Comment choisir une voiture hybrideQuasiment tous les constructeurs proposent désormais au moins un véhicule hybride dans leur catalogue. Ce segment de voiture, qui associe moteur thermique et moteur électrique, a le vent en poupe depuis le lancement de la Prius de Toyota en 1997. Mais attention, toutes les hybrides ne permettent pas de fonctionner en mode 100 % électrique. SOMMAIRE1. C’est quoi, une voiture hybride ?2. Quels sont les différents types d’hybrides ?3. Combien coûte une voiture hybride ?4. Quelles sont les aides financières pour l’achat d’une voiture hybride ?5. Comment fonctionne une micro-hybride ? Quels sont ses avantages et inconvénients ?6. Comment fonctionne une mild-hybrid ? Quels sont ses avantages et inconvénients ?7. Comment fonctionne une full-hybrid ? Quels sont ses avantages et inconvénients ?8. Comment fonctionne une hybride rechargeable ? Quels sont ses avantages et inconvénients ?9. Quelle est la différence entre hybride série, parallèle et série-parallèle ?10. Quelle est l’autonomie d’une voiture hybride ?11. À quelle vitesse puis-je rouler en mode électrique avec une hybride ?12. Quelle économie puis-je réaliser avec une hybride ?13. Comment se recharge une hybride ?14. Combien de voitures hybrides sont vendues chaque année ?15. Quelles sont les voitures hybrides les plus vendues en France ? En résumé Une voiture hybride associe un moteur thermique, essence ou diesel à un ou plusieurs moteurs électriques. Il existe quatre technologies de motorisations hybrides les micro-hybrides, les mild-hybrids mHEV, les full-hybrids HEV et les hybrides rechargeables PHEV. Le surcoût d’un modèle hybride par rapport à un modèle thermique dépend de la technologie utilisée généralement nul pour une micro-hybride, il peut atteindre plusieurs milliers d’euros pour une hybride rechargeable. Les voitures hybrides, en dehors des micro-hybrides, ne sont généralement pas soumises au malus écologique. Certaines voitures hybrides peuvent bénéficier d’aides à l’achat prime à la conversion… et d’un tarif préférentiel ou de la gratuité de la taxe du certificat d’immatriculation. C’est quoi, une voiture hybride ? Une voiture hybride associe un moteur thermique, qu’il soit à essence ou diesel, à au moins un moteur électrique. Si la sémantique est claire, les appellations commerciales des constructeurs le sont parfois moins et peuvent entretenir une certaine confusion. En effet, il existe quatre solutions d’hybridation et seulement deux permettent de rouler – plus ou moins longtemps – en mode 100 % électrique. Selon l’usage de la voiture, il est judicieux d’opter pour un système plutôt qu’un autre. Une hybride peut être un SUV, une compacte, une citadine ou une routière. Quels sont les différents types d’hybrides ? Il existe 4 familles d’hybrides, de la plus simple à la plus sophistiquée les micro-hybrides ; les mild-hybrids hybrides légères ou mHEV, mild Hybrid Electric Vehicle ; les full-hybrids hybrides totales ou HEV, Hybrid Electric Vehicle ; les hybrides rechargeables ou PHEV, Plug-in Hybrid Electric Vehicle. Mais attention, seules les deux dernières permettent de rouler – plus ou moins longtemps – en mode 100 % électrique. Combien coûte une voiture hybride ? Le prix d’achat d’une hybride dépend de sa technologie. Aujourd’hui, quasiment tous les nouveaux véhicules commercialisés sont des micro-hybrides et intègrent la fonction Stop&Start. Il n’y a donc aucun surcoût pour profiter de cette technologie, car elle est installée en série. Pour les autres familles d’hybrides, si c’est logiquement le tarif des hybrides rechargeables qui affiche un plus gros écart de prix par rapport à un modèle traditionnel, il est assez difficile de comparer les prix. En effet, les voitures ne sont généralement pas proposées dans une version thermique classique comparable. Quelques exemples Tarifs 2021Puissance ch Peugeot 3008 GT Line Hybrid 225 e-EAT8 47 800 € 225 Peugeot 3008 GT Line PureTech 180 EAT8 41 300 € 180 Renault Captur Intens E-Tech Plug-In 160 34 850 € 160 Renault Captur Intens classique TCe 140 EDC FAP 28 150 € 140 → Lire aussi Voitures hybrides • Les données des constructeurs trop flatteuses Quelles sont les aides financières pour l’achat d’une voiture hybride ? Quelques aides demeurent, même si depuis janvier 2020 les modèles hybrides ont été exclus du système de bonus-malus écologique. Ce dernier est en effet désormais réservé aux véhicules émettant moins de 20 g de CO2/km, ce qui concerne exclusivement les voitures électriques ou fonctionnant à l’hydrogène. Malus écologique Les véhicules hybrides émettent moins de CO2 et voient donc le montant de leur malus réduit par rapport à