation d'un fonds de solidaritĂ© financiĂšre MĂ©canisme europĂ©en de stabilitĂ©, MES, entrĂ© en vigueur en 2012, constitue une avancĂ©e dans la solidaritĂ©, mĂȘme si ses moyens restent encore mener une politique conjoncturelle cohĂ©rente, la politique monĂ©taire unique pourrait ĂȘtre accompagnĂ©e d'un budget europĂ©en suffisamment consĂ©quent pour pouvoir relancer les dĂ©penses des pays dont l'activitĂ© est trop faible pour atteindre le plein-emploi. Aujourd'hui, le budget europĂ©en reprĂ©sente Ă peine 1 % du PIB europĂ©en, ce qui est nettement insuffisant pour mettre en action la solidaritĂ© entre les pays de la zone La crĂ©ation de l'UEM a profondĂ©ment modifiĂ© les conditions de mise en Ćuvre des politiques conjoncturelles pour les pays membres. La politique monĂ©taire menĂ©e par la BCE devient commune, mais les Ătats conservent l'autonomie de leur politique budgĂ©taire. Cependant, ces politiques budgĂ©taires sont soumises Ă des contraintes dĂ©finies par le PSC. L'existence d'une zone monĂ©taire commune rend en effet nĂ©cessaire une plus grande convergence des politiques Ă©conomiques. MalgrĂ© les rĂšgles du PSC, les divergences entre les Ă©conomies de la zone euro restent importantes. Face aux crises financiĂšres, la solidaritĂ© entre pays de l'UEM n'est pas suffisante. [ouverture] Aujourd'hui, se pose la question de savoir si les pays de la zone euro sont prĂȘts Ă rĂ©former les institutions de l'Union Ă©conomique et monĂ©taire pour rĂ©sister Ă une nouvelle crise, comme celle liĂ©e Ă la Covid-19.
quellespolitiques dans le cadre europĂ©en ? STUDY. Flashcards. Learn. Write. Spell. Test. PLAY. Match. Gravity. Created by. gdtf. Terms in this set (18) Cadre europĂ©en. le cadre de l'UE, vision d'une Europe politique et non gĂ©ographique. politiques Ă©conomiques. ensemble des dĂ©cisions prises par les APU en vue d'atteindre les objectifs, Ă©conomiques dĂ©signĂ©sNOR MENE2001800N Note de service n° 2020-033 du 11-2-2020 MENJ - DGESCO A2-1 Texte adressĂ© aux rectrices et recteurs d'acadĂ©mie ; au directeur du Siec d'Ăle-de-France ; aux inspectrices et inspecteurs d'acadĂ©mie-inspectrices et inspecteurs pĂ©dagogiques rĂ©gionaux ; aux cheffes et chefs d'Ă©tablissement ; aux professeures et professeurs Cette note de service dĂ©finit l'Ă©preuve de l'enseignement de spĂ©cialitĂ© sciences Ă©conomiques et sociales de la classe de terminale de la voie gĂ©nĂ©rale. Elle est applicable Ă compter de la session 2021 du baccalaurĂ©at. Ăpreuve Ă©crite DurĂ©e 4 heures Programme de l'Ă©preuve L'Ă©preuve porte sur une partie du programme de l'enseignement de spĂ©cialitĂ© sciences Ă©conomiques et sociales de la classe de terminale cf. arrĂȘtĂ© du 17 juillet 2019 paru au BOEN spĂ©cial n° 8 du 25 juillet 2019. Les questions Ă©valuables dans le cadre de l'Ă©preuve d'enseignement de spĂ©cialitĂ© de terminale sont dĂ©finies en annexe de la prĂ©sente note de service selon une pĂ©riodicitĂ© alternant annĂ©es paires et annĂ©es impaires. Les notions rencontrĂ©es en classe de premiĂšre cf. arrĂȘtĂ© du 17 janvier 2019 paru au BOEN spĂ©cial n° 1 du 22 janvier 2019 mais non approfondies en classe de terminale, doivent ĂȘtre connues et mobilisables. Elles ne peuvent cependant pas constituer un ressort essentiel du sujet. Structure Deux sujets de nature diffĂ©rente, une dissertation s'appuyant sur un dossier et une Ă©preuve composĂ©e de trois parties distinctes, sont proposĂ©s au choix du candidat. Ils sont dĂ©terminĂ©s de façon