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AutantdâĂ©lĂ©ments que jâai cherchĂ©s looooongtemps dans Only God Forgives (on a le temps, la bande-annonce finale du thriller horrifique avec Harry Styles et Florence Pugh. Maya Boukella
News Bandes-annonces Casting Critiques spectateurs Critiques presse Streaming VOD Blu-Ray, DVD Photos Musique Secrets de tournage Box Office RĂ©compenses Films similaires note moyenne 2,4 8992 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCinĂ© Votre avis sur Only God Forgives ? 1 590 critiques spectateurs 5 149 critiques 4 290 critiques 3 227 critiques 2 287 critiques 1 264 critiques 0 373 critiques Trier par Critiques les plus utiles Critiques les plus rĂ©centes Par les membres ayant fait le plus de critiques Par les membres ayant le plus d'abonnĂ©s "Only God Forgives" est un film dont on ne ressort pas indemne !Rarement une telle violence contenue puis ensuite montrĂ©e sans concession aucune, est aussi prĂ©sente et palpable Ă ce niveau !La forme trĂšs importante, le rythme lent, trĂšs lent, cette mise en scĂšne théùtrale apporte une intensitĂ© fantastique Ă ce film oĂč la vengeance est implacable tant les personnages sont, sous une apparente maĂźtrise Ă©tonnante, d'une cruautĂ© Ă toute Ă©preuve !Et quels personnages !!!En premier, bien sĂ»r on pense Ă Ryan Gossling impassible au regard froid qui est d'une prĂ©sence toujours aussi incroyable malgrĂ© dans ce cas prĂ©sent sa mĂšre monstrueuse dont il est le souffre douleur, qui prend plaisir Ă l'humilier, Ă le blesser de toutes les façons et dont toute l'ambiguĂŻtĂ© des rapports incestueux est Ă©voquĂ©e... Cette mĂšre Ă©trange et diabolique dont le fils disparu Ă©tait son idole, est interprĂ©tĂ©e par Kristin Scott Thomas mĂ©connaissable avec cette apparence de Madonna vampirique Ă la limite de la folie !Et puis, il y a bien sĂ»r Chang ce policier de Bangkok, dont la justice est impitoyable qui se prend pour Dieu en personne et dont les chĂątiments sont adaptĂ©s en fonction de chacune de ses victimes ! Son regard est glaçant et en dit long d'autant plus qu'on le surprend se produire sur scĂšne en interprĂ©tant des chansonnettes Ă l'eau de rose devant un public fascinĂ© ! Tout ce mĂ©lange sans oublier les seconds rĂŽles tous au diapason, est littĂ©ralement explosif et seul Julian a en lui un fond d'humanitĂ© qui fait toute la diffĂ©rence... HumanitĂ© que son frĂšre aĂźnĂ©, sa mĂšre ne connaissent pas et qui le rendent Ă leurs yeux si haĂŻssable ! HumanitĂ© qui le rend fragile et dont ce regard absent l'exprime pleinement...Toute cette histoire de vengeance est aussi sublimĂ©e par une mise en scĂšne presque conceptuelle avec ces silences, ces plans fixes, ces Ă©clairages mystĂ©rieux parmi des dĂ©cors surrĂ©alistes tels des labyrinthes dont on ignore tout, et on songe Ă l'univers de David Lynch, aux dĂ©cors et Ăą l'ambiance de Wong Kar WaĂŻ !La musique, les effets sonores apportent la derniĂšre note Ă cette rĂ©alisation exceptionnelle qui ne peut que marquer Ă jamais les esprits !Une claque cinĂ©matographique assurĂ©ment ! Ahaha sacrĂ© Nicolas. Le succĂšs public c'est pas bon pour la crĂ©ativitĂ© et l'image d'artiste maudit que depuis toujours tu te traĂźnes, sans compter qu'on te pardonnera moins aisĂ©ment tes dĂ©pressions si jamais l'argent et les spectateurs commencent Ă abonder. Quoi de mieux dĂšs lors que de saccager violemment la recette de ton film prĂ©cĂ©dent, ce succĂšs surprise qui t'aura sans doute toi-mĂȘme dĂ©contenancĂ© ? Quoi de mieux que de pervertir ton jouet, de tromper tout ton monde avec des bandes annonces allusives et des affiches oĂč Ryan porte beau dans son costume de soirĂ©e ? Tout ça pour mieux, une fois les spectateurs captifs de la salle, fouler au pied la tronche de la vedette idolĂątrĂ©e, lui refaire le coup du sparadrap de Nicholson, mais en transformant cette fois sa gueule en steak sanglant et avariĂ© Ă la moitiĂ© du mĂ©trage. Ton prĂ©cĂ©dent protagoniste Ă©tait sans peur, sans famille, sans affect, immortel, celui-ci sera engluĂ© dans un oedipe sordide, dans un business crapuleux, sera vellĂ©itaire, Ă©motif, hĂ©sitant, constamment battu, constamment perdant. Tu dĂ©testes Ryan Gosling ? Tu adoreras ce film. Tu adores le cinĂ©ma de Nicolas Winding Refn ? Tu l'adoreras Ă©galement, car tu y retrouveras tout ce qui fait la quintessence de son cinĂ©ma cette dimension contemplative et onirique, cauchemardesque surtout, oĂč fantasmes, reprĂ©sentation mentale et rĂ©el s'enchevĂȘtrent sans que l'on puisse jamais vraiment dĂ©terminer oĂč l'un commence et l'autre s'achĂšve. Le cinĂ©ma de Refn, et ce film en est encore l'illustration, trouve son essence sonore et visuelle dans le cinĂ©ma d'horreur, avec ces nappes vrombissantes et Ă©tranges, ici complĂ©tĂ©es par des musiques rituelles martiales et de jolis morceaux de karaokĂ© bluesbro/>/> , ou encore cette photo Ă©carlate teintĂ©e de nĂ©ons rubiconds et de gerbes de sang qui jaillissent lors de dĂ©chaĂźnements de violence subits et paroxystiques Ă ce titre, la scĂšne du cabaret, oĂč des yeux se fermeront de diverses façons, m'a Ă©tĂ© personnellement trĂšs Ă©prouvante. Tu voulais voir Drive 2, tu te retrouveras devant Bad Lieutenant in Bangkok, tant le personnage de l'inspecteur, garant d'une justice divine donc inhumaine, infaillible et tranchante, vampirise tout le film et s'accapare la majeure partie des attributs dĂ©volus au driver du prĂ©cĂ©dent. Kristin Scott Thomas en mĂšre incestueuse et cannibale n'est pas le moindre des contre-emplois du film, et oui, puisque vous posez la question, on verra bien son fils s'introduire en profondeur dans sa matrice. Bangkok, Ă l'instar de subvertie par la camĂ©ra de NWR, se mue en une citĂ© poisseuse et fantasmagorique, presque continĂ»ment nocturne, un Enfer Ă©trangement doux et languissant dont on ne saurait s'Ă©chapper, surtout si l'on est AmĂ©ricain. Only God Forgives, c'est un peu comme si le cinĂ©ma asiatique dĂ©fonçait la gueule d'Hollywood avant de lui couper les deux mains. Un bon cru rouge sang Ă la limite de l'autisme façon Valhalla Rising, un dĂ©sastre public annoncĂ© passĂ© la premiĂšre semaine, un putain de film