une version à moteur thermique. Sachant que, pour 2020, le malus s’applique pour des émissions de CO2 à partir de 110 g/km, on peut économiser plusieurs dizaines ou centaines d’euros lors de l’achat. En effet, la plupart de ces véhicules sont bien en dessous de ce seuil critique. Prime à la conversion La prime à la conversion est une aide à l’achat valable pour un véhicule hybride neuf ou d’occasion dont le taux d’émission de CO2 est compris entre 51 et 109 g/km norme d’homologation NEDC ou 137 g/km norme WLTP si les dates de première immatriculation et de facturation sont postérieures au 5 mars 2020. Par ailleurs, le coût d’acquisition ne doit pas dépasser 50 000 € et l’hybride doit avoir une autonomie minimale de 50 km en mode électrique de fait, seuls les hybrides rechargeables sont concernés. Enfin, la prime est conditionnée à la mise au rebut d’un ancien véhicule véhicule particulier ou camionnette dont le poids total autorisé en charge n’excède pas 3,5 tonnes immatriculé avant janvier 2006 s’il est équipé d’un moteur à essence ou avant 2011 s’il est doté d’un diesel. Depuis le 3 août 2020, le montant de la prime est de 1 500 € pour les foyers dont le revenu fiscal de référence est inférieur à 13 489 €. Il peut être doublé 3 000 € pour les ménages les plus modestes revenu fiscal de référence par part inférieur à 6 300 € ainsi que pour les ménages habitant à plus de 30 km de leur lieu de travail ou dont le kilométrage annuel est supérieur à 12 000 km. Exonération des frais du certificat d’immatriculation Le prix du certificat d’immatriculation dépend, entre autres, du nombre de chevaux fiscaux, des émissions de CO2 et du prix du cheval fiscal de la région dans laquelle réside le titulaire du certificat. Certaines régions offrent une exonération partielle généralement 50 % ou totale de la taxe régionale Y1 et de la taxe de gestion Y4 pour l’achat d’un véhicule hybride. Au mieux, seule la redevance d’acheminement Y5 sera à régler, soit 2,76 €. Comment fonctionne une micro-hybride ? Quels sont ses avantages et inconvénients ? Cette technologie est quasiment généralisée car c’est la plus simple à mettre en œuvre. Il s’agit de greffer un alterno-démarreur un gros alternateur d’environ 3 kW, utilisé pour recharger la batterie et démarrer le moteur qui assurera exclusivement la fonction Stop&Start le moteur se coupe à l’arrêt et redémarre automatiquement lorsque le conducteur lâche le pied du frein. L’intérêt de cette solution est logiquement très important en ville, où les arrêts sont fréquents. Avantages d’une micro-hybride Coût de l’installation négligeable Consommation légèrement réduite en ville Inconvénients d’une micro-hybride Utile uniquement en ville Peut s’avérer désagréable dans les embouteilles arrêts et démarrages trop répétitifs mieux vaut désactiver le système Comment fonctionne une mild-hybrid ? Quels sont ses avantages et inconvénients ? Avec une mild-hybrid hybride légère ou mHEV, mild Hybrid Electric Vehicle, il n’y a pas non plus d’entraînement des roues via un moteur électrique, c’est exclusivement le rôle du moteur thermique. Le mild-hybrid est une évolution du système Stop&Start simple avec l’ajout d’un alterno-démarreur plus puissant 10 à 30 kW et d’un système de récupération de l’énergie à la décélération qui recharge une batterie spécifique en plus de celle d’origine. Grâce à l’énergie stockée dans cette dernière, l’alterno-démarreur peut, lors des phases d’accélération, assister le moteur thermique qui devra fournir moins d’efforts donc qui consommera moins. Certaines voitures utilisent un second réseau électrique plus puissant de 24 ou 48 V. Reconverti en 12 V, ce courant alimente le réseau électrique traditionnel du véhicule. L’avantage est que la batterie de ce réseau, moins sollicitée, nécessite moins de phases de charge en roulant, ce qui permet de réaliser encore des économies de carburant le moteur thermique sera moins sollicité. L’utilisation du 48 V permet aussi l’ajout, par exemple, d’un compresseur électrique eBooster qui fournit une suralimentation avant que le turbocompresseur principal prenne la relève, le but étant de limiter la puissance du moteur thermique tout en disposant de bonnes performances. Avantages d’une mild-hybrid Bonne réduction de consommation Agrément d’utilisation Performance accrue du moteur thermique Inconvénients d’une mild-hybrid Pas de mode 100 % électrique Comment fonctionne une full-hybrid ? Quels sont ses avantages et inconvénients ? La full-hybrid hybride totale ou HEV, Hybrid Electric Vehicle est le premier vrai système hybride au sens littéral du terme l’association d’un moteur thermique et d’un moteur électrique