Ă couvrir plusieurs dimensions du programme - le sujet de dissertation et celui de la troisiĂšme partie de l'Ă©preuve composĂ©e portent sur des champs diffĂ©rents du programme science Ă©conomique ; sociologie et science politique ; regards croisĂ©s ; - les sujets de la dissertation et ceux de chaque partie de l'Ă©preuve composĂ©e portent sur diffĂ©rentes questions issues du programme. Dissertation s'appuyant sur un dossier documentaire Objectifs de l'Ă©preuve compĂ©tences et connaissances Ă©valuĂ©es Il est demandĂ© au candidat - de rĂ©pondre Ă la question posĂ©e par le sujet ; - de construire une argumentation Ă partir d'une problĂ©matique qu'il devra Ă©laborer ; - de mobiliser des connaissances et des informations pertinentes pour traiter le sujet, notamment celles figurant dans le dossier ; - de rĂ©diger en utilisant le vocabulaire Ă©conomique et social spĂ©cifique appropriĂ© Ă la question et en organisant le dĂ©veloppement sous la forme d'un plan cohĂ©rent qui mĂ©nage l'Ă©quilibre des parties. Il sera tenu compte, dans la notation, de la clartĂ© de l'expression et du soin apportĂ© Ă la prĂ©sentation. Les objectifs de l'Ă©preuve figureront en introduction du sujet distribuĂ© aux candidats. Structure de l'Ă©preuve Le libellĂ© du sujet de la dissertation invite le candidat Ă poser et Ă traiter, d'une façon organisĂ©e et rĂ©flĂ©chie, un problĂšme exigeant un effort d'analyse Ă©conomique et/ou sociologique et politique. Pour aider le candidat Ă asseoir son travail sur des informations prĂ©cises, un dossier est mis Ă sa disposition. Ce dossier ne doit ni borner son horizon en le dĂ©tournant du recours Ă ses propres connaissances, ni lui servir de prĂ©texte Ă un commentaire systĂ©matique et dĂ©taillĂ©. Il comporte trois ou quatre documents de nature strictement factuelle. Il s'agit principalement de donnĂ©es statistiques graphique, tableau, carte, radar, etc. ; un document texte peut figurer dans le dossier documentaire Ă condition qu'il soit lui aussi strictement factuel chronologie, extrait d'entretien, monographie, rĂ©cit de vie, compte rendu d'enquĂȘtes, etc.. Chaque document statistique ne devra pas dĂ©passer 120 donnĂ©es chiffrĂ©es et le texte Ă©ventuel comporter plus de 2 500 signes. Ăpreuve composĂ©e Objectifs de l'Ă©preuve compĂ©tences et connaissances Ă©valuĂ©es Cette Ă©preuve comprend trois parties. Partie 1 - Mobilisation des connaissances il est demandĂ© au candidat de rĂ©pondre Ă la question en faisant appel Ă ses connaissances acquises dans le cadre du programme. Partie 2 - Ătude d'un document il est demandĂ© aux candidats de rĂ©pondre aux questions en mobilisant ses connaissances acquises dans le cadre du programme et en adoptant une dĂ©marche mĂ©thodologique rigoureuse, de collecte et de traitement de l'information. Partie 3 - Raisonnement s'appuyant sur un dossier documentaire il est demandĂ© au candidat de traiter le sujet - en dĂ©veloppant un raisonnement ; - en exploitant les documents du dossier ; - en faisant appel Ă ses connaissances personnelles ; - en composant une introduction, un dĂ©veloppement, une conclusion. II sera tenu compte, dans la notation, de la clartĂ© de l'expression et du soin apportĂ© Ă la prĂ©sentation. Les objectifs de l'Ă©preuve figureront en introduction du sujet distribuĂ© aux candidats. Structure de l'Ă©preuve Cette Ă©preuve est constituĂ©e de trois parties Partie 1 - Mobilisation des connaissances 4 points. Cette premiĂšre partie de