une fois encore. Bien ouĂšje Nico. Dommage, j'ai pourtant accrochĂ© pendant la quasi totalitĂ© du film, hypnotisĂ© par cette trĂšs lente atmosphĂšre, cette photo superbe, ces scĂšnes minimales mais percutantes, un peu comme une heureuse rencontre entre Lynch et Tarantino. Et puis arrivent les 2 derniĂšres minutes et c'est le drame, le gaspillage total et irrĂ©versible. On pense Ă un bout de pellicule dont le rĂ©al ne savait pas quoi faire, il le colle Ă la fin, les spectateurs feront avec aprĂšs tout... Ce qui a le don de m'agacer au plus haut point. Nicolas Winding Refn nous l'a jouĂ© petit branchouillard Ă©gocentrique sur ce coup lĂ , il s'est fait son petit trip Ă lui tout seul en se moquant royalement de son je ne suis pas un fan inconditionnel de Lynch, autant Winding Refn a voulu nous faire du Lynch et s'est vautrĂ© sur la longueur. Il aurait mieux fait de terminer sur du Tarantino que sur du mets quand mĂȘme 2/5 pour les 88 autres minutes, hypnotisantes et intĂ©ressantes elles... Je viens de voir ce film...comment dire.. C'est embarrassant. Je tiens d'abord Ă prĂ©ciser que j'aime beaucoup le travail de Nicolas Winding Refn depuis la trilogie de Pusher, c'Ă©tait sec, tendu et dotĂ© d'un vĂ©ritable scĂ©nario. J'ai continuĂ© Ă apprĂ©cier son travail avec Bronson et le guerrier silencieux. Mais lĂ , c'est insupportable. Evidemment qu'il y aura toujours des critiques pour souligner la "radicalitĂ©" du film, comme il y aura toujours des personnes qui iront contempler des peintures dans une galerie en prĂ©tendant au minimum que c'Ă©tait "intĂ©ressant" quand ils n'aiment pas pour rester dans la norme. Mais voilĂ , ce film ne mĂ©rite pas, Ă mon sens, plus d'une demi-etoile. D'abord le rythme le film est quasiment entiĂšrement au ralenti. Ryan Gosling pose tout le temps, et comme les acteurs sont inexpressifs, la musique vient vous rappeler, spectateur, Ă quel moment il faut s'inquiĂ©ter, et Ă quel autre moment il faut s'Ă©mouvoir. Justement, parlons de la musique fans de Drive, les synthĂ© sont de retour ! s'agit pas de dĂ©payser le spectateur qui a besoin de retrouver la patte du rĂ©al. Ce dernier d'ailleurs sature pas mal les couleurs, pour bien signaler que c'est lui qui est aux ?...Je ne suis pas sĂ»r d'avoir compris. ça parait tellement mince que j'ai du probablement oubliĂ© de comprendre...comme un certain nombre de spectateurs qui ont quittĂ© la salle pendant la projection. Je me suis retenu de ne pas le faire, espĂ©rant ĂȘtre surpris par un autre niveau de lecture du film qui deviendrait Ă©vidente Ă la fin. Je l'attends toujours...Et que dire des scĂšnes violentes, trĂšs gores. Elles ne sont pas justifiĂ©es Ă mon sens, sauf peut ĂȘtre pour rĂ©veiller les spectateurs de la croisette en cas d'assoupissement inĂ©vitable... Et peut ĂȘtre aussi pour signaler que Nicolas Winding Refn ne fait pas de compromis avec son art ? j'imagine dĂ©jĂ les critiques parler de "violence graphique", de "brutalitĂ© esthĂ©tique" Non, c'est juste du gore crĂ©tin et inutile, avec des couleurs saturĂ©es. Pour les critiques qui trouvent ce film intĂ©ressant, j''ai lu un jour que "pour que les choses deviennent intĂ©ressantes, il suffit de les fixer pendant plus de 5 mn". LĂ vous avez une heure trente. en plus au ralenti. Donc pas d'excuses, il en ressortira forcĂ©ment un truc. Mais rien qui explique par quel mystĂšre un tel film arrive Ă trouver le chemin des salles quand d'autres sortent en DTV....Je me demande si ce film n'y aurait pas eu droit d'ailleurs si Ryan Gosling n'Ă©tait pas Ă l'affiche.... Pour beaucoup, Nicolas Winding Refn, c'est Drive, premier film dont il n'avait pas signĂ© le scĂ©nario et premiĂšre incursion du rĂ©alisateur dans le cinĂ©ma Hollywoodien. Il est toutefois bon de garder Ă l'esprit que cette excellente appropriation de ce qui aurait pu devenir un banal "fast & furious" entre les mains d'un autre rĂ©alisateur reste son film le plus orientĂ© grand public. Nicolas Winding Refn revient ici Ă quelque chose de plus personnel et plus expĂ©rimental qui va joliment violer les illusions de ceux qui ne juraient que par la rĂ©vĂ©lation du festival de Cannes 2011. On revient ici Ă un rythme plus lent, Ă mi-chemin entre Drive et le sublime Valhalla Rising, exposant posĂ©ment des plans Ă l'esthĂ©tique irrĂ©prochable oĂč le daltonisme du rĂ©alisateur transparait Ă nouveau via des couleurs splendides et contrastĂ©es qui viennent Ă la fois ravir et agresser nos rĂ©tines. Le talent innĂ© qu'il a pour la mise en scĂšne est juste indĂ©niable, qu'on apprĂ©cie ses films ou non. Les images s'imposent comme autant de tableaux purement hypnotiques dont il ne faut pas tant chercher le sens qu'admirer la finesse. Nicolas Winding Refn aime Ă dĂ©ranger son spectateur avec un rythme posĂ©, entrecoupĂ© de scĂšnes d'une violence rare qui prend aux tripes et nous retourne les boyaux pour en extraire le contenu Ă la petite cuillĂšre avant d'en faire des cordes de traitement de la bande sonore n'est pas en reste pour parvenir Ă ce rĂ©sultat en jouant sur nos attentes avec des sons qui ne sortent pas lorsqu'on les attends ou au contraire nous retournent l'estomac en Ă©voquant de maniĂšre auditive ce que l'image nous as dĂ©jĂ suggĂ©rĂ©. Si les bruits de crĂąne fracassĂ© avaient particuliĂšrement marquĂ© dans son film de Vikings, une scĂšne aura Ă©galement sa place au panthĂ©on des bruitages dĂ©rangeants dans Only God Forgives, surtout par son contexte et ce qu'elle sous-entends. Les musiques viennent aussi soutenir l'image avec des crescendos somptueux, de nouveau interprĂ©tĂ©s par Cliff Martinez mais Ă©voquant davantage Valhalla Rising que Drive de par leur capacitĂ© Ă remplacer les dialogues et susciter une Ă©motion vive une fois combinĂ©e Ă l'image. La bande originale se dĂ©marque Ă©galement par l'interprĂ©tation magistrale de l'acteur Vithaya Pansringarm sans avoir une voix parfaite, il instaure par ses chants sur scĂšne une ambiance inattendue et dĂ©rangeante lors de passages oĂč le spectateur s'attend Ă tout sauf à ça et surtout venant d'un tel le casting, Ryan Gosling rempli son rĂŽle aussi bien que dans Drive et signe lĂ une performance somme toute