qui peuvent, chacun à leur tour ou simultanément, entraîner les roues. Ce niveau d’hybridation plus sophistiqué reprend bien sûr les fonctionnalités proposées par les autres systèmes, à savoir le Stop&Start et le système de récupération d’énergie au freinage. À cela s’ajoute une possibilité de fonctionnement en mode 100 % électrique. Son autonomie est toutefois limitée à quelques kilomètres faute de disposer d’une capacité de batterie suffisante elle est généralement comprise entre 1 et 3 kWh. Ainsi, lors des premiers tours de roues, c’est le moteur électrique qui officie, jusqu’à une certaine vitesse 50 km/h environ et seulement sur une très courte distance quelques kilomètres seulement. Pendant cette phase énergivore, aucune consommation de carburant n’est nécessaire. Toutefois, si la charge de la batterie est insuffisante, seul le départ de la voiture en mode électrique est réalisé, pas la phase de roulage. De même, quand la vitesse augmente, c’est le moteur thermique qui prend le relais. Sur la route, lorsqu’il y a besoin un court instant de puissance, lors d’une accélération pour un dépassement ou en côte par exemple, les deux moteurs fonctionnent ensemble. Ainsi aidé par le moteur électrique, le moteur thermique consomme moins. Avantages d’une full-hybrid Nette baisse de consommation en ville Démarrage en mode 100 % électrique Gain en performance et en agrément d’utilisation du moteur thermique Inconvénients d’une full-hybrid Autonomie en mode 100 % électrique limitée Comment fonctionne une hybride rechargeable ? Quels sont ses avantages et inconvénients ? L'hybride rechargeable ou PHEV, Plug-in Hybrid Electric Vehicle, c’est le nec plus ultra en matière d’hybride, le trait d’union entre la voiture classique et l’électrique. Si c’est la solution la plus aboutie en termes de performances et de confort, c’est aussi la plus coûteuse. Son intérêt ? En plus des fonctions identiques à celles offertes par l’hybridation totale, elle permet de rouler en mode 100 % électrique sur une distance raisonnable 50 à 60 km en moyenne. Pour ce faire, les hybrides rechargeables recourent à des batteries plus robustes de 7 à 15 kWh et à un moteur électrique voire plusieurs plus puissant. Ce sont donc des véhicules très intéressants pour ceux qui utilisent leur voiture au quotidien sur une distance proche de l’autonomie de la voiture pour rouler au maximum en électrique, sans utiliser de carburant et qui peuvent facilement se brancher sur le secteur pour recharger les batteries. Pas de stress, le moteur thermique prend le relais dès que les batteries se vident, et chaque kilomètre parcouru en mode thermique les regonfle petit à petit pour recouvrer un peu d’autonomie en mode électrique. Avantages d’une hybride rechargeable Autonomie en mode 100 % électrique intéressante Recharge assez rapide sur secteur quelques heures Mode 4×4 possible sur certains modèles Inconvénients d’une hybride rechargeable Prix d’achat Poids Volume de coffre parfois réduit Quelle est la différence entre hybride série, parallèle et série-parallèle ? Au-delà de la technologie d’hybridation, il existe plusieurs architectures pour les motorisations hybrides qui caractérisent la position des moteurs et la façon dont ceux-ci entrent en action. On parle d’hybride série, d’hybride parallèle ou d’un mélange des deux solutions l’hybride série-parallèle. Hybride série Schématiquement, les deux moteurs sont ici montés l’un derrière l’autre et c’est uniquement le moteur électrique qui entraîne les roues. Le moteur thermique devient alors un générateur et n’est utilisé que pour produire le courant nécessaire pour faire fonctionner le moteur électrique et recharger les batteries. L’avantage de l’hybride série est de pouvoir utiliser un moteur à combustion plus petit qui fonctionne dans une plage de régime et de couple optimale, donc qui consommera un minimum. Cette solution est assez simple à mettre en œuvre. C’est le cas des BMW i3, Chevrolet Volt ou Opel Ampera. Hybride parallèle Dans le cas de l’hybridation parallèle, les deux moteurs sont à même d’entraîner les roues, de façon indépendante ou simultanée. Cette solution impose l’utilisation d’un système de transmission assez complexe permettant la répartition des puissances de chaque moteur. On retrouve par exemple cette technologie sur les Audi A3 e-Tron, Honda Civic Ima ou Insight. Hybride série-parallèle Aussi appelé à dérivation de puissance », ce type d’hybridation est le plus complexe c’est une combinaison des deux autres modes série et parallèle. Le moteur thermique est aussi bien utilisé pour recharger les batteries comme c’est le cas dans l’hybride série ou lors de la