PrĂ©cĂ©dent60 616263 64 Suivant Chambre avec Vue : Ensemble Romantique de Bretagne. Musique Fouesnant 29170 Le 07/07/2021 Harmonie du soir Dans le cadre de la programmation Chambre avec Vue (un concert de musique classique tous les mercredis au sein de la chapelle Saint-GuĂ©nolĂ© Ă  Beg-Meil) L’Ensemble Romantique de Bretagne rĂ©unit douze instrumentistes La musique andine est connue Ă  travers le monde. La flĂ»te de pan et la quena, 2 instruments typiquement andins offrent tous deux le son typique des montagnes de l’AmĂ©rique du Sud. La flĂ»te de pan, elle, offre un son indigĂšne et la quena un son joyeux et enjouĂ©. Je suis certain que vous connaissez des airs andins, Ă  commencer par la trĂšs trop! connu El condor pasa »  quoi? Vous ne la connaissez pas? Je ne vous crois pas! Que joue le sympathique Bolivien Ă  la station de mĂ©tro Berri-UQÀM? Ou cet autre pĂ©ruvien prĂšs de Time Square, New York? Probablement El Condor pasa. Qu’est-ce que la flĂ»te de pan? Si je vous pose la question Ă  quoi pensez-vous spontanĂ©ment lorsque je vous dis PĂ©rou »? Beaucoup d’entre vous vont me rĂ©pondre lama, flĂ»te de Pan et Machu Picchu. La flĂ»te de pan ou zampoña est certes l’instrument le plus fortement associĂ© au PĂ©rou. Il est ancien et composĂ© d’un ensemble de tuyaux sonores assemblĂ©s. Il en existe une grande variĂ©tĂ©, certaines fabriquĂ©es Ă  partir de bambou ou de canne gĂ©ante. Le saviez-vous? Le succĂšs brĂ©silien de 1989 La lambada » Ă©tait en fait une copie, plagiĂ©e du groupe bolivien Los Kjarkas. La version originale Ă©tait jouĂ©e Ă  la flute de pan. C’était de loin la meilleure Ă  mon avis. Admirez un peu la diffĂ©rence
 ok je le concĂšde, le vidĂ©oclip du groupe Kamoa Ă©tait franchement bien VidĂ©o de la Lambada VidĂ©o de Los Kjarkas Qu’est-ce que la flute Quena? La flĂ»te Quena La flĂ»te quena serait jouĂ©e dans les pays andins depuis plus de 2000 ans. Elle est faite traditionnellement en roseau de l’Amazonie, on en trouve aussi en os non, nous n’en avons pas!, pierre, terre cuite et, de nos jours, en bois, mĂ©tal ou plastique. Il en existe plusieurs formats; la quenilla plus petite, voir notre photo ci-dessus est celle que nous offrons prĂ©sentement. Des joueurs de flĂ»te de pan sur l’üle Taquile lac Titicaca Lors de mon dernier sĂ©jour au PĂ©rou Ă  l’étĂ© 2009, nous avons ramenĂ© en guise de souvenir une superbe flĂ»te Quena. C’est un instrument Ă  vent difficile Ă  maĂźtriser. Cependant, une fois qu’on y parvient, il en Ă©mane une mĂ©lodie joyeuse. Pour notre part, notre quena constitue un Ă©lĂ©ment dĂ©coratif plutĂŽt joli. Nous avons abandonnĂ© l’idĂ©e de jouer des chansons de la montagne. Commentsouffler dans une flĂ»te Ă  bec? Soufflez dans le bec de votre flute pour vous faire une idĂ©e de la sonoritĂ©. SOUFFLEZ DOUCEMENT. Comme si vous souffliez pour faire des bulles de savon. Pour un dĂ©butant, la premiĂšre technique importante Ă  apprendre est celle du souffle, il faut souffler doucement et le flux d’air doit ĂȘtre TĂ©lĂ©charger l'article TĂ©lĂ©charger l'article Le bambou a Ă©tĂ© utilisĂ© depuis longtemps par des cultures indigĂšnes pour fabriquer de nombreuses choses, des huttes jusqu’aux moulins Ă  eau. Puisque c’est une espĂšce trĂšs polyvalente et rĂ©sistante, elle peut ĂȘtre utilisĂ©e pour presque n’importe quoi. Cela inclut aussi la confection d’instruments de musique. De nos jours, on continue Ă  s’en servir pour de nombreuses choses, par exemple pour le revĂȘtement des sols, certains matĂ©riaux et mĂȘme le papier. Lorsque vous le taillez correctement, il peut aussi produire de jolies notes de musique. 1Procurez-vous le matĂ©riel. Pour fabriquer une flute en bambou, vous allez avoir besoin d’une perceuse, d’une foreuse rotative de type Dremel et de ses embouts. Vous allez aussi avoir besoin d’une ponceuse Ă©lectrique, de ruban adhĂ©sif, d’une scie, d’une rĂšgle ou d’un mĂštre et d’un cutteur ou d’un couteau tranchant. Vous devriez pouvoir trouver tous ces outils dans la plupart des magasins de bricolage. 2 Creusez le bambou. Évidemment, vous allez avoir besoin d’une tige de bambou et vous ne devez pas toujours aller l’acheter. MĂȘme si cette plante n’est pas native de votre rĂ©gion, vous pouvez parfois en trouver sur le bord de la route, car elle a tendance Ă  s’installer et Ă  se dĂ©velopper un peu partout. Cependant, si vous n’arrivez pas en trouver Ă  l’état naturel, rendez-vous dans un magasin de bricolage et posez la question. Jetez aussi un Ɠil dans les pages jaunes. Les magasins qui vendent des revĂȘtements de sol proposent parfois du bambou qu’ils se font livrer sous forme de tiges dont vous pourriez aussi vous servir [1] . 