assez similaire, mais c'est Kristin Scott Thomas qui crĂšve l'Ă©cran en mĂšre manipulatrice et intransigeante. A la fois humiliante, froide, vulgaire mais digne, elle s'impose comme une fatalitĂ© qu'il est impossible de contredire ou d'Ă©viter. En somme Nicolas Winding Refn signe ici une nouvelle perle de mise en scĂšne expĂ©rimentale oĂč le son et l'image sont de purs produits d'art abstrait, mettant parfois de cĂŽtĂ© la narration pour laisser libre cours Ă l'interprĂ©tation du spectateur. Il y a fort Ă parier que la critique ne lui pardonnera pas cet Ă©loignement de Drive mais les fans du rĂ©alisateur qui s'en fait de nouveau et en perd d'autres Ă chaque nouveau film et du cinĂ©ma en tant qu'objet d'art ne pourront qu'ĂȘtre emportĂ©s par la beautĂ© du voyage. Ce film n'est pas pour tous et entendons nous bien je ne pense pas qu'il y ai les bons cinĂ©philes qui aimeront et les mauvais qui n'accrocherons pas; tout comme pour Valhalla Rising, il faut aimer un certain genre de cinĂ©ma qui ne se destine pas Ă tous les spectateurs et n'est qu'affaire de goĂ»ts, de la mĂȘme maniĂšre qu'un tableau de Picasso ne parlera pas Ă tous comme une Ćuvre de Michel-Ange. Il se peut d'ailleurs que je manque d'objectivitĂ©, Nicolas Winding Refn Ă©tant pour moi le premier rĂ©alisateur dont la filmographie me fascine presque autant que celle de Stanely Kubrick depuis que ce dernier m'a fait dĂ©couvrir le cinĂ©ma en tant qu'art et plus comme un simple divertissement. Tous deux partagent d'ailleurs ce don de la mise en scĂšne, cette virtuositĂ© dans l'emploi des musiques et cette fascination pour la violence, physique ou mentale. J'ose espĂ©rer qu'il sera un jour autant reconnu que ce gĂ©nie auquel il me fait tant penser. En attendant, comme beaucoup d'artistes avant lui, il sera souvent huĂ© pour son cheminement hors des sentiers battus. Le Roi du silence R. G. est revenu !! Only God Forgives est un film pompeux, poseur et quelque peu prĂ©tentieux. Nous sommes loin de la structure classique du prenant Drive. Ce film qui se veut personnel, n'est en fait qu'un produit abscons boursouflĂ© comme si Refn se regardait filmer. Mais regarder ces beaux travellings ! Ce jeu sur la couleur ! Il est vrai que les couleurs dominante, le vert et le rouge est digne de qualitĂ© et ces mouvements de camĂ©ra maĂźtrisĂ©s mais ils ne font que renvoyer Ă d'autres cinĂ©astes Tarantino pour la violence trĂšs stylisĂ©e, Lynch pour la musique . Des dialogues stupides et prĂ©visibles, des situations qu'on voit venir ... Certes, Ryan Gosling est bien masochiste et la musique emballante mais le film est plat, ennuyeux portĂ© par une histoire sans intĂ©rĂȘt dont la rĂ©partition rĂȘve/rĂ©alitĂ© mal dosĂ©e rend les Ă©vĂ©nements nĂ©buleux. Ceux qui chercheront un nouveau Drive retrouveront une certaine tension teintĂ©e de mĂ©lancolie portĂ©e par la beautĂ© nocturne des images. Ryan Gosling, toujours aussi tĂ©nĂ©breux, mais la comparaison Ă mes yeux s'arrĂȘte lĂ ... Je disais encore hier Ă un pote que, quand je vais voir un film de Nicolas Winding Refn, je ne sais mĂȘme pas si je dois m'enthousiasmer ou non car je suis autant capable dâadorer lâesthĂ©tisme et la science du rythme de ses "Pusher" et autres "Drive" que je peux vomir la vacuitĂ© et lâautisme de son "Valhalla Rising". Bon bah maintenant, avec ce "Only God Forgives" je peux dĂ©sormais ajouter que je suis aussi capable de puissamment me barber face Ă son esthĂ©tisme du vide et sa science de lâautisme. Parce que oui, câest trĂšs beau lĂ -dessus yâa rien Ă dire⊠Jolis plans, belle photo, beaux travelings et jolis sons infrabasses de Cliff Martinez... Mais tout ça pour ne raconter... rien. Ah ça on en verra des va-et-vient dans les couloirs entre Ryan bad ass » Gosling et Vithaya what the fuck » Pansringam dans le film ils lâont appelĂ© Tchang au moins ils se sont pas foulĂ©s ! Lâun vient... Il se passe rien pendant des plombes. Puis dâun seul coup il te bute un gars bien dĂ©gueulassement, puis il repart. Puis câest Vithaya qui arrive, il se la joue avec son sabre Ă la con, et puis lui aussi bute un gars... et repart. Tout ça pendant 1h30. On croirait presque la structure narrative dâun porno. Mais attention un porno chic ! Yâa quand mĂȘme Ryan Gosling et Kristin Scott Thomas ! Dâailleurs, je me suis demandĂ© ce quâelle foutait lĂ celle-lĂ . Ah si... Elle sert Ă varier les plaisirs. De temps en temps elle fait lâinterlude entre les scĂšnes de violence, ou elle vient parler de bites et de chattes en permanence. Moi, en regardant ça, je me suis dit que jâassistais â encore une fois â au film dâun gamin qui sâĂ©clate tout seul, mais en ne voulant pas partager ses jouets. Eh ! Je mets les couleurs que je veux ! Les acteurs que je veux ! Je raconte ce que je veux ! Et je mets du sang partout si je veux ! » Au fond dâailleurs, cet ego-trip est mĂȘme dĂ©sespĂ©rĂ©ment puĂ©ril. Refn aime juste mettre des mots sales dans une bouche raffinĂ©e, faire gicler le plus de sang possible en rajoutant les bruits les plus abusĂ©s du monde, et faire des ruptures juste pour le plaisir de faire autre chose que ce Ă quoi on sâattendrait. Pas de logique ? Pas de transmission ? Pas de but ? Pour moi, il nây a pas de doute ce film est un fuck fait au spectateur. La fin suffit Ă elle seule Ă nous en convaincre le film se conclut sur un karaokĂ© ! Oui, un putain de karaokĂ© oĂč Tchang chante tout seul comme un con pendant que le gĂ©nĂ©rique dĂ©file ! . Moi je dis, si Refn voulait montrer par ce film quâil en avait finalement rien Ă foutre de ce quâon pouvait dire et penser de son film eh bien ça tombe bien, parce quâen fin de compte, moi aussi jâen nâai rien Ă foutre de lui⊠Allez ! Files au coin sale gosse ! Vas jouer avec Gaspar NoĂ©, et reviens quand tu auras enfin dĂ©cidĂ© de partager quelque-chose avec nous, tes spectateurs... Le scĂ©nario est on ne peut plus limpide une histoire de vengeance dans laquelle celui qui a tuĂ© sera tuĂ© Ă son tour. Le jeu remarquable des trois acteurs principaux et la construction prĂ©cise de chaque scĂšne donnent une maestria Ă lâensemble. LâarriĂšre plan sociĂ©tal joue un rĂŽle particulier qui ajoute une charge presque