propulsion par les deux moteurs hybride parallèle. En raison de sa complexité, le coût de cette solution est assez élevé. Cette technologie est utilisée par Toyota sur la Prius ou Renault sur ses Clio, Captur et Mégane E-Tech. À noter. Le système Hybrid4 utilisé par le groupe PSA Citroën, DS, Opel et Peugeot se compose d’une motorisation hybride série-parallèle pour l’entraînement des roues avant et d’un moteur électrique supplémentaire installé sur l’essieu arrière et dédié à l’entraînement des roues arrière. Quelle est l’autonomie d’une voiture hybride ? L’autonomie d’une voiture hybride dépend de sa technologie. Une micro-hybride et une mild-hybrid n’ont aucune autonomie en mode 100 % électrique. Pour ces deux technologies, c’est le moteur thermique, et uniquement lui, qui entraîne les roues. La fonction hybride, notamment pour une mild-hybrid, n’intervient que pour aider le moteur thermique en apportant un surcroît de puissance à un instant donné, comme pour obtenir un effet turbo ». La première hybride à proposer un roulage en mode 100 % électrique est la full-hybrid. Dans ce cas, l’autonomie n’est que de quelques kilomètres et reste généralement bien inférieure à 10 km. C’est l’hybride rechargeable, équipée entre autres d’une batterie plus puissante, qui propose la plus grande autonomie en mode 100 % électrique. L’hybride rechargeable est alors capable de parcourir jusqu’à 60 km sans que le moteur thermique entre en action. Cette autonomie est conditionnée aux conditions de circulation et aux types de routes. Elle sera plus importante en ville grâce au système de récupération d’énergie à la décélération que sur autoroute, où la demande en énergie est plus importante. À quelle vitesse puis-je rouler en mode électrique avec une hybride ? La vitesse maxi de roulage en mode 100 % électrique dépend de la technologie d’hybridation et seules les voitures full-hybrid et hybrides rechargeables permettent cette fonction. La plus performante à ce jeu-là est l’hybride rechargeable qui peut atteindre une vitesse maximale environ 2 fois plus élevée que celle d’une hybride non rechargeable full-hybrid. La vitesse maximale en mode 100 % électrique pour un véhicule hybride non rechargeable full-hybrid est généralement comprise entre 50 et 70 km/h. Et elle n’est atteinte que lors de faibles accélérations. L’hybride rechargeable atteint aisément les 130 km/h en mode 100 % électrique, et cela jusqu’à épuisement des batteries. Et si le modèle dispose d’une touche dédiée pour imposer le fonctionnement en mode électrique touche EV, pour Electric Vehicle, cela pourra se faire même lors de fortes accélérations. Quelle économie puis-je réaliser avec une hybride ? L’économie réalisée avec un véhicule hybride dépend encore une fois de la technologie utilisée et des types de trajets réalisés. Si toutes les solutions permettent de gagner beaucoup en ville, sur route lors de longs trajets, ce sont surtout les full-hybrid et les hybrides rechargeables qui seront les plus pertinentes. Micro-hybride Une voiture micro-hybride n’est intéressante qu’en ville, où elle permet d’économiser jusqu’à 10 % de carburant. Sur route, la micro-hybridation n’a aucun effet sur la consommation. Mild-hybrid Selon la solution utilisée, la fonction mild-hybrid permet une réduction de la consommation de 15 à 20 % sur le cycle européen. Full-hybrid Le gain en consommation est plus important en ville et peut atteindre jusqu’à 40 %. En revanche, sur des parcours mixtes associant de la ville, des voies rapides et de l’autoroute, l’économie se situe aux alentours de 15 à 20 %. Hybride rechargeable Si, en mode 100 % électrique, on ne consomme pas de carburant, il est possible de réduire la consommation globale du moteur thermique sur la totalité d’un trajet mixte incluant de l’autoroute à au moins 20 %. Comment se recharge une hybride ? À la base, toutes les familles de voitures hybrides se rechargent en roulant. Soit par le moteur thermique via l’alternateur ou l’alterno-démarreur lorsque les conditions de circulation le permettent, soit par le système de récupération d’énergie à la décélération et au freinage. Les hybrides rechargeables, qui disposent d’une batterie plus puissante, peuvent en revanche être rechargées de plusieurs façons. Comme les voitures électriques, elles peuvent être branchées sur une prise domestique classique, sur une prise Green-Up, une Wall Box ou même parfois sur une des bornes de recharge rapide présentes sur le domaine public attention, le chargeur intégré dans la voiture limite la puissance de charge et il n’y a donc pas grand intérêt à se brancher sur ce type de borne. Selon le type de prise et la