3 Choisissez une plante de qualitĂ©. Lorsque vous choisissez votre bambou, vous devez vous assurer qu’il a un diamĂštre d’environ 2 cm. Les bambous aux parois plus fines d’environ 3 mm produiront aussi les meilleurs sons. Essayez aussi de trouver une tige prĂȘte qui n’est pas fendue. Elle ne doit pas ĂȘtre trĂšs flexible et elle ne doit pas prĂ©senter de fissures, d’accrocs, d’échardes ou de trous [2] . Assurez-vous qu’il possĂšde au moins un nƓud, une partie de la tige pleine au lieu d’ĂȘtre creuse comme le reste de la plante. Vous le repĂšrerez, car il ressemble Ă  une sorte d’anneau qui joint deux parties creuses. Le nƓud Ă  l’extrĂ©mitĂ© de la flute va devenir ce qu’on appelle le bouchon ». Il doit ĂȘtre lisse et sans trou sur l’intĂ©rieur ou l’extĂ©rieur pour que la flute produise un ton appropriĂ© [3] . PublicitĂ© 1 Retirez les branches. Utilisez une scie si nĂ©cessaire. Vous devez aussi poncer les nƓuds Ă  l’endroit oĂč vous avez coupĂ© la plante. Si vous en avez une, vous pouvez utiliser une ponceuse Ă©lectrique, cela va beaucoup plus vite que de poncer Ă  la tige que vous avez choisie va probablement avoir plusieurs nƓuds. Si elle est longue, choisissez la partie sur laquelle vous allez travailler et poncez-la pour ne pas avoir Ă  poncer toute la longueur du bambou, ce qui serait inutile. 2 Choisissez la taille selon la tonalitĂ©. La longueur de la flute va dĂ©terminer la tonalitĂ© que vous pouvez jouer. Si vous voulez qu’elle ait une tonalitĂ© de la, dĂ©coupez-la sur une longueur de 35 cm. Pour une tonalitĂ© de fa, dĂ©coupez-la sur 45 cm et pour une tonalitĂ© de rĂ©, sur 55 cm. Choisissez une partie du bambou oĂč les nƓuds sont Ă©loignĂ©s les uns des autres de moitiĂ© par rapport Ă  la longueur que vous avez choisie. Par exemple si vous voulez une flute de 35 cm, les nƓuds devraient ĂȘtre espacĂ©s les uns des autres d’environ 17 cm. En d’autres termes, il devrait y avoir un petit peu plus de 17 cm de tube entre chaque nƓud. Votre but est de couper la tige pour qu’il reste un nƓud Ă  la fin et un autre plus ou moins au milieu. Essayez de faire de votre mieux pour garder ces deux nƓuds Ă  ces emplacements. Enroulez du ruban adhĂ©sif autour de la zone que vous voulez couper, puis utilisez votre scie pour le faire. Le ruban adhĂ©sif permet d’éviter que le bambou se craquĂšle. DĂ©coupez hors du nƓud. Ne coupez pas au travers. 3Choisissez le nƓud qui va devenir le bouchon. Choisissez la partie du bambou avec un nƓud prĂšs du bout pour en faire le bouchon. Ensuite, mesurez 2 cm Ă  partir de ce dernier et faites une marque au crayon Ă  cet endroit-lĂ . La zone que vous venez de dĂ©limiter est appelĂ©e le bouchon de la flute. L’embouchure la partie dans laquelle vous soufflez ne va pas se trouver trĂšs loin de lĂ . Ne faites pas de coupes dans cette zone. 4VĂ©rifiez la prĂ©sence de trous. Examinez le nƓud que vous avez choisi pour faire office de bouchon et vĂ©rifiez qu’il n’y a pas de trous. S’il y en a, la tonalitĂ© de la flute ne va pas ĂȘtre bonne. 5 Cassez les nƓuds solides. Comme cela a Ă©tĂ© mentionnĂ© plus haut, la partie interne des nƓuds est solide, elle n’est pas creuse comme le reste du tube. Ainsi, vous allez devoir casser tous les nƓuds Ă  l’exception de celui qui se trouve tout au bout et qui sert de bouchon. Vous pouvez utiliser un marteau et un burin pour y arriver. Enfoncez le burin ou un autre outil pointu contre le nƓud Ă  l’intĂ©rieur du tube, puis tapez dessus avec le marteau. Vous allez le casser petit Ă  pouvez aussi le bruler avec un tisonnier chaud, mais la mĂ©thode la plus sure est probablement de creuser des trous dedans avec un objet pointu. 6Nettoyez l’intĂ©rieur de la flute. Enroulez du papier de verre autour d’une tige d’environ 50 cm de long et faites-le tenir avec du ruban adhĂ©sif. Frottez-la ensuite contre l’intĂ©rieur du bambou pour lisser les aspĂ©ritĂ©s. Poncez aussi l’emplacement des nƓuds pour que la surface soit la plus lisse possible. PublicitĂ© 1Mesurez l’épaisseur de la paroi. Maintenant que le bambou est ouvert, vous pouvez voir l’épaisseur de la paroi, car vous allez en avoir besoin pour calculer le diamĂštre de l’embouchure, le trou oĂč vous allez souffler. Prenez votre rĂšgle et mesurez l’épaisseur en millimĂštres. Ensuite, gardez vos notes pour plus tard. 2 Mesurez l’emplacement exact de l’embouchure. Elle doit ĂȘtre au-dessus du bouchon le nƓud que vous avez gardĂ© au bout Ă  une distance Ă©gale Ă  celle du diamĂštre. Par exemple, si le diamĂštre de la tige est de 8 cm, vous devez mesurer 8 cm en partant du bouchon. Faites-y une marque, ce sera le centre de l’ diamĂštre correspond Ă  la longueur d’un cercle. 