comique dans ce film oĂč lâon rit peu ; les salons de prostitution dans lesquels les filles ferment leurs yeux pour ne pas assister aux scĂšnes de torture et la salle de spectacle minable oĂč se produit le policier au sabre sont comme le refrain ironique dâune chanson oĂč chaque couplet fait couler lâhĂ©moglobine. Le voilĂ ! Le film tant attendu de Nicolas Winding Refn, presque 2 ans aprĂšs l'excellent "Drive".Autant le dire tout de suite, ceux qui ont aimĂ© Drive n'apprĂ©cieront peut-ĂȘtre pas "Only God Forgives", ce dernier lorgnant plutĂŽt du cĂŽtĂ© du plutĂŽt hermĂ©tique, mais non moins trĂšs bon, "Valhalla Rising" sorti en suivons Julian, propriĂ©taire d'un club de boxe thaĂŻ Ă Bangkok, suite Ă l'assassinat de son grand frĂšre par un policier ne reculant devant rien pour faire appliquer sa justcie tranchante. TrĂšs vite, la mĂšre de Julian va venir le rejoindre en ThaĂŻlande pour venger la mort de son dĂ©concertant, le film adopte un rythme trĂšs lent, du dĂ©but Ă la fin, avec une atmosphĂšre lourde, pesante, oscillant constamment entre cauchemar et campe Julian Ă la perfection, ĂȘtre mutique au regard et Ă la stature impeccable, mais Ă©tant en rĂ©alitĂ© un ĂȘtre introverti, impuissant, tant physiquement que sexuellement, et castrĂ© par une mĂšre la mĂšre de Julian, est campĂ©e quant Ă elle par l'excellente Kristin Scott Thomas, qui montre ici tout son talent, une sorte de Cruella du Pansringarm, interprĂšte de l'Ange de la Vengeance, le flic vengeur, est parfait dans son rĂŽle, froid au dĂ©cors, la lumiĂšre, oscillant entre le rouge, le orange et le bleu, et la mise en scĂšne sont absolument parfaites, cela relĂšve du BO de Cliff Martinez est incroyable, accompagnant les scĂšnes les plus marquantes du film avec Only God Forgives reprĂ©sente un anti-Drive, dans le sens oĂč l'histoire est ici archi-classique, le personnage principal, tout aussi mutique et ayant des phantasmes de violence, n'est pas une sorte de super-hĂ©ros invincible, mais quelqu'un de bon dans le fond, poussĂ© vers le crime, par amour pour sa conclusion, Only God Forgives n'est peut-ĂȘtre pas un film oĂč on Ă©prouve de l'empathie pour les personnages, ce qui peut nuire au film, ni avec une histoire vraiment reste parfois dĂ©tachĂ© du sort des une oeuvre noire parfaitement maĂźtrisĂ©e aux multiples niveaux de lecture, avec des scĂšnes d'une beautĂ© rare, jouant constamment avec les attentes du un trĂšs trĂšs bon film, 100% Refn ! AprĂšs le chef-d'Ćuvre Drive, Nicolas Winding Refn retrouve pour la deuxiĂšme fois Ryan Gosling dans un film qui ne plaira pas Ă tout le monde. Soyons clair, soit vous accrochez au film soit vous n'y accrochez pas du tout car il est loin d'ĂȘtre accessible Ă tout le monde. Pour ma part, j'ai adorĂ©. L'esthĂ©tique du film est magnifique le jeu de couleur est superbe tout comme la mise en scĂšne de Refn, trĂšs calme, trĂšs posĂ©e. Les acteurs sont supers Gosling au top, Pansringarm, parfait mais le meilleur rĂŽle revient Ă Kristin Scott Thomas qui campe une mĂšre absolument machiavĂ©lique. Le tout, sublimĂ© par un magnifique score de Cliff Martinez, dĂ©jĂ auteur sur Drive. CĂŽtĂ© scĂ©nario, celui-ci peut s'avĂ©rer simpliste au premier abord mais il est beaucoup plus complexe qu'il n'y parait. En effet, Only God Forgives est sujet Ă plusieurs interprĂ©tations et il est fort probable que vous ne puissiez pas comprendre tous les sens du film lors de la premiĂšre vision de celui-ci. Moi-mĂȘme je n'ai pas totalement assimilĂ© tous les points. Un deuxiĂšme visionnage s'impose donc. NĂ©anmoins, Only God Forgives est vraiment un trĂšs bon film, violent, oppressant et qui ne laisse personne indiffĂšrent. ... Quand on sort du film, on a lâimpression dâavoir vu un gros gĂąchis, un film qui aurait pu ĂȘtre mythique pour les annĂ©es Ă venir mais qui ne le sera pas. Pour Winding Refn, seuls comptent le style, la beautĂ© et la noirceur. Un trĂšs bel exercice de style mais il manque lâessentiel Ă Only God Forgives une Ăąme ! J'ai pris de l'avance dans mon travail dans l'espoir de pouvoir faire autre chose, comme avancer sur mon projet de thĂšse que j'aurai dĂ©jĂ dĂ» rendre. Oui je vis dangereusement. Et puis aprĂšs qu'il est 14 heures j'apprends surpris que le dernier film de Refn est sorti. Quoi ? C'est vraiment le signe qu'en ce moment je ne suis plus l'actualitĂ© cinĂ©matographique. Parce que la sortie de Drive ou de Valhalla Rising je l'attendais de longs mois en avance. Enfin bon je regarde les sĂ©ances et merde, rien dans mon dĂ©partement. Ni une ni deux je prends mon vĂ©hicule motorisĂ© Ă quatre roues, je roule 100 km, je fais chauffer la carte illimitĂ©e et me voici dans la salle en forcĂ©ment on a cette petite apprĂ©hension, est-ce-que ça va ĂȘtre aussi bon que Valhalla Rising ou Pusher 2 ? ou Drive dans une moindre mesure.Alors ce que j'ai mis quelques minutes Ă rentrer dans le film, au dĂ©but c'Ă©tait peut-ĂȘtre un peu trop esthĂ©tique, moi qui m'attendait Ă une sorte de Drive Bis il m'a fallu du temps pour juste accepter qu'il ne nous refaisait pas Drive, mais qu'il refaisait Valhalla Rising en changeant l'acteur pas sĂ»r qu'on y gagne au change, mĂȘme si j'aime bien Gosling lorsqu'il ne fait pas le motard pour le tocard de la place au delĂ de la pine. Parce que c'est vraiment ça, si on a aimĂ© l'atmosphĂšre lente et pensante du film de Viking, on risque fort bien d'aimer ce film lĂ . MalgrĂ© le choix de casting Scott Thomas, aussi connue sous le nom de l'actrice la plus dĂ©testable de tous les temps. Mais bon lĂ je ne la trouve pas si dĂ©sagrĂ©able, car c'est son rĂŽle d'ĂȘtre une pute dĂ©sagrĂ©able. Mais il n'empĂȘche que je ne supporte pas sa gueule. Mais au moins lorsqu'elle parle anglais on n'a pas son accent de merde qui m' une fois que j'ai compris que l'on n'Ă©tait pas dans un film rĂ©aliste Ă la Pusher, mais bien dans quelque chose de fantasmĂ©, dans une sorte de film d'action expĂ©rimental, j'ai commencĂ© Ă prendre mon pied. Comment expliquer ? Les scĂšnes d'actions sont courtes, violentes, gores, brutales, viscĂ©rales, aucune pitiĂ© et ça fait du bien de voir ça. Mais aussi ce qui est gĂ©nial c'est ce temps d'attente oĂč ça