capacité de la batterie, le temps de charge moyen est de 5 à 7 heures. Combien de voitures hybrides sont vendues chaque année ? D’après le CCFA Comité des constructeurs français d’automobiles, les voitures hybrides représentaient 11,3 % des ventes sur les 6 premiers mois de 2020 puis 11,8 % sur 7 mois. Un volume en très nette progression par rapport à la même période de 2019, dont les ventes s’établissaient à seulement 5 %. Il faut dire que les constructeurs ont étoffé leur catalogue et qu’une grande majorité proposent au moins un véhicule hybride. Désormais, toutes solutions confondues, on dénombre aujourd’hui environ une centaine de modèles de ce genre, de la citadine comme les Renault Clio E-Tech Hybride ou Toyota Yaris Hybride jusqu’aux routières sportives BMW i8 Roadster et Porsche Panamera Turbo S E-Hybrid en passant par les SUV Ford Kuga PHEV ou Renault Captur E-Tech Hybrid. Le marché des hybrides en France AnnéePart de marché des hybridesNombre de voitures hybrides 2020 7 mois 11,8 % 105 961 2019 5,70 % 125 432 2018 4,89 % 106 366 2017 3,86 % 81 547 2016 2,90 % 58 384 2015 3,20 % 61 619 Source CCFA À noter. Les chiffres ne tiennent pas compte des voitures micro-hybrides. Quelles sont les voitures hybrides les plus vendues en France ? L’hybride la plus vendue en France est la Toyota Yaris. Et pour cause c’est la digne héritière de la Prius, la première de la sorte proposée dès 1997. Pas étonnant également qu’en tant que pionnier, le constructeur japonais, avec ses marques Toyota et Lexus, soit de très loin le plus représenté sur ce marché. Il possède ainsi 14 modèles parmi les 30 les plus vendus en France en 2019. Dans le détail, parmi les hybrides, on peut différentier les systèmes classiques sauf micro-hybride et les hybrides rechargeables. La première catégorie a représenté 4,82 % des ventes en France en 2019 alors que la seconde a stagné à 0,84 % de part de marché. Palmarès des 30 voitures hybrides les plus vendues en France en 2019 hors micro-hybrides PositionMarqueModèleUnités vendues 1 Toyota Yaris Hybride 19 674 2 Toyota C-HR 16 783 3 Toyota Corolla 10 617 4 Toyota RAV4 9 731 5 Kia Niro 4 871 6 Mitsubishi Outlander 3 118 7 Toyota Auris 2 699 8 Honda CR-V 2 456 9 ex ae. Hyundai Ioniq 2 382 9 ex ae. Lexus NX 2 382 11 Lexus UX 2 350 12 Mini Countryman 1 930 13 Volvo XC60 1 870 14 Ford Mondeo 1 713 15 Land Rover Range Rover Sport 1 566 16 Volvo XC90 1 393 17 Toyota Prius+ 1 276 18 Hyundai Kona 963 19 Porsche Cayenne 935 20 Toyota Prius 901 21 Lexus RX 841 22 BMW Série 2 Active Tourer 833 23 Toyota Camry 788 24 Mercedes Classe E 624 25 Lexus CT 548 26 Porsche Panamera 504 27 Lexus ES 499 28 Volvo S60 et V60 440 29 Lexus IS 374 30 BMW Série 3 373 Les avantages d’une hybride rechargeable par rapport à une voiture électrique Au quotidien, les deux types de motorisation peuvent fonctionner de la même manière en mode électrique. Dans ces conditions, la différence se fait exclusivement sur l’autonomie. Si une voiture électrique peut rouler plusieurs centaines de kilomètres moins de 300 km tout de même en général, une hybride rechargeable est limitée à moins de 100 km en mode électrique, plus généralement autour de 50 km. En revanche, dès que les batteries sont à plat, l’hybride peut continuer sa route grâce à son moteur thermique qui prend le relais. Au final, il est possible de parcourir au total environ 600 ou 700 km avec une hybride rechargeable selon la capacité du réservoir de carburant. L’hybride rechargeable répond donc aux besoins du quotidien en permettant de rouler propre, sans consommer de carburant, et de partir en week-end sans se soucier de la recharge des batteries. L’hybride rechargeable est donc un bon compris entre la voiture électrique et celle à moteur thermique.
Cequi reste toutefois plus avantageux qu’avec une voiture thermique puisque, à la pompe, il faut compter environ 7 à 8 € pour parcourir 100 km avec une voiture essence ou dieselLes voitures hybridesUne voiture hybride est un véhicule qui combine un moteur thermique à essence ou diesel particularité du groupe PSA, plus produit aujourd’hui avec un moteur électrique. La voiture utilise le moteur électrique, mais dès que l’allure augmente, le moteur thermique se met en route. Cela permet une diminution notable des émissions de co2 dans l’atmosphère, et une réduction de la consommation, surtout en milieu urbain. Beaucoup de constructeurs automobiles investissent le segment que ce soit sur le milieu de gamme Toyota, Peugeot, Citroën, Volkswagen,… ou le haut de gamme Audi, Mercedes, Lexus, Porsche,….Les voitures hybrides satisferont essentiellement les citadins pour une utilisation en environnement urbain