3 Calculez le diamĂštre de l’embouchure. Maintenant, vous devez trouver la largeur de l’embouchure, car celle-ci va faire une diffĂ©rence dans le son que la flute va produire. Utilisez un calculateur spĂ©cial comme Flutomat pour trouver ces mesures Ă  votre place. Entrez les mesures du diamĂštre interne de la flute et de l’épaisseur des parois. Ensuite, choisissez la tonalitĂ© de votre instrument. Si vous l’avez coupĂ©e sur une certaine longueur pour une certaine tonalitĂ©, vous pouvez sauter cette Ă©tape. L’application va calculer le diamĂštre de l’embouchure et des autres trous sur une gamme occidentale Ă  sept notes. Écrivez le diamĂštre de chacun des trous [4] . Par exemple, en admettant que le diamĂštre de l’embouchure soit de 10 mm, selon le calculateur, vous devez donner les diamĂštres suivants aux trous de la flute 8 mm, 8,5 mm, 9 mm, 7 mm, 9,5 mm, 10 mm, 5,5 mm. 4Mesurez la longueur entre les trous. Utilisez le calculateur qui vous permet aussi de connaitre l’espace entre les bords de chaque trou et l’ouverture de la flute. Il vous donnera les mesures pour la distance entre les trous en partant de l’embouchure. Faites alors une marque sur l’emplacement de chaque trou pour vous assurer qu’ils rentrent tous sur la flute. Une fois que toutes les mesures semblent correctes et que tout semble dans l’ordre, vous pouvez commencer Ă  percer. 5 Maintenez la tige sur un Ă©tau. Commencez Ă  percer l’embouchure. Utilisez un Ă©tau Ă  bois pour la faire tenir. Ensuite, tournez l’embouchure vers le haut et commencez Ă  percer avec une mĂšche de 2 mm lĂ  oĂč vous avez fait la marque pour le premier trou. Une fois que vous avez fait un petit trou avec la mĂšche, passez Ă  une mĂšche de 8 mm. Augmentez petit Ă  petit la taille de la mĂšche jusqu’à ce que vous arriviez Ă  un diamĂštre de mĂšche qui correspond au diamĂštre du trou que vous voulez. Par exemple, si vous voulez une embouchure de 10 mm, augmentez la taille de la mĂšche petit Ă  petit jusqu’à ce que vous arriviez Ă  une mĂšche de 10 mm qui va percer le trou que vous percez, vous devez tenir la mĂšche perpendiculaire Ă  la tige sans trembler. Si vous la tenez Ă  un certain angle ou si vous tremblez pendant le perçage, vous pourriez percer un trou qui n’est pas adaptĂ© ou vous pourriez craquer le bambou. Percez d’une main ferme tout en faisant attention Ă  ce que vous faites. 6Poncez le trou. Utilisez une Dremel ou un outil similaire pour lisser les bords du trou. Installez l’embout de ponçage sur la Dremel. Utilisez-en un avec du papier de verre d’un calibre moyen. Touchez le papier pour le vĂ©rifier. Plus il est rugueux, plus il aura d’aspĂ©ritĂ©s. Poncez doucement le trou avec la Dremel, puis utilisez ensuite un papier de verre plus lisse en faisant attention de ne pas changer la taille ou la forme du trou. 7Soufflez dans l’embouchure. Vous devez la tester pour vous assurer d’obtenir un son de flute mĂ©lodieux. Si vous devez y faire des ajustements, poncez le bord externe de l’embouchure avec le papier de verre avec un petit angle, mais seulement si vous pensez que vous devez l’ajuster. Si le son vous parait juste, il vaudrait mieux que vous ne preniez pas de risques et que vous ne fassiez pas d’ajustements. 8 VĂ©rifiez les marques pour les trous. Assurez-vous qu’elles sont au bon endroit par rapport Ă  l’embouchure. Le calculateur du Flutomat vous a donnĂ© l’espace entre chacun d’entre eux. Sachez que ces mesures ne se font pas Ă  partir du milieu du trou, mais de son extrĂ©mitĂ©. Vous allez devoir creuser le trou Ă  une distance de la marque que vous avez faite, qui correspond au rayon du trou. C’est lĂ  oĂč se trouve le milieu du trou et oĂč vous devez percer. Ensuite, vous devez le percer comme vous l’avez fait pour l’embouchure. Assurez-vous que les trous sont bien marquĂ©s sur une ligne droite. Percez en utilisant des mĂšches de plus en plus larges, ce qui signifie que vous commencez avec un petit trou. Ensuite, augmentez lĂ©gĂšrement la taille des mĂšches que vous utilisez pour en arriver Ă  une qui va avoir la bonne taille. Certaines parties du bambou pourraient ĂȘtre plus fines, par exemple lĂ  oĂč il y avait une branche. Faites alors attention pendant que vous percez. Si vous devez percer un trou par-dessus un nƓud, la paroi va ĂȘtre plus Ă©paisse. Prenez votre temps et allez-y lentement. 9Nettoyez l’intĂ©rieur des trous. Prenez votre Dremel et poncez les bords du trou pour qu’ils soient bien lisses. Si vous avez peur de faire une erreur ou de trop poncer, utilisez une lime. Elle est parfaite pour les petits trous. Une fois que vous les avez nettoyĂ©s, vous ĂȘtes prĂȘt Ă  jouer. PublicitĂ© ÉlĂ©ments nĂ©cessaires Une tige de bambou d’un diamĂštre intĂ©rieur de 2 Ă  3 cm Une perceuse Plusieurs mĂšches de diamĂštres allant de 2 mm Ă  15 mm Une foreuse rotative de type Dremel Des accessoires pour la foreuse, par exemple une roue Ă  dĂ©couper et diffĂ©rents embouts pour poncer Une ponceuse Ă©lectrique Du papier de verre pour la ponceuse, d’un calibre moyen Ă  fin Un couteau tranchant ou un cutteur Du ruban adhĂ©sif Un mĂštre, une rĂšgle ou un compas facultatif Un marqueur ou un stylo Une rĂšgle ou du ruban adhĂ©sif Une tige en bois de 50 cm Suffisamment de papier de verre pour l’enrouler autour de la tige Une lime facultatif Du papier de verre de calibre moyen Du papier de verre fin facultatif Conseils Poncez dans la mĂȘme direction au lieu de poncer d’avant en arriĂšre pour Ă©viter de fendre le bambou. Maintenez la tige avec un