l'Ă©preuve, sans document d'appui, est composĂ©e d'une question notĂ©e sur 4 points. Partie 2 - Ătude d'un document 6 points Cette deuxiĂšme partie de l'Ă©preuve est une Ă©tude d'un document statistique graphique, tableau, carte, radar, etc. de 120 donnĂ©es chiffrĂ©es au maximum comportant deux questions. Partie 3 - Raisonnement s'appuyant sur un dossier documentaire 10 points. Le libellĂ© du sujet invite le candidat Ă dĂ©velopper un raisonnement, Ă rassembler et mettre en ordre des informations pertinentes issues du dossier documentaire et de ses connaissances personnelles. Le dossier documentaire mis Ă la disposition du candidat ne doit ni borner son horizon en le dĂ©tournant du recours Ă ses propres connaissances, ni lui servir de prĂ©texte Ă une paraphrase ou Ă un commentaire systĂ©matique et dĂ©taillĂ©. Il comporte deux ou trois documents de nature diffĂ©rente texte, graphique, tableau statistique, schĂ©ma, etc.. Chaque texte ne devra pas dĂ©passer 2 500 signes et chaque document statistique comporter plus de 120 donnĂ©es chiffrĂ©es. Les trois parties de l'Ă©preuve composĂ©e portent sur trois questions diffĂ©rentes et au moins deux champs du programme science Ă©conomique ; sociologie et science politique ; regards croisĂ©s. Ăpreuve orale de contrĂŽle DurĂ©e 20 minutes Temps de prĂ©paration 30 minutes Structure de l'Ă©preuve Cette Ă©preuve orale porte sur la mĂȘme partie du programme que l'Ă©preuve Ă©crite. Le candidat a le choix entre deux sujets dont les questions principales portent sur des champs diffĂ©rents du programme science Ă©conomique ; sociologie et science politique ; regards croisĂ©s. La question principale, notĂ©e sur 10 points, prend appui sur deux documents courts, simples, et de nature diffĂ©rente texte de 1300 signes au maximum ; documents statistiques de 65 donnĂ©es chiffrĂ©es au maximum. Le sujet comporte Ă©galement trois questions simples, notĂ©es sur 10 points. Les deux premiĂšres questions sont notĂ©es sur 6 points et permettent de vĂ©rifier la connaissance par le candidat des notions de base figurant dans deux champs diffĂ©rents du programme science Ă©conomique ; sociologie et science politique ; regards croisĂ©s. La troisiĂšme question, en lien avec un des deux documents, porte sur la maĂźtrise des outils et savoir-faire, elle est notĂ©e sur 4 points. Pour le ministre de l'Ăducation nationale et de la Jeunesse, et par dĂ©lĂ©gation,Le directeur gĂ©nĂ©ral de l'enseignement scolaire,Ădouard Geffray
« Quelles politiques Ă©conomiques dans le cadre europĂ©en? » #BAC2022â Objectif ConnaĂźtre les politiques conjoncturelles au sein de l'Union EuropĂ©enne. Points clĂ©s Les politiques conjoncturelles quâelles soient monĂ©taires ou budgĂ©taires sont largement dĂ©finies au niveau europĂ©en pour les pays qui ont adoptĂ© lâeuro. La politique budgĂ©taire consiste Ă utiliser le budget de l'Ătat pour agir sur la conjoncture, en rĂ©duisant le dĂ©ficit public. La politique monĂ©taire consiste Ă modifier le taux dâintĂ©rĂȘt par lâintermĂ©diaire de la Banque centrale pour faire varier la masse monĂ©taire disponible et accĂ©lĂ©rer ou freiner la croissance Ă©conomique. Ces politiques doivent ĂȘtre menĂ©es conjointement pour des Ă©conomies qui ont rĂ©ussi leur convergence. Cela implique donc une perte dâautonomie pour les Ătats membres, qui se voient imposer des rĂšgles dâinfluence libĂ©rale en matiĂšre de rĂ©duction des dĂ©ficits budgĂ©taires et de taux dâintĂ©rĂȘts. Ces politiques se sont renforcĂ©es depuis la crise de la dette dĂ©butĂ©e en 2009. Lâunion Ă©conomique mais aussi monĂ©taire nĂ©cessite une plus grande coordination des politiques Ă©conomiques nationales des pays de la zone euro, au dĂ©triment de leur autonomie. 