monte, ça monte jusqu'au quelques secondes de violence pure. Et le film va rĂ©pĂ©ter plusieurs fois ce schĂ©ma jusqu'au final qui est un vĂ©ritable pied au nez je ne sais pas si ça se dit, mais je me comprends Ă tout ce que l'on aurait pu attendre. Et je trouve ça plus on retrouve les thĂ©matiques chĂšres Ă Refn, comme le poids d'ĂȘtre un pĂšre, mais je ne prĂ©fĂšre pas psychanalyser tout ça. Je pense que comme Valhalla Rising il faut le garder comme un pur film de violence si Drive avait fait l'unanimitĂ©, ce ne serait pas le cas de celui lĂ . Enfin l'unanimitĂ©. Quelques beaufs venus voir Fast and Furious ont pu ne pas comprendre. Le film a tout pour dĂ©plaire si justement on ne fait pas cet effort de s'abandonner au film de vivre au rythme de cette musique lancinante et pourtant si angoissante. Et le film vaut clairement le seul moment oĂč on pourrait ĂȘtre dans le rĂ©el, aprĂšs le repas entre la pute, la mĂšre et le fils, la pute dit "mais pourquoi tu la laisses te parler comme ça", ce Ă quoi Gosling rĂ©pond "parce que c'est ma mĂšre", mais ce bref instant de luciditĂ©, le seul de tout le film, de la part des personnages vire immĂ©diatement Ă ce qu'est le reste du film, un voyage Ă©touffant, violent et le mĂ©chant du film il n'existe pas vraiment, il sort son sabre de nul part, il disparaĂźt comme un rien, il apparaĂźt de nul part. C'est vraiment un dĂ©lire visuel dans lequel on peut tout apprĂ©cier ou tout vomir. Ce que je trouve sensationnel avec Refn c'est cette capacitĂ© Ă ĂȘtre lĂ oĂč on ne l'attend pas, Ă nous surprendre, parce que je ne m'attendais sans doute pas Ă je pense que comme Valhalla Rising il ne faut pas intellectualiser, le film est fascinant car opaque, si on s'amuse Ă dĂ©crypter, etc, on perd cette essence de puretĂ© et de brutalitĂ© qui font le charme et le gĂ©nie de ce film. De Drive on conserve le cĂŽtĂ© taiseux et meurtri de Ryan Gosling, la rĂ©alisation esthĂ©tisante de Nicolas Winding Refn, on y ajoute l'onirisme de la nuit thaĂŻlandaise, une penchant glauque pour la violence, et on obtient le crĂ©puscule de Drive un film beau, fort, mais un peu chiant quand mĂȘme. Je ne pardonne rien du tout. Je nâai pas supportĂ© dâĂȘtre pris en otage pendant 1h30 par ce film, disons le tout de suite, qui est une merde sans nom je vais encore me faire plein de copains ! Alors oui jâaurais pu quitter la salle, comme une bonne dizaine de spectateurs, mais jâai cru jusquâau bout que quelque chose allait se produire, quâune fĂ©e providentielle apparaitrait pour en faire un film acceptableâŠque dalle ! Je suis restĂ©, curieux par la prestation et la prĂ©sence de Kristin Scott Thomas, Ă lâopposĂ© des rĂŽles quâelle a lâhabitude dâendosser. Elle est ici Ă contre emploi, en blonde-pouffiasse-hystĂ©rique-mĂšre incestueuse, la totale quoi ! Je me mets Ă sa place, quitte Ă changer de panoplie, autant tout changer en une seule scĂ©nario ? Il tient sur un ticket de mĂ©tro. Ce nâest pas si grave, on va se concentrer sur la forme. La forme ? De leeeeeennnnnttttts travelling avant et latĂ©raux, dans des dĂ©cors tout droits sortis de Derb Omar. Pour ceux qui ne savent pas ce quâest Derb Omar, câest un quartier de Casablanca oĂč lâon peut acheter tous les meubles, tapisseries, Ă©lĂ©ments de dĂ©cor que lâon trouve dans Only God Forgives, du brillant, du dorĂ©, du moche quoiâŠLâesthĂ©tique du film, jâai rarement vu quelque chose de plus laidâŠcâest vulgaire, clinquant, Ă©clairĂ© au nĂ©on 5 mns ça va, ça file la gerbe. Il parait que Gatsby câest pireâŠje nâavais pas lâintention dâaller voir le Baz Luhrmann, mais je vais peut ĂȘtre y aller pour confirmerâŠet bĂ©nie soit la carte UGC pour vĂ©rifier ce genre de problĂšme de ce film câest que Refn, le rĂ©alisateur, se prend super au sĂ©rieux, et perso, moi je ne marche pas. Chaque plan est un concentrĂ© de mauvais goĂ»t, et Ă la longue ce film mâa foutu sur les nerfs. Il parait quâil a Ă©tĂ© sifflĂ© Ă Cannes Ă la projo de ce matin, mais oui je sais, ça ne veut rien dire. Filmer Ryan Gosling en looser impuissant et taiseux, dont les dialogues tiennent sur le verso du mĂȘme ticket de mĂ©tro citĂ© plus haut, je veux bien, mais avec un minimum de fond, avec un peu de psychologie, allez avec un chouia de talent, et pas comme un mauvais clip de PsyâŠ.Ah ah ah, câest dĂ©diĂ© Ă Jodorowsky au faitâŠah ah ah !!! Ca a Ă©tĂ© une sĂ©ance hor-ri-ble ! AprĂšs Drive », dure est la chute, profond est lâennui, lourde est ma colĂšre. Je ne recommande absolument pas. Nous revoilĂ plongĂ© avec Nicolas winding Refn et Ryan Gosling dans ce qui ne semble pas ĂȘtre un rĂȘve cette fois ci, comme l'Ă©tait Drive, mais plutĂŽt... un cauchemar ! Un vĂ©ritable cauchemar, effrayant, violent, mystique,... Ainsi, le duo de Refn et Gosling continue son pĂ©riple dans le silence cauchemardesque de Only God forgives, un film oĂč la violence et le chaos semblent rĂ©gner, un film oĂč un gangster impuissant et soumis Ă sa mĂšre cherche Ă affronter un personnage mystifiĂ©, un policier thaĂŻlandais Ă l'image d'un Dieu ou du Diable afin de venger son frĂšre sauvagement assassinĂ© la sauvagerie est bien prĂ©sente dans ce film. Le film orchestrĂ© par une mise en scĂšne subliminale et sublime laisse place Ă un esthĂ©tisme hypnotisant, une bande son planante oĂč les bruits et dialogues disparaissent, oĂč seul la musique planante de Cliff Martinez semble accompagner cette Ă©trange ascension vers ce qui nous parait ĂȘtre l'enfer... Le film, trĂšs sombre, est desservie par un casting de haute gamme. En plus de Kristin scott Thomas, impressionnante dans son rĂŽle de sorciĂšre terrifiante elle en mĂ©riterait le prix d'interprĂ©tation fĂ©minine Ă Cannes, Vithaya Pansringarm est fascinant dans son rĂŽle de policier qui se prend pour Dieu, un ange de la vengeance qui punit et pourchasse les truands de la citĂ© de Bangkok Ă l'aide de son sabre. Le spirituel, le mysticisme sont au rendez vous. Le film nous rappelle Valhalla Rising le guerrier silencieux du mĂȘme rĂ©alisateur, ainsi que Alejandro Jordorowsky dont le film est dĂ©diĂ©, Gaspar NoĂ© son amie, David Lynch, Stanley Kubrick, Luis Bunuel... Un film transcendant, sans limites et original qui nous fait vivre une vĂ©ritable expĂ©rience sensorielle ! Les meilleurs films de tous les temps Meilleurs films Meilleurs films selon la presse