Ă©tau pour qu’elle ne bouge pas pendant que vous percez. Appuyez avec la mĂȘme force pendant que vous percez pour obtenir des trous nets et Ă©vitez de fendre le matĂ©riau. Mettez du ruban adhĂ©sif sur les points oĂč vous allez percer pour Ă©viter de fendre le bambou pendant que vous le percez. PublicitĂ© Avertissements Assurez-vous qu’il est bien maintenu en place pendant que vous le coupez. S’il bouge, vous pourriez vous blesser ou couper une partie de la tige que vous ne vouliez pas couper. Faites attention en utilisant la scie. Vous ne voudriez pas vous blesser. Si vous avez moins de treize ans, vous ne devriez fabriquer votre flute que sous la surveillance d’un adulte. PublicitĂ© À propos de ce wikiHow Cette page a Ă©tĂ© consultĂ©e 68 401 fois. Cet article vous a-t-il Ă©tĂ© utile ? Dansce processus, les musiques ont subi d’importantes transformations esthĂ©tiques, comme l’incorporation de parties qui crĂ©ent une harmonie de tierces et de sixtes (Turino 1990) ou l’utilisation de toutes sortes de recours expressifs du genre vibrato, ainsi que des techniques de souffle trĂšs sophistiquĂ©es (Cachau-Herreillat 1993 : 68). En outre, un rĂ©pertoire d’origine
Bonjour Ă  tous, J'ai hĂ©ritĂ© d'une flĂ»te de pan de mes grands parents, que je garde depuis un certain temps en dĂ©co. Et puis, j'ai voulu essayer, et ça m'a plu. J'arrive Ă  peu prĂšs Ă  souffler dedans, mais certaines notes sont difficiles Ă  avoir, notament les plus graves. Le plus Ă©trange, c'est que certaines notes sont fausses... Entre une aigue et une plus grave, il y en a encore une plus aigue, ou deux notes sont presques identiques. Je possĂšde une flĂ»te de pan comme celle-ci Quelqu'un pourrait m'aider soul=plait? Merci d'avance![ DerniĂšre Ă©dition du message le 30/11/-0001 Ă  000000 ] Suivre par email gillesmilleNouvel AFfiliĂ©Bonjour, Il s'agit d'un naĂŻ flĂ»te de Pan de la tradition roumaine, probablement une alto en sol. La succession des notes Ă  obtenir dans ce cas sera sol, la si do rĂ© mi fa sol, etc gamme de sol majeur. Mais il est aussi possible que la note de dĂ©part la plus grave soit une autre note qu'un sol on trouve parfois des naĂŻs qui dĂ©butent sur un si... et j'en ai mĂȘme eu un qui dĂ©butait sur un la, mais c'est plutĂŽt rare.... Donc il faut vĂ©rifier que cette premiĂšre note est un bien un sol... Un tuyau de sol a une profondeur de 20 cm environ, alors qu'un si est profond de 16 cm. Dans tous les cas, l'Ă©chelle des notes sera celle annoncĂ©e plus haut gamme de sol majeur. Il y a pour boucher le tuyau Ă  son extrĂ©mitĂ© un bouchon en bois collĂ©, lequel est recouvert de cire. L'accord prĂ©cis est rĂ©alisĂ© en ajustant la hauteur de la cire. La hauteur prĂ©cise de la note dĂ©pend essentiellement de la longueur du tuyau, mais aussi de son diamĂštre, ce qui ne permet pas de donner des longueurs pour rĂ©aliser l'accord... Autrement dit, l'accord n'est jamais fait par calcul mais par essai et correction en utilisant un accordeur assez prĂ©cis et faible. Il est vraisemblable que la cire a sĂ©chĂ©e durant ces annĂ©es sans entretien... La premiĂšre chose Ă  faire est de la re-tasser soigneusement au fond. Cela devrait arranger le plus grand nombre des tuyaux. Si la cire au fond semble cĂ©der sous la pression cela sera plus compliquĂ© puisqu'alors cela signifie que c'est le bouchon collĂ© qui est dĂ©collĂ©... dans ce cas, il faut enlever la cire complĂštement, recoller le bouchon Cyanolite et remettre la cire. Si cela ne suffit pas, il est possible que le tuyau soit fendu... Il est alors toujours possible de la restaurer, mais cela devient donc de plus en plus difficile... Ci-dessous des photos d'outils pour rĂ©aliser l'accord... Bon courage ! Ă©dition En relisant attentivement votre post, je vois que vous dites qu'il s'agit d'une flĂ»te de Pan comme celle-ci... Les infos sur la tonalitĂ© et l'Ă©chelle ne valent que si elle est vraiment identique Ă  celle-ci...- "J'ai Ă©tĂ© invitĂ© Ă  la fĂȘte de la vie et j'ai dansĂ© tant que j'ai pu" R. Tagore[ DerniĂšre Ă©dition du message le 15/02/2012 Ă  085559 ]megameuhNouvel AFfiliĂ©Bonjour, Merci beaucoup pour cette rĂ©ponse! Finalement, ma flĂ»te comporte 23 tubes. Je ferais peut-ĂȘtre une photo ce soir. J'ai regardĂ© au fond de quelques tubes, et il me semble en effet voir de la cire complĂštement dĂ©ssechĂ©e et craquelĂ©e. Je regarderai tout Ă  l'heure les liens que vous m'avez passĂ©. J'Ă©diterai le post ce soir[ DerniĂšre Ă©dition du message le 30/11/-0001 Ă  000000 ] < Liste des sujets Suivre par email Charte Liste des modĂ©rateurs
Commentfaire une flĂ»te de pan. Les flĂ»tes de pan sont des instruments Ă  vent qui produisent un son doux et mĂ©lodieux. Ils ont ce nom parce qu`ils sont composĂ©s d`une sĂ©rie de flĂ»tes qui sont soufflĂ©es pour produire un son. Beaucoup de gens ne se rendent pas compte que ces flĂ»tes sont l`un des rares instruments de musique qui peuvent ĂȘtre facilement fabriquĂ©s Ă  la maison.