1. La politique budgĂ©taire a. Les principes de la politique budgĂ©taire La politique budgĂ©taire consiste Ă utiliser le budget de l'Ătat pour agir sur la conjoncture, en rĂ©duisant le dĂ©ficit public. Pour les Ă©conomistes keynĂ©siens, un dĂ©ficit budgĂ©taire est nĂ©cessaire en pĂ©riode de ralentissement Ă©conomique. Les entreprises anticipent une demande faible et nâinvestissent pas. Câest Ă lâĂtat de relancer la croissance en faisant des investissements publics qui auront un effet multiplicateur sur les revenus et la consommation. Cette politique fut menĂ©e pendant les Trente Glorieuses, apportant une forte croissance mais aussi un endettement important de lâĂtat. Pour les libĂ©raux, cette politique est dangereuse car lâĂtat, en sâendettant, draine une partie des ressources monĂ©taires du crĂ©dit, ce qui a pour consĂ©quence de faire augmenter les taux dâintĂ©rĂȘts. Cette augmentation empĂȘche les entreprises privĂ©es dâinvestir Ă leur tour, faisant entrer lâĂ©conomie dans un cercle vicieux de sous-endettement privĂ© effet dâĂ©viction par la dette publique. b. Les contraintes europĂ©ennes Tous les pays souhaitant adopter lâeuro ont ratifiĂ© le traitĂ© de Maastricht en 1992 qui prĂ©voyait la mise en place de la monnaie unique. Adopter une monnaie commune nĂ©cessite de mener des politiques Ă©conomiques concertĂ©es pour que tous les pays puissent ĂȘtre dans une situation comparable. Dans le cas contraire, lâadoption dâune mesure de politique Ă©conomique commune risquerait de dĂ©stabiliser certains pays et crĂ©er des dĂ©sĂ©quilibres nĂ©fastes Ă la survie de lâeuro. Des critĂšres de convergence ont ainsi Ă©tĂ© choisis pour que les pays souhaitant adopter lâeuro puissent le faire en toute sĂ©curitĂ©. Ces critĂšres concernaient en partie la politique budgĂ©taire des Ătats. Il a Ă©tĂ© dĂ©cidĂ© que le dĂ©ficit budgĂ©taire ne pouvait pas excĂ©der 3 % du PIB Produit intĂ©rieur brut ; la dette publique ne devait pas dĂ©passer 60 % du montant du PIB. Le non-respect de ces critĂšres a empĂȘchĂ© la GrĂšce de rentrer dans lâeuro en 1999 elle nâa pu adhĂ©rer quâen 2001. Ces critĂšres ont Ă©tĂ© durcis avec le pacte de stabilitĂ© europĂ©en qui prĂ©voit, Ă terme, un Ă©quilibre budgĂ©taire pour les pays de la zone euro. Ainsi, ils doivent absolument maĂźtriser leurs dĂ©penses publiques pour se conformer Ă ces contraintes europĂ©ennes. La crise de la dette que connaĂźt la plupart des pays de la zone euro depuis 2009 a mis en Ă©vidence la difficultĂ© du respect de ces critĂšres la GrĂšce a une dette de 160 % du PIB, la France un dĂ©ficit public de 5,5 %. Cela les oblige Ă mener une politique de rĂ©duction des dĂ©ficits politique de rigueur et les empĂȘche de tenter de relancer la croissance par lâendettement, comme le prĂ©conisent les keynĂ©siens. 