et péri-urbain. Malgré un surcoût non négligeable à l’achat, le modèle hybride consomme moins, et peut se révéler avantageux pour un kilométrage annuel inférieur à 15 000 km. Afin de limiter son coup à l’achat, vous pouvez considérer les hybrides d’occasion, marché en développement aujourd’ vous proposons d’ailleurs une sportive hybride, une Audi Q3 d’occasion. Mais nous avons également des breaks dont certains sont hybrides, comme peut l’être le Peugeot 508 SW d’ voitures électriquesPosséder une voiture électrique reste aujourd’hui assez contraignant avec une autonomie moyenne de 200 km, un temps de recharge élevé jusqu’à 12h, voire 24h sur certains modèles sur une prise classique, et une certaine rareté des points de recharge, la voiture électrique se destine surtout aux trajets il s’agit d’un secteur en développement et beaucoup d’innovations sont encore possibles. Ainsi, le véhicule électrique est une option à considérer tant pour des raisons environnementales qu’économiques étant donné le bonus écologique alloué par l’état jusqu’à 25% du prix du véhicule. De plus les coûts liés au carburant et à l’entretien sont minimes pas de vidange et de consommation d’essencePour une utilisation urbaine, la voiture électrique reste une alliée de choix, surtout que sa conduite est extrêmement sympathique et son fonctionnement est abouti. La voiture électrique peut alors être complétée par la location d’un véhicule à moteur thermique pour les longs trajets. Du fait d’un essor certain des voitures électriques depuis quelques années, on commence à en trouver de plus en plus sur le marché de l’occasion. Même si des questions sur la durée de vie des batteries subsistent, une voiture récente et pas trop kilométrée ne posera à -priori pas de problèmes dans le temps, alors pourquoi ne pas se laisser tenter par l’achat d’une voiture électrique d’occasion ?Entre voitures électriques et voitures hybrides, il existe aujourd’hui beaucoup d’alternatives aux moteurs thermiques traditionnels. Ces motorisations novatrices sont maintenant capables de satisfaire tous vos besoins, du petit déplacement urbain au périple familial vers la route des ne pas se lancer et acheter une voiture électrique ou hybride d’occasion chez CapCar ?
Ilsn’ont plus la fiabilité des poussifs Diesel atmosphériques d’antan pour lesquels atteindre le cap des 300 000 km sans le moindre souci était une sinécure. Aujourd’hui pour couvrir un tel kilométrage, mieux vaut un bonLe diesel a-t-il encore un avenir ? Les perspectives ne sont en effet pas bonnes, à commencer par l’interdiction prochaine de ce type de voiture dans les grandes villes de France. On fait le point. Si, pendant de longues années, acheter un véhicule diesel était la norme en tant qu’usager de la route, c’est désormais de l’histoire ancienne. Nouvelles motorisations, aides gouvernementales ou encore une essence qui consomme de moins en moins les arguments qui poussent les consommateurs à se tourner vers d’autres types de motorisation ne manquent pas. Mais, alors, faut-il encore investir dans un véhicule diesel en 2022 ? Un budget carburant plus réduit Au fil des années, la voiture diesel conserve un sérieux argument une consommation d’essence réduite. Et en cette période où les prix des carburants augmentent de façon spectaculaire, c’est un point très important. De plus, ce sont des véhicules qui utilisent du gazole, qui coûte généralement moins cher que le Sans Plomb 95. Moins de consommation, donc moins de dépenses votre budget carburant sera positivement impacté. Le moteur diesel, que les motoristes ont beaucoup fait progresser, est également plus sobre et plus performant. Cela permet notamment de ne pas polluer autant qu’on pourrait le croire. A lire aussi Carburants où trouve-t-on les prix les plus élevés dans le monde ? Ils font du snowboard en… Bugatti Chiron ! + vidéo Ford une pluie de modèles électriques en Europe d’ici 2024 ! Des interdictions de circulation à venir Même si la voiture diesel a encore de beaux arguments, la grosse problématique pour son futur sera d’ordre politique. Des restrictions à venir dans l’hexagone risquent en effet de sonner le glas des voitures diesel. A Paris, mais aussi dans la petite couronne, les voitures diesel Crit’Air 5, Crit’Air 4 et Crit’Air 3 sont bannies à l’heure actuelle. En 2024, ce sera au tour des Crit’Air 2. Bref, tous les modèles diesel, y compris ceux immatriculés dans les prochaines années, passeront à la trappe. Mais cela ne s’arrête pas à la capitale puisque des ZFE Zones à faibles émissions vont être mises en place partout en France. Au final, 40 % des voitures immatriculées seront bannies des grandes villes, soit 12 millions de véhicules.