PublicitĂ© Comme pour le chant, la respiration du flĂ»tiste doit ĂȘtre la respiration dite L'inspiration se fait par diaphragme se contracte et pousse le ventre vers l' en rĂ©sulte que les poumons se L'expiration se fait par diaphragme se relĂąche et les muscles abdominaux poussent le ventre vers l' en rĂ©sulte que les poumons se ne pas surtout faire Il ne faut pas monter les Ă©paules ni gonfler le respiration abdominale ne doit pas ĂȘtre effectuĂ©e en forçant musculairement, elle doit ĂȘtre naturelle et ne faut pas gonfler les respirer ?Il y a certaines Ă©vidences pour savoir oĂč et quand respirer Évitez de respirer quand il n'y a pas assez de temps pour le faire entre deux croches par exemple.Respirez en fin de si il y a le signe de respiration petite virgule en haut de la portĂ©e.Soyez logique et respectez la structure de la phrase de respirationJ'ai la tĂȘte qui tourneSi vous avez la tĂȘte qui tourne en jouant de la flĂ»te Ă  bec ou traversiĂšre, alors je vous conseille de consulter au minimum un mĂ©decin gĂ©nĂ©raliste, car ce sont deux instruments qui ne demandent pas beaucoup de pression interne pour jouer contrairement aux instruments de la famille des cuivres par exemple.Je ne peut que vous conseiller d'aller consulter un mĂ©decin ou un spĂ©cialiste des voies mal Ă  la tĂȘteIdem ! Ce n'est pas normal et comme je suis un peu alarmiste par prĂ©vention, cela peut ne pas ĂȘtre anodin. Je vous recommande plus que vivement d'aller consulter en premier lieu un mĂ©decin gĂ©nĂ©raliste qui je l'espĂšre vous dirigera vers un spĂ©cialiste.
Quandvous jouez de la flute Ă  bec, vous devez commencer et arrĂȘter le son avec votre langue. Placez votre langue contre votre palais, derriĂšre vos dents. Le son doit commencer et s'arrĂȘter Ă  cet endroit [1] . Pour vous entrainer Ă  souffler correctement, essayez de dire le mot « dans » ou « dont » en jouant une note.
Il existe diffĂ©rentes maniĂšres de procĂ©der pour accorder un ukulĂ©lĂ©. Vous pouvez utiliser des accordeurs Ă©lectroniques ou d’autres instruments de musique. Nous vous dĂ©voilons les bons procĂ©dĂ©s pour accorder un ukulĂ©lĂ©. Trouver la hauteur des notes Pour accorder un ukulĂ©lĂ©, il est nĂ©cessaire de trouver la hauteur des notes. Il existe plusieurs chemins pour y arriver. Choisissez un instrument rĂ©fĂ©rence pour accorder votre ukulĂ©lĂ© Pour accorder un ukulĂ©lĂ©, la maniĂšre de faire la plus facile est de se servir d’un autre instrument de musique tel qu’un piano ou un diapason. Cela consiste Ă  accorder les cordes de votre ukulĂ©lĂ© en les ajustant afin que ses notes soient Ă©gales Ă  celles d’un autre instrument de musique. Il existe plusieurs possibilitĂ©s de choix un piano ;un accordeur Ă©lectronique ;un accordeur en ligne ;un accordeur sifflet. Pour dĂ©buter, vous pouvez accorder l’ensemble des cordes en utilisant une rĂ©fĂ©rence d’accordage un accordeur ou un instrument. Vous pouvez Ă©galement commencer en accordant d’abord une seule corde de votre ukulĂ©lĂ© et ensuite accorder le reste des cordes grĂące Ă  la note de la premiĂšre corde. Accordez en utilisant un piano accordĂ© ou un clavier Lorsque vous voulez accorder votre ukulĂ©lĂ©, le piano est l’un des instruments musicaux les plus recommandĂ©s. Il suffit d’actionner les touches de votre piano ou de votre clavier et de jouer par la suite les cordes correspondantes Ă  la mĂȘme note sur le ukulĂ©lĂ©. Avec la clĂ© du ukulĂ©lĂ©, ajuster la corde du ukulĂ©lĂ© de maniĂšre Ă  ce que le son des deux instruments soit identique. Accordez en utilisant un accordeur sifflet Pour accorder le ukulĂ©lĂ©, vous pouvez Ă©galement faire rĂ©fĂ©rence Ă  un sifflet spĂ©cialement dĂ©diĂ© pour l’accordage du ukulĂ©lĂ© ou bien un accordeur chromatique. Un sifflet spĂ©cialement fait pour le ukulĂ©lĂ© a les traits caractĂ©ristiques d’une petite flĂ»te de pan. Jouez une note de votre choix sur le ukulĂ©lĂ© et soufflez dans l’orifice du sifflet relatif Ă  la note. Suite Ă  cela, ajustez les cordes du ukulĂ©lĂ© de maniĂšre Ă  ce que les notes soient exactement les mĂȘmes au niveau des deux instruments musicaux. Accordez en utilisant un diapason Au cas oĂč vous possĂ©dez un diapason pour chaque corde, vous pouvez en faire l’usage pour accorder facilement votre ukulĂ©lĂ©. Il faut juste frapper chaque diapason et chercher la note correspondante. Faites ce geste jusqu’à ce que la note de la corde soit juste par rapport Ă  celle Ă©mise