2. La politique monĂ©taire a. Les principes La politique monĂ©taire consiste Ă modifier le taux dâintĂ©rĂȘt par lâintermĂ©diaire de la banque centrale pour faire varier la masse monĂ©taire disponible et accĂ©lĂ©rer ou freiner la croissance Ă©conomique. Les keynĂ©siens prĂ©conisent une baisse des taux dâintĂ©rĂȘts pour permettre une relance de la demande par le crĂ©dit qui sera plus abordable et favoriser la reprise Ă©conomique. Cette politique est typique dâune Ă©conomie dâendettement Trente Glorieuses mais elle a pour corollaire une montĂ©e de lâinflation. En effet, une forte augmentation de la demande de biens et de services va crĂ©er un dĂ©sĂ©quilibre avec lâoffre qui se traduira par une augmentation des prix. Or, pour les libĂ©raux, lâĂ©conomie doit ĂȘtre financĂ©e par lâintermĂ©diaire des marchĂ©s financiers Ă©mission de titres et il faut donc pour cela favoriser lâĂ©pargne nationale ou attirer les capitaux Ă©trangers. Cela ne peut se faire que par le biais de taux dâintĂ©rĂȘts plus Ă©levĂ©s et d'une inflation faible la hausse des prix dĂ©value la monnaie et nâencourage pas lâĂ©pargne. Il faut donc rĂ©duire la quantitĂ© de crĂ©dit disponible et adapter la quantitĂ© de monnaie Ă la croissance Ă©conomique principe monĂ©tariste. b. Une politique monĂ©taire totalement confiĂ©e Ă l'Europe La politique monĂ©taire doit ĂȘtre commune Ă tous les pays adoptant une monnaie unique. En effet, si tous les pays subissent une croissance faible, ils doivent profiter Ă©galement dâune baisse des taux dâintĂ©rĂȘts sur lâeuro. Le traitĂ© de Maastricht donne donc deux critĂšres de convergence relatifs Ă la politique monĂ©taire le taux d'inflation d'un Ătat membre donnĂ© ne doit pas dĂ©passer de plus de 1,5 point celui de trois Ătats membres prĂ©sentant les meilleurs rĂ©sultats en matiĂšre de stabilitĂ© des prix ; les taux dâintĂ©rĂȘts Ă long terme ne doivent pas dĂ©passer de plus de 2 % ceux des trois Ătats membres prĂ©sentant les meilleurs rĂ©sultats en matiĂšre de stabilitĂ© des prix. De plus, en 1998, les pays de lâUE donnent naissance Ă la Banque centrale europĂ©enne BCE dont le rĂŽle principal inscrit dans ses statuts est de limiter lâinflation dans la zone euro. La BCE module donc ses taux dâintĂ©rĂȘts pour que lâinflation soit maintenue Ă un niveau ne dĂ©passant pas les 2 % par an. Lâorientation de la politique monĂ©taire europĂ©enne est donc clairement libĂ©rale pour coller Ă une Ă©conomie largement financĂ©e par les marchĂ©s financiers. Cette politique nĂ©cessite donc des taux dâintĂ©rĂȘts plus Ă©levĂ©s qu'aux Ătats-Unis par exemple pour attirer les capitaux Ă©trangers et une inflation contenue. Les pays de la zone euro nâont donc aucune prise sur leur politique monĂ©taire, celle-ci est menĂ©e par la BCE de maniĂšre totalement indĂ©pendante des Ătats membres. 3. SynthĂšse visuelle Vous avez dĂ©jĂ mis une note Ă ce cours. DĂ©couvrez les autres cours offerts par Maxicours ! DĂ©couvrez Maxicours Comment as-tu trouvĂ© ce cours ? Ăvalue ce cours ! LastratĂ©gie europĂ©enne de lâemploi. Avant lâentrĂ©e en vigueur du traitĂ© dâAmsterdam en 1998, le sommet extraordinaire de Luxembourg sur lâemploi de novembre 1997 a lancĂ© la stratĂ©gie europĂ©enne pour lâemploi (SEE), ou processus dit âdu Luxembourgâ , lequel fait lâobjet dâune relance en 2005.. Tout en maintenant la politique de lâemploi en 403 ERROR The Amazon CloudFront distribution is configured to block access from your country. We can't connect to the server for this app or website at this time. There might be too much traffic or a configuration error. Try again later, or contact the app or website owner. If you provide content to customers through CloudFront, you can find steps to troubleshoot and help prevent this error by reviewing the CloudFront documentation. Generated by cloudfront CloudFront Request ID Pni3IG_XYBd-qIfCdcoM4u33twc7UgL9irQXqIWpvL22FMDMZ7q8Yw==