Al’usage, un véhicule électrique est environ 20 % plus économe du point de vue consommation qu’une voiture thermique équivalente. En premier lieu, l’électricité est moins chère que l’essence ou le diesel. Pour 100 kilomètres, le coût en électricité est souvent inférieur à 3 euros, alors qu’il faut compter à peu près 8
La question sur la place faite au diesel par la société française est non seulement inévitable, elle est devenue capitale. Pourtant, le débat sera sans doute biaisé pour les mêmes raisons qui font ressurgir périodiquement ce serpent de mer dont les différents pouvoirs politiques ne savent, depuis trois décennies au moins, comment se dépêtrer. Les habitudes acquises sont en effet tellement ancrées aujourd'hui dans les usages qu'il sera très difficile d'obtenir une reconversion totale des stratégies d'achat des Français. Avec plus de 60 % du parc roulant converti au gazole, le mal est fait et l'empoisonnement de notre air par des modèles obsolètes - et ils le sont avant 2011 - ne prendra fin qu'avec leur mise à la casse. Mais si une prime, bien incertaine, pourrait l'encourager, un changement de règles fiscales sur le prix du gazole, qui concerne les modèles les plus récents, s'apparenterait à un séisme industriel dont nos gouvernants et nos industries automobiles se passeraient volontiers en cette période économiquement très diesel protectionnistePourtant, ces deux acteurs portent l'entière responsabilité de la situation kafkaïenne que l'on connait aujourd'hui. Pour la comprendre, il faut revenir à 1974 et au premier choc pétrolier. À l'époque, l'essence se raréfiant plus vite aux pompes que le gazole a été vécue comme un traumatisme. Le Français voyait sa chère mobilité remise en cause mais les cuves de gazole étaient un peu mieux approvisionnées. Observant que la consommation était inférieure de 20 % et disposant de quelques moteurs adaptés à cette conjoncture, les constructeurs français ont noué un accord occulte avec le gouvernement d'alors pour favoriser l'essor du diesel. Les Allemands et les Anglais n'en disposant pas, c'était une stratégie protectionniste qui ne disait pas son nom et se mettait en place au nom de la crise. Les Français y virent même une opportunité majeure de devancer enfin les Allemands qui, croyaient-ils, allaient devoir à leur tour se convertir au diesel. Il n'en fut rien à ce moment-là et les Allemands bien au contraire continuèrent à cultiver leurs voitures de standing à la finition impeccable qui ne tardèrent pas à supplanter les voitures diesel françaises, crachottantes, fumantes et accélérant une paupérisation du parc que n'avaient pas imaginée nos fins stratèges. Tous se trompèrent mais tous persistèrent dans l'erreur, en soutenant fiscalement un avantage conséquent pour le résultat est que, quarante ans plus tard, le marché français ne jure que par le diesel alors que ses émissions polluantes sont non seulement graves mais dissimulées par le seul critère du CO2 qui, en France, est censé mesurer la propreté des moteurs. Rien sur les particules, rien sur les oxydes d'azote, alors que depuis toujours nous avons des ministres de l'Environnement en exercice qui auraient dû s'alarmer de cette situation. Comment se sortir de ce piège et rétablir un juste équilibre entre essence et diesel ? C'est assez simple pour ce dernier, il suffit de n'accepter que les modèles conformes aux normes Euro 6. Cela veut dire envoyer à la casse la quasi-totalité des modèles actuels et attendre encore un an ou deux que les constructeurs proposent ces diesels dépollués. Mazda est actuellement le seul constructeur à proposer un diesel conforme Euro 6 sans filtration particulière parce que propre par routière 3 600 morts, particules 42 000Conscient que le débat monte dans l'opinion publique et que celle-ci demande des explications sur les 42 000 décès que l'on attribue aux particules avec l'industrie, le chauffage et l'agriculture chaque année, le gouvernement dresse le rideau de fumée et préfère parler de radars embarqués et vilipender les chauffards et les 3 600 morts dus à l'insécurité routière. Deux poids, deux mesures, on se trompe manifestement de priorité en France. Quelque peu embarrassé, le ministère du Redressement productif de M. Montebourg a indiqué samedi "qu'un travail est en cours" pour éventuellement instituer une "prime de conversion" afin d'aider au remplacement des véhicules automobiles les plus anciens fonctionnant au diesel. Cela se décidera dans les prochaines semaines", indique-t-on dans l'entourage d'Arnaud Montebourg qui serait "assez favorable" à cette idée. La principale question, outre son coût, est de