OnlyGod Forgives - Nicolas Winding Refn - Clip n°3 (VOSTFR/HD) 6né'Web. 2:06. MY LIFE DIRECTED Trailer ( Nicolas Winding Refn shooting Only God Forgives) Fresh Movie
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Encoreun film coup de poing ? AprĂšs lâĂ©norme succĂšs de Drive (Prix de la mise en scĂšne 2011 Ă Cannes), Ryan Gosling retrouve Nicolas Winding Refn pour « Only God Forgives ».Cette fois, Ryan incarne un gĂ©rant de club de boxe Ă Bangkok /trafiquant de drogue. La bande annonce dâOnly God Forgives promettait Ă nouveau de lâultra-violence esthĂ©tisante et un
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Chaquejour jusquâĂ lâouverture du 66e Festival de Cannes, le 15 mai prochain, la rĂ©daction de Paris Match vous parlera des films les plus attendus du rendez-vous cinĂ©phile. Aujourdâhui
Le 29/04/2013 Ă 1001 Par AprĂšs la bande-annonce, dĂ©couvrez six minutes d'Only God Forgives en streaming VOST, via trois extraits du film qui ont dĂ©boulĂ© sur la toile ce week-end. Trois vidĂ©os qui nous prĂ©sentent un peu l'ambiance trĂšs particuliĂšre de ce long-mĂ©trage qui semble se positionner dans la droite lignĂ©e de Drive, le prĂ©cĂ©dent film de Nicolas Winding Refn. MĂȘme personnage taciturne, mĂȘmes dĂ©cors urbains nocturnes, mĂȘme mise en scĂšne ultra lĂ©chĂ©e ... Autant de qualitĂ©s qui devraient sĂ©duire le jury du prochain Festival de Cannes, oĂč Only God Forgives apparaĂźt comme l'un des grands favoris. Trois extraits envoutants pour Only God ForgivesOn rappelle que dans Only God Forgives, Ryan Gosling incarne un homme qui vit en exil Ă Bangkok oĂč il dirige un club de boxe thaĂŻlandaise servant Ă des opĂ©rations de contrebande et au trafic de drogue. Quand Billy, le frĂšre de Julian est tuĂ©, sa mĂšre, Jenna Kristin Scott Thomas, arrive dans la ville pour rapatrier le corps. Elle veut le venger et force Julian Ă trouver lâassassin. Les contacts de Julian dans la criminalitĂ© le conduisent directement chez LâAnge de la Vengeance Vithaya Pansringarm, un officier de police Ă la retraite qui connait tout et est Ă la fois juge et bourreau. Jenna demande que Julian tue LâAnge de la Vengeance, un acte qui va lui couter cher... Sortie prĂ©vue en France le 22 mai prochain.
Regardezla bande annonce du film Only God Forgives (Only God Forgives Bande-annonce (2) VO). Only God Forgives, un film de Nicolas Winding Refn
Mondo-mĂštre Carte dâidentitĂ© Nom Only God Forgives PĂšre Nicolas Winding Refn Livret de famille Ryan Gosling Julian, Kristin Scott Thomas Crystal, Vithaya Pansringarm Chang, Tom Burke Billy⊠Date de naissance 2013 NationalitĂ© France, Danemark Taille/Poids 1h30 â 4,8 millions $ Signes particuliers + Brillant dans lâidĂ©e soutenant un arc narratif dramatico-psychologique existentialiste, extrĂȘmement courageux dans le contrepied inĂ©dit quâil tente et magistral dans sa plastique façonnĂ©e aux symbolismes. Only God Forgives propose une antithĂšse au cinĂ©ma classique dĂ©fiant les conventions pour Ă©lever le spectateur en faisant appel Ă son intelligence. Signes particuliers - Le rĂ©sultat est trop dĂ©routant pour convaincre en plus de manquer dâĂ©motion, sorte dâexercice de style narratif auteurisant figĂ© et couchĂ© sur papier glacĂ© avec lâĂ©talage complaisant de la technique dâun Refn trop extrĂȘme dâautant que dans le fond. Reste un film ambitieux mais sâappuyant sur une psychologie faussement fine pour illustrer un rĂ©cit redondant. QUAND REFN SâEXPRIME DANS LE CONTREPIED ABSOLU. GĂNIE OU ESCROQUERIE ? RĂ©sumĂ© Suite au meurtre de son frĂšre par un pĂšre revanchard aprĂšs le viol et la mise Ă mort cruelle de sa fille, Julian voit dĂ©barquer en ThaĂŻlande sa mĂšre, chef mafieuse dâune organisation criminelle. Elle lui impose la lourde tĂąche dâaller rĂ©clamer vengeance auprĂšs dâun flic mystĂ©rieux et dangereux⊠Nouveau messie dâun cinĂ©ma total alliant formalisme exacerbĂ© sublime, rĂ©fĂ©rences ingĂ©nieusement assimilĂ©es et utilisĂ©es, symbolisme appelant Ă lâintelligence du spectateur au lieu de le tirer vers le bas et rĂ©cits torturĂ©s maĂźtrisĂ©s et millimĂ©trĂ©s, le danois Nicolas Winding Refn sâest imposĂ© en quelques films comme un gĂ©nie des temps modernes, prophĂšte en son art cherchant Ă Ă©lever le spectateur pour lâamener dans une dimension cinĂ©philique ambitieuse oĂč jamais il ne sera considĂ©rĂ© comme plus bĂȘte quâil nâest. La diversitĂ© de son cinĂ©ma conjuguĂ© Ă son talent infini, en a fait un authentique metteur en scĂšne parmi les plus passionnants Ă suivre. AprĂšs la rugueuse et impactante trilogie Pusher, aprĂšs le virtuose et dĂ©jantĂ© Bronson, aprĂšs lâenvoutant et expĂ©rimental Valhalla Rising ou lâhypnotisant rĂ©tro Drive, Refn passe cette fois Ă la radicalitĂ© avec un Only God Forgives dĂ©routant qui ne pourra laisser tiĂšde ou sans impression. Partisans ou dĂ©tracteurs, le dernier film du petit prodige divise clairement la critique comme le public, tĂ©moin son passage au Festival de Cannes 2013 oĂč il a dĂ©barquĂ© en grande pompe malgrĂ© lâabsence de son interprĂšte principal, probablement trop occupĂ© sur le tournage de son premier film en tant que rĂ©alisateur Ă la mesure de lâattente quâil suscitait depuis des mois. Nicolas Winding Refn retrouve sa muse avec le comĂ©dien chouchou dâHollywood, Ryan Gosling, acteur aussi talentueux que tombeur de ces dames qui endosse une fois de plus un costume dont il devient spĂ©cialiste, celui dâun personnage torturĂ© taciturne, ici faussement charismatique. Un Gosling qui vient remplacĂ© un Luke Evans initialement prĂ©vu, ce qui donne lieu au final Ă un choix aussi logique quâimprovisĂ© tant lâacteur semble ĂȘtre lâinterprĂšte idĂ©al pour matĂ©rialiser ce personnage de Julian et ses difficultĂ©s Ă exister et Ă se mouvoir dans le monde physique qui lâentoure et le hante en raison dâun mal-ĂȘtre qui fondera lâentiĂšre histoire dâun film prenant des allures de tragĂ©die freudienne. Et il nây pas que Julian qui est hantĂ© puisque câest Ă©galement le terme employĂ© par Refn pour qualifier un film dont