par le diapason. Si vous n’avez pas de diapasons pour chacune des cordes de votre ukulĂ©lĂ©, servez-vous de celui que vous avez pour accorder la corde correspondante sur le ukulĂ©lĂ©. AprĂšs cela, basez-vous sur ce dernier pour accorder enfin les autres cordes. Accordez en employant un accordeur Ă©lectronique Il existe deux principaux accordeurs Ă©lectroniques pour les instruments Ă  cordes. Un premier qui joue la note que vous dĂ©sirez rĂ©pĂ©ter avec la corde du ukulĂ©lĂ©, et un autre accordeur pour Ă©couter et interprĂ©ter le son de votre ukulĂ©lĂ©. Ce dernier vous notifie ensuite si la note est trop basse ou trop haute. Pour les dĂ©butants, cette option est la meilleure, car elle soulage vos peines Ă  distinguer les notes basses des notes hautes. Les musiciens professionnels sont aussi fans de cette mĂ©thode d’accordage. Accorder les cordes AprĂšs avoir trouvĂ© la hauteur des notes, il faut penser Ă  accorder les cordes. Les ukulĂ©lĂ©s les plus populaires tels que le tĂ©nor et le soprano accordent leurs cordes sur Sol Do La Mi G, C, E et A le Sol pour la corder la plus haute Gle Do en dessous Cpuis le Mi EEt la corde du bas, le LA A Chacune des cordes est serrĂ©e et relĂąchĂ©e au moyen d’une clĂ© qui se situe en haut du manche. Accordez la corde du sol La corde du Sol est la corde la plus proche quand on joue le ukulĂ©lĂ©. Il est donc Ă©vident de dĂ©buter l’accordage de votre ukulĂ©lĂ© en commençant par la corde du Sol. En effet, ajustez la corde du Sol jusqu’à obtenir la note juste. Jouez le La Pour analyser le rĂ©sultat de l’accord de la corde Sol, mettez votre doigt sur la deuxiĂšme case en allant vers le haut du manche sur la corde du Sol prĂ©cĂ©demment accordĂ©. Le son serait la note La, ce qui reprĂ©sente la note que produit la corde la plus Ă©cartĂ©e de vous. Accordez la corde de La Suite Ă  l’accord du Sol, accordez la corde de La en vous servant de note La que vous avez jouĂ© sur la seconde case. Le principe est qu’elles doivent toutes les deux sortir un son identique. Jouez un Sol sur la corde de Mi Installez votre doigt sur la 3Ăšme case de la corde de Mi. En principe, le son provoquĂ© serait identique Ă  la note Sol. Il s’agit de la mĂȘme note que joue la corde du Sol sans appuyer sur une case. Lorsque vous constatez que les deux notes ne sont pas pareilles, cela conclut que votre corde de Mi n’a pas Ă©tĂ© parfaitement accordĂ©e. Accordez la corde de Mi Pour accorder la corde de Mi, actionner la corde sur la 3Ăšme case de votre ukulĂ©lĂ©. Elle devrait sortir une note identique Ă  la corde de Sol Ă  vide. Jouez un Mi sur la corde de Do Pour jouer un Mi sur la corde de Do, mettez votre doigt au niveau de la 4Ăšme case de la corde du Do majeur. Suite Ă  cela, vous aurez la note Mi. Accordez la corde de Do Vous pouvez accorder la corde de Do en vous basant sur la note produite Ă  la touchĂ©e de la 4Ăšme case de la corde de Mi. En principe, cette note devrait normalement ĂȘtre identique Ă  la note de la corde de Do Ă  vide. Vous connaissez maintenant les diffĂ©rentes maniĂšres pour accorder un ukulĂ©lĂ©, toutefois il est important de s’informer sur le fonctionnement de cet instrument de musique. Conseils et avertissements Comme tout instrument de musique, le ukulĂ©lĂ© montre certaines anomalies Ă  certains moments. En tant qu’instrumentiste, il est important de s’informer des limites de son instrument les dĂ©rĂšglements du climat affectent les instruments Ă  cordes et peuvent donc perturber l’accordage de votre ukulĂ©lĂ©. Ne soyez pas Ă  cet effet Ă©tonnĂ© de voir votre instrument se dĂ©saccorder aprĂšs vous ĂȘtes dĂ©placĂ© ;Ă©vitez de tourner la clĂ© vers le bas quand vous accordez les cordes de votre ukulĂ©lĂ©. Cela rĂ©duit la durĂ©e de l’accordage de l’instrument. La maniĂšre la plus conseillĂ©e est de tourner la clĂ© vers le haut afin que l’instrument reste accordĂ© Ă  long terme ;quand vous ĂȘtes dans un groupe musical Ex orchestres avec plusieurs joueurs de ukulĂ©lĂ©, concertez-vous sur quel ukulĂ©lĂ© servira de rĂ©fĂ©rence pour l’accordage des autres instruments. Cela permet aux instruments d’ĂȘtre en parfaite harmonie les uns envers les autres ;pour maintenir la justesse de votre ukulĂ©lĂ© pour dĂ©butant par exemple, vous pouvez vous acquĂ©rir un humidificateur ;certains ukulĂ©lĂ©s ont du mal Ă  rester accordĂ©s. Dans ce cas, emmenez votre instrument dans un magasin de musique ou chez un luthier afin de