déterminer si on favorise l'achat de voitures neuves utilisant de l'essence, des véhicules au diesel respectant les nouvelles normes ou des véhicules d'occasion à essence. En effet, souligne-t-on au ministère, les détenteurs de ces véhicules qu'on voudrait retirer de la circulation sont souvent des familles modestes qui n'auront peut-être pas les moyens financiers, même avec une aide, d'acheter une voiture neuve. Réformer le bonus-malus CO2Cela impliquera, dans tous les cas, de financer cette prime de conversion même si la solution préconisée par la Cour des comptes suppression de l'avantage fiscal du diesel dégagerait, à périmètre de marché égal, une ressource de près de 8 milliards par an. Mais elle se tarirait progressivement, au rythme de la décroissance du diesel dans le parc qui reste une inconnue. En effet, nos voisins vendent souvent le gazole un peu moins cher que l'essence, voire parfois plus cher comme en Suisse, et le diesel conserve ses adeptes, en général les gros rouleurs, pour lesquels il est très indiqué. Les Français eux l'ont mis à toutes les sauces, y compris en ville sur de petites voitures effectuant de brefs trajets, c'est-à -dire à l'opposé de son territoire de compétence. Mieux, les primes à la casse et maintenant le bonus-malus basé sur le C02 continuent d'encourager de tels comportements millions de véhicules concernésLa mesure sur laquelle planche le gouvernement reste une inconnue, car elle devra être validée par le ministère de l'Économie et des Finances. Elle suscite déjà un vif débat jusqu'au sein du gouvernement, et pour cause. Pour Mme Batho, la ministre de l'Écologie, "la pollution aux particules est particulièrement le fait des véhicules anciens, soit 7 millions de véhicules représentant 27% du parc en circulation, dont la mise au rebut constitue une priorité pour la santé publique". Et encore ce chiffrage ne tient pas compte des véhicules utilitaires et camions, en retard par rapport aux véhicules de tourisme. Apurer le parc sera une opération de longue haleine. "Une telle convergence progressive ne pourrait être acceptée par les consommateurs et soutenable pour les entreprises qu'à certaines conditions. Soit en organisant la diminution concomitante de la fiscalité de l'essence, soit par l'affectation du rendement supplémentaire tiré de la hausse de la fiscalité du gazole à des mesures d'accompagnement et de justice sociale", pronostiquait Delphine Batho. "Ces mesures pourraient par exemple prendre la forme d'une aide au remplacement des véhicules les plus émetteurs de particules par des véhicules peu polluants bénéficiant du bonus écologique", ajoutait Mme Batho. "Rien n'est tranché, rien n'est arbitré", rappelle prudemment la ministre, qui souligne que cela soutiendrait également le marché automobile français, notamment les deux constructeurs en difficulté Renault et PSA. On l'a vu, c'est une erreur d'appréciation de la ministre puisque les Français vendent essentiellement des diesels dans l'Hexagone. Afin d'étayer toute future décision, le gouvernement attend en effet au printemps les propositions du comité sur la fiscalité écologique, mis en place fin 2012. Ses travaux doivent déboucher sur des premières mesures applicables en 2014, mais on ne prend pas un grand risque en disant que ce sujet hautement technique sera revu à l'aune de la politique.davidcentralea dit: ↑. 15000 kms. Le mieux reste une electrique. L'autonomie est un faux probleme. Faut juste acheter le bon modele adapté à ton besoin. J'ai aussi pensé a l'électrique , mais , pas encore beaucoup de borne de recharge , passer a une 100% essence reste muet etre la meilleure solution !!.
Le choix entre moteur essence ou diesel se pose a tout acheteur de voiture. De prime abords, comme la majorité des français, il est tentant de prendre un moteur diesel car le carburant diesel est toujours moins cher que le super sans plomb, et les voitures diesel on tendance à moins consommer. Cependant, c’est sans compter sur le prix du véhicule en lui-même, qui est très souvent moins chère en version Essence qu’en version Diesel. Ce site va donc vous aider a calculer au plus juste le coût de chaque type de véhicule, selon le nombre de kilomètre que vous parcourez habituellement, pour enfin savoir si il est plus avantageux pour vous d’acheter une voitures essence ou diesel. Attention les valeurs données ne sont qu’indicative et peuvent varier selon l’évolution du prix des carburant et de votre façon de conduire.
Superéthanol bioéthanol ou encore E85. Vous en avez surement déjà entendu parler, sans toutefois savoir de quoi il s’agit exactement. A priori moins polluant, ce carburant promet aussi de