le scĂ©nario avait Ă©tĂ© Ă©crit depuis longtemps et qui ne faisait que prendre de plus en plus de place dans son esprit. Le tournage aura Ă©tĂ© le seul moyen dâexorciser ce qui sâannonçait comme une brutale rĂ©flexion existentielle rĂ©solument ancrĂ© dans le drame malgrĂ© un univers prenant place dans le film de genre, Ă cheval sur plusieurs registres et inspirations, du thriller hard boiled au film de gangster et passant par le polar, le vigilante flick et le film de triades. Direction la ThaĂŻlande en compagnie de son comĂ©dien qui a dĂ» sâinitier aux arts martiaux, mais aussi de la classieuse Kristin Scott Thomas qui se glisse dans la peau dâune mĂšre mafieuse et du mĂ©connu Vithaya Pansringarm aperçu auparavant dans de petits ou seconds rĂŽles comme dans Largo Winch II ou la suite de Very Bad Trip, pour Only God Forgives, un film profondĂ©ment existentialiste et philosophique convoquant fortement Nietzsche notamment oĂč finalement tout sera dans le titre, sorte de rĂ©flexion ultra-ambitieuse sur les questionnements dâun homme qui nâa jamais trouvĂ© sa place dans un monde qui lâa vu naĂźtre avec des cartes faussĂ©es Ă la base ayant perturbĂ© sa construction mentale, le façonnant avec un dĂ©sespoir ressenti palpable Ă chaque instant et des handicaps psychologiques fragilisants et bloquants. Cet anti-hĂ©ros, câest Julian Gosling, fils dâune chef de gang international qui nâa jamais eu une grande considĂ©ration pour son second rejeton, lui prĂ©fĂ©rant son frĂšre aĂźnĂ© omniprĂ©sent et adulĂ© dans son cĆur. Ce dĂ©samour dâune mĂšre restera le traumatisme dâune existence complexĂ©e et inaboutie et donnera lieu Ă un anti-hĂ©ros paumĂ©, impuissant, instable et en errance Ă la recherche dâun quelque-chose dâinexpliquĂ© auquel il nâaura la rĂ©ponse quâen toute fin de film aprĂšs une trajectoire existentielle ancrĂ©e dans le renoncement le plus absolu et lâacceptation de son dĂ©sespoir. Nicolas Winding Refn aborde son mĂ©trage avec une radicalitĂ© perturbante, livrant un film prenant un contrepied extrĂȘmement courageux dans lâarc narratif soutenant tout son exercice. Film dâanti-vengeance par excellence, Only God Forgives ne sera pas le choc frontal attendu sur le dĂ©chaĂźnement dâun homme en quĂȘte de vengeance menant une croisade violente et brutale sur les responsables de la mort de son frĂšre afin dâassouvir les exigences de sa mĂšre, mais un profond drame humain intimiste et rĂ©flexif sur un homme troublĂ© qui va aller dans lâacceptation de ses maux pour trouver lâapaisement de son mal-ĂȘtre en sâabandonnant Ă une forme de croyance suprĂȘme dans le renoncement Ă une relation mĂšre-fils complexe et oedipienne. Et pour cela, il va devoir se confronter Ă un dieu purificateur fait homme, qui va nourrir sa trajectoire Ă©volutive. Les ambitions thĂ©matiques de Refn sur ce dernier travail sont Ă la fois passionnantes et dans le mĂȘme temps difficiles Ă atteindre. Le cinĂ©aste a visĂ© haut en voulant partir dâune idĂ©e philosophico-existentialiste quâil va nourrir dâun symbolisme plus fort que jamais, traitĂ© avec son style qui a fait sa renommĂ©e dâartiste plasticien, dominĂ© par des fulgurances esthĂ©tiques et une mise en scĂšne ultra-lĂ©chĂ©e renforçant la symbolique de chaque plan qui sâinscrivent tous dans un tout pas forcĂ©ment perceptible de premier abord, mais prenant du sens dans sa globalitĂ© lorsque les diffĂ©rentes sĂ©quences sâassemblent, interagissant les unes avec les autres, Ă la lumiĂšre dâune millimĂ©trisme » prodigieux oĂč rien nâest laissĂ© au hasard, du moindre cadrage au moindre Ă©clairage en passant par la moindre et rares ligne de dialogues dâun film silencieux » qui se refuse au sur-explicatif pour interpeler lâintelligence du spectateur en lui proposant toutes les clĂ©s de comprĂ©hension pour interprĂ©ter la psychĂ© et lâĂ©volution de son personnage. Le rĂ©sultat est peut-ĂȘtre abscons et pas facile Ă apprĂ©hender mais bel et bien le rĂ©sultat dâun travail de pensĂ©e monstre, oeuvrant dans une Ă©puration narrative radicale se concentrant sur lâaffect et la psychologie pour matĂ©rialiser un cheminement intĂ©rieur complexe. Les thĂ©matiques mises en perspective par Nicolas Winding Refn sont puissantes, lourdes, fortes, ambitieuses et donnent lieu Ă un film qui finalement a tout du gĂ©nie pur en soi sur un plan abstrait et dans ce quâil veut dire et mettre en exergue. Un film qui aurait pu ĂȘtre fascinant, envoutant, dĂ©mentiel dâautant quâil sâappuie pour se faire, sur des choix quasi-inĂ©dits de narration, hissant le spectateur vers le haut pour lui proposer un anti-divertissement facile, un film unique, singulier et en marge des codes et conventions traditionnelles, plus extrĂȘme encore quâun Valhalla Rising oĂč dĂ©jĂ Refn dĂ©tournait les codes classiques dâun genre. Câest dâailleurs ici que prend place Only God Forgives, Ă mi-chemin entre ce dernier film Ă©voquĂ© et le style quâil emploiera sur Drive. Film dâauteur dans la plus pure expression du terme, Only God Forgives ne donne jamais ce que le cinĂ©ma commercial classique donne, mais essaie de sâaventurer sur des terrains inĂ©dits en prenant des dĂ©cisions aussi radicales que courageuses. Lâexploit de rĂ©ussir le pari aurait Ă©tĂ© le triomphe absolu dâun artiste qui serait parvenu Ă conjuguer Ă lâexigence, la profondeur et le symbolisme chers Ă un Kubrick avec un film palpitant sur la forme sâessayant Ă renouveler le cinĂ©ma. Sauf que Refn y parvient dans la thĂ©orie mieux que dans la pratique oĂč plutĂŽt dans le fond plus que dans la forme mĂȘme si son sous-texte reste un peu de la psychologie de comptoir sur-imagĂ©e replonger dans le ventre de la mĂšre pour retourner Ă lâĂ©tat pur originel, la violence comme la traduction dâune psychĂ© mal aboutie, la faute Ă une mĂšre Ă lâamour soit ambigu pour un frĂšre, soit inexistant pour lâautre, lâimpuissance du hĂ©ros mis en image avec par la volontĂ© de plonger la main dans lâintĂ©rieur maternel. Car Only God Forgives est peut-ĂȘtre trop extrĂȘme et radical pour convaincre. Le cinĂ©aste fait preuve dâun maniĂ©risme Ă©puisant dans sa mise en scĂšne sur-lĂ©chĂ© Ă lâexcĂšs, emplissant chaque plan, chaque scĂšne, chaque