procĂ©der Ă  son rĂ©glage. Est-ce que cet article a Ă©tĂ© utile ? Cliquez sur une Ă©toile pour noter l'article Moyenne des avis 0 / 5. Nombre de vote 0 Pas de votes jusqu'Ă  maintenant. Soyez le premier Ă  voter pour cet article ! LaflĂ»te de Pan instruments Ă  vent qui produisent un doux, les sons mĂ©lodieux. Pan obtenir leur nom, car ils sont constituĂ©s d'une sĂ©rie de tuyaux que vous.. Les "flutes de Pan" amĂ©rindiennes une famille d'instruments de musique aux formes multiples Principe de fonctionnement de la flĂ»te de Pan Les syrinx d'AmĂ©rique du sud communĂ©ment appelĂ©s flutes de Pan ont pour caractĂ©ristique commune d'ĂȘtre des instruments Ă  vent conçus par assemblage de tuyaux - souvent en roseau - de diffĂ©rentes longueurs et bouchĂ©s Ă  leur extrĂ©mitĂ© basse. En soufflant de façon quasi perpendiculaire Ă  l'embouchure d'un tuyau, on Ă©met un son constituĂ© d'une note paraissant unique mais gĂ©nĂ©ralement riche en harmoniques, dont la hauteur est en relation directe avec la longueur du tuyau entre son entrĂ©e et l'endroit oĂč il est bouchĂ©. Pour obtenir diffĂ©rentes notes, il faut donc souffler dans diffĂ©rents tuyaux. L e principe de fonctionnement de la flute de Pan est par consĂ©quent diffĂ©rent de celui d'une syrinx monocalame flĂ»te ne comportant qu'un seul tuyau comme la quena, instrument percĂ© de diffĂ©rents trous permettant de restituer une gamme sur plusieurs octaves. Il convient Ă©galement de noter que l'air soufflĂ© dans tout tuyau d'une flĂ»te de Pan ressort par l'embouchure de ce tuyau aprĂšs avoir parcouru deux fois la distance entre ses deux extrĂȘmitĂ©s. C'est la raison pour laquelle, sur une flĂ»te de Pan, la longueur d'un tuyau permettant d'obtenir une certaine note sera plus courte que sur une flĂ»te droite percĂ©e Ă  son extrĂȘmitĂ© basse. Il fait peu de doute que c'est en raison de sa conception simple que la flĂ»te de Pan fait partie des instruments les plus anciens rĂ©pertoriĂ©s en AmĂ©rique du sud, comme ailleurs dans le monde. DiversitĂ© des flĂ»tes de Pan d'AmĂ©rique du sud Il existe une incroyable diversitĂ© de flĂ»tes de Pan en AmĂ©rique du sud. Elles se diffĂ©rencient par - leur longueur les plus grandes pouvant atteindre 1,40 m de haut - le nombre de rangĂ©es de tuyaux qui les constituent en principe de 1 Ă  3 - le nombre de tuyaux par rangĂ©e - le type d'Ă©chelle sonore restituĂ©e par l'instrument - l'aspect global de l'instrument - le matĂ©riau utilisĂ© pour leur fabrication Dans les dĂ©filĂ©s commĂ©moratifs de la ville de Potosi Bolivie, on peut voir des flĂ»tes de Pan composĂ©es d'une seule rangĂ©e de trois ou quatre tuyaux seulement, qui s'utilisent Ă  plusieurs instrumentistes. Ainsi, les musiciens disposent de flĂ»tes aux notes complĂ©mentaires qu'ils jouent alternativement pour l'exĂ©cution d'une mĂ©lodie. Le rondador, flĂ»te de Pan de l'Equateur, est constituĂ© d'une seule rangĂ©e de tuyaux restituant si on souffle dans tous les tuyaux de gauche Ă  droite ou de droite Ă  gauche une Ă©chelle sonore dans laquelle les notes ne se suivent pas. Ceci explique l'aspect quelque peu "en dent de scie" de l'instrument. Dans certaines rĂ©gions, les flĂ»tes de Pan sont d'aspect rectangulaire, avec des tuyaux de la mĂȘme longueur. En fait, si les tuyaux sont visuellement de mĂȘme dimension, chacun d'eux permet d'obtenir une note diffĂ©rente dans la mesure oĂč le noeud naturel du roseau la partie bouchĂ©e qui dĂ©termine la hauteur du son est bel et bien prĂ©sent quelque part entre les deux extrĂ©mitĂ©s de chaque tuyau, Ă  un endroit diffĂ©rent pour chaque note. On trouve Ă©galement en AmĂ©rique du sud des flĂ»tes de Pan dont la conception se rapproche de celle des flĂ»tes de Pan d'Europe centrale, cest-Ă -dire avec des tuyaux alignĂ©s sur une seule rangĂ©e et produisant des notes qui se suivent. Le Museum Fur Volkerkunde de Berlin possĂšde dans ses collections une flĂ»te de Pan de petite taille taillĂ©e dans la pierre. Il existe Ă©galement des exemplaires en or et en argent MusĂ©e de l'or de Bogota et MusĂ©e de l'or de Lima, en terre cuite et en cĂ©ramique. Rien qu'au PĂ©rou, et en ce qui concerne l'Ă©poque contemporaine, on a rĂ©pertoriĂ© environ 70 variĂ©tĂ©s de flĂ»tes de Pan. La multitude de formes que peut prendre l'instrument dans les pays sud-amĂ©ricains oĂč il est prĂ©sent, et l'Ă©tendue du vocabulaire - pouvant varier d'un village Ă  l'autre - utilisĂ© pour qualifier ce qui