sĂ©quence, de quantitĂ© de symbolisme alourdissant un rĂ©cit au final coincĂ© dans son idĂ©e gĂ©nĂ©rale et dans ses thĂ©matiques. Only God Forgives est un superbe objet mais un objet figĂ©, qui pour se conduire Ă bon port en suivant comme un ascĂšte les visĂ©es quâil sâest fixĂ©es, bascule dans lâindigeste du pire du cinĂ©ma dâauteur dans le mauvais sens du terme pompeux et pesant. On nâira pas jusquâĂ accuser Refn de prĂ©tention mĂȘme sil nâen est pas loin mais force est dâadmettre que lâobjet dĂ©routant quâil nous livre, est une pĂ©nible traversĂ©e Ă©puisante et difficile faisant abstraction du plaisir cinĂ©matographique pour se focaliser simplement et uniquement sur son postulat dâexistence. Le rĂ©sultat est un film seulement basĂ© sur une idĂ©e psychanalytique ultra-intellectualisĂ©e quâincarne tout un ensemble dâeffets de rhĂ©toriques et de dispositifs de mise en scĂšne mais qui ne dĂ©passera jamais ce stade pour se conjuguer Ă une histoire qui ne serait pas seulement apprĂ©ciable sous couvert de fascination pour une Ćuvre en marge. Refn frĂŽle lâauto-parodie de lui-mĂȘme en assommant le spectateur dâun film pesant, lent, tortueux, oĂč lâon est Ă la fois sous lâĂ©merveillement dâun artiste qui compose brillamment mais dont on connaissait dĂ©jĂ les capacitĂ©s sur ce registre et dans le mĂȘme temps rebutĂ© par un mĂ©trage trop dĂ©routant pour convaincre, manquant de gĂ©nĂ©rositĂ© pour tempĂ©rer la lourdeur de son dispositif visuel comme narratif. On ne pourra que voir les qualitĂ©s Ă©videntes dâun film qui, au-delĂ de la merveille plastique quâil est, est un brillant exercice refusant une forme de naturalisme visuel pour en accepter une autre plus narrative afin de dessiner un fond lourd de sens, mais lâabsence de charnel, y prĂ©fĂ©rant une ambiance fantomatique sans cesse rĂ©duite Ă ses questionnements, ne laisse au final entrevoir quâun film dĂ©plaisant et coincĂ© par sa structure idĂ©ologique qui le rend aussi rigide que froid et abscons. Refn ne parvient pas Ă judicieusement se tempĂ©rer dans sa façon de tout complexifier Ă lâextrĂȘme dans un film se baladant dans le labyrinthe dâune Ăąme humaine perdue et tombe dans la facilitĂ© » dâun cinĂ©ma qui applique de belles images sans cesse construites sur de la symbolique tout azimut Ă une idĂ©e dominante qui ne sâintĂšgre que bien mal dans un film de genre dont ne ressort que la partie dramatique Ă©crasant tout ce qui lâentoure. LâidĂ©e Ă©tait brillante mais la forme avec laquelle elle est retranscrite laisse une impression de long tunnel ironiquement de seulement 1h30 assommant rappelant le cinĂ©ma dâun Wong Kar-Wai, dâun David Lynch ou dâun Gaspard NoĂ©, quand il dĂ©nie au spectateur toute notion de plaisir pour seulement chercher Ă se positionner au-dessus de lui avec une pointe de prĂ©tention pour dĂ©verser sur lui toute son intelligence rĂ©flĂ©chie. On comprend bien pourtant que Refn ne nous regarde pas de haut mais veut nous tirer avec lui vers ce haut, mais lâexpĂ©rience auteurisante dĂ©sincarnĂ©e quâil propose souffre dâun terrible manque dâĂ©motion, de romanesque, de sĂ©duction et dâimmersion et dâempathie pour des personnages peu expressifs si ce nâest dans encore une fois lâidĂ©e » et la mĂ©taphore et encore. Only God Forgives est au final un film au ralenti sur papier glacĂ©, peu vivant, peu chaleureux, seulement rĂ©duit Ă ses prodigieux partis pris narratifs sous-tendant une idĂ©e intĂ©ressante et traitĂ©e avec un style qui a fait ses preuves et qui est resservi non sans une pointe de cynisme artificiel. Bande-annonce
Bandeannonce de Only God Forgives, un film de Nicolas Winding Refn avec Ryan Gosling, Kristin Scott Thomas et Gordon Brown sorti le 22 mai 2013 . Ce trailer de Only God Forgives présente le film en 1m37 : à Bangkok, Julian, qui a fui la justice américaine, dirige un club de boxe thaïlandaise servant de couverture à son trafic de drogue.
Only God Forgives » est la derniĂšre Ćuvre de Nicolas Winding Refn, dans lequel joue lâexcellent Ryan Gosling. Ce nouveau film qui sortira le 22 mai en France vient de prĂ©senter deux bandes-annonces bientĂŽt cultes AprĂšs Drive et The Place beyond the Pines, Ryan Gosling revient dans un thriller agressif qui sâannonce dĂ©jĂ comme lâun des plus grands succĂšs de 2013. Il interprĂšte le rĂŽle de Julian, un AmĂ©ricain poursuivi par la justice de son pays, qui sâest rĂ©fugiĂ© Ă Bangkok. Ce personnage principal y dirige un club de boxe thaĂŻlandaise et Ă©volue dans un quotidien enclin Ă la violence. LâĂ©lĂ©ment perturbateur son frĂšre Billy sâest fait exĂ©cuter pour avoir sauvagement assassinĂ© une prostituĂ©e ; sa mĂšre rĂ©clame vengeance. Sâen suit un duel entre Julian et Chang, un policier reconnu par sa profession. Only God Forgives sĂ©lectionnĂ© Ă Cannes Lâaffiche colorĂ©e fait rĂ©fĂ©rence Ă lâambiance nocturne des capitales asiatiques, et rappelle ainsi celle de lâexcellent Enter the Void de Gaspard NoĂ©. Concernant le titre Only God Forgives, Nicolas Winding Refn aurait pu sâinspirer du livre de Nietzsche nommĂ© Humain, trop humain en voulant montrer les faiblesses des Hommes et leur incapacitĂ© au pardon rĂ©el, donc leur incapacitĂ© dâaccĂ©der Ă la perfection. ComposĂ© dâun casting hors pair avec le fameux Ryan Gosling, une Kristin Scott-Thomas mĂ©connaissable et Vitaya Pansringarm, Only God Forgives est dores et dĂ©jĂ sĂ©lectionnĂ© au Festival de Cannes et se rĂ©vĂšle ĂȘtre lâun des films les plus attendus de la Croisette. En attendant, le rĂ©alisateur Nicolas Winding Refn a concoctĂ© deux bandes-annonces, une en VO et lâautre en VOST Ă la fois violents et crus, ces teasers nous dĂ©voilent une ambiance sombre, tendue et chargĂ©e en rebondissements. DĂ©couvrez les deux bandes-annonces choc, en VO et en VOST, de Only God Forgives sur MCE ONLY GOD FORGIVES â Bande Annonce VOSTF â En salles le 22 mai from LE PUBLIC SYSTEME CINEMA on Vimeo. Manon Monmirel Tags bande-annonce - Bangkok - cannes - combat - culture - festival de cannes - film - la Croisette - ma chaĂźne Ă©tudiante - mce - mce tv - meurtre - ryan gosling - succĂšs - thaĂŻlande - vengeance - violence
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