est en rapport avec lui rend vaine toute tentative d'en faire une prĂ©sentation exhaustive. Exemple de flĂ»te de Pan d'AmĂ©rique du sud le siku Ă©galement dĂ©nommĂ© zampoña ou antara Largement rĂ©pandu en AmĂ©rique du sud, le siku ou sicu est la plus connue des flĂ»tes de Pan d'AmĂ©rique du sud. PrĂ©sent dans les rĂ©gions qui constituaient jadis l'empire inca, on le trouve essentiellement au PĂ©rou, en Bolivie, et dans le nord de l'Argentine, notamment au sein des communautĂ©s quechua, aymara et colla. Ceux qui jouent le siku sont appelĂ©s sikuris. Lors des fĂȘtes ou manifestations communautaires, les sikus sont souvent utilisĂ©s par des groupes pouvant ĂȘtre constituĂ©s de plusieurs dizaines de musiciens appelĂ©s tropas de sikuris, ou bandas de sikuris. Ces ensembles utilisent habituellement des sikus de diffĂ©rentes tailles constituĂ©s d'une seule rangĂ©e de 6 ou 7 tuyaux. Ces instruments vont par paires de taille homogĂšne produisant des notes complĂ©mentaires. En soufflant chacun Ă  leur tour selon les notes Ă  jouer, les musiciens sont interdĂ©pendants pour produire une mĂ©lodie. L'exĂ©cution de thĂšmes musicaux par les sikuris est appelĂ©e sikuriada. Dans les tropas de sikuris, les musiciens s'accompagnent souvent du tambour bombo ou wankara d'une main, tandis qu'ils tiennent leur flĂ»te de l'autre main. En dehors des festivitĂ©s et manifestations commĂ©moratives ou communautaires, le siku est souvent utilisĂ© sous la forme d'un instrument complet permettant Ă  un seul musicien de produire une mĂ©lodie. Il se prĂ©sente alors gĂ©nĂ©ralement tel que sur la photo agrandie de la colonne de gauche parfois avec une rangĂ©e supplĂ©mentaire destinĂ©e Ă  crĂ©er une rĂ©sonance. Avec ce type de flĂ»te de Pan, l'instrumentiste passe d'une rangĂ©e Ă  l'autre pour interprĂ©ter un thĂšme musical. Ci-dessus issus d'une mĂȘme famille, trois des sikus comptant parmi les modĂšles les plus courants utilisĂ©s en AmĂ©rique du sud. De gauche Ă  droite malta, sanka et chuli. Le modĂšle le plus grand - appelĂ© toyo - ne figure pas sur la photo. Instruments appartenant au groupe LOS KOYAS. Photo © Domingo FONTANA Les flutes de Pan des Andes comptent aujourd'hui parmi les instruments les plus populaires des musiques du monde. Dans son spectacle, le groupe LOS KOYAS fait une large part aux mĂ©lodies interprĂ©tĂ©es Ă  la flĂ»te de Pan d'AmĂ©rique du sud. Voir aussi Musique des Andes

Flutistedepuis quelques annees je me suis decouvert une passion pour le nay : flute en bambou d’origine arabe ! Le probleme est que je ne saisis pas du tout comment sortir le premier son, malgre des heures d’essais Si quelqu’un d’entre vous pouvait m’eclairer ce serait merveilleux Merci et a bientot. 5 jours plus tard. cedriconline @Flutio il y a 18 ans 2. salut, t’as essayĂ©

VidĂ©o 4 fa&231;ons de jouer de la fl&251;te de Pan ou de la fl&251;te de Pan VidĂ©o Replacing the Spring Diaphragm of the Cayenne Why does the engine of the blow out? Contenu Pas Questions et rĂ©ponses de la communautĂ© Conseils Autres sections On pense que les flĂ»tes de Pan, Ă©galement connues sous le nom de flĂ»tes de Pan, sont parmi les plus anciens instruments Ă  vent au monde. Les cultures du monde entier ont créé leurs propres versions, des flĂ»tes de pan Siku, Antara et Zampona d'AmĂ©rique du Sud aux flĂ»tes de pan Jorvik des Vikings en passant par la flĂ»te de pan roumaine Nai. Le nombre de tuyaux dans une flĂ»te de Pan peut varier, de 5 Ă  15, et chacun a un son distinct et magnifique. Pas MĂ©thode 1 sur 4 Positionner correctement votre corps Asseyez-vous ou tenez-vous debout dans une position droite et dĂ©tendue. Tenez votre corps droit et tenez-vous droit. Si vous dĂ©cidez de vous asseoir, assurez-vous que votre dos est droit afin de pouvoir tenir confortablement la flĂ»te devant votre corps. Gardez votre corps dĂ©tendu. Tenez la flĂ»te de pan Ă  deux mains. Tenez l'extrĂ©mitĂ© longue du tube de la flĂ»te dans une poignĂ©e de main avec votre main droite. Positionnez la flĂ»te verticalement afin que les tubes soient parallĂšles Ă  votre corps. Utilisez votre main gauche pour tenir doucement l'extrĂ©mitĂ© de la flĂ»te avec les tubes courts. La flĂ»te de pan est gĂ©nĂ©ralement incurvĂ©e. Positionnez la courbe de la flĂ»te vers votre la flĂ»te de pan alignĂ©e horizontalement avec votre tĂȘte. Donc, si votre tĂȘte s'incline dans un sens ou dans l'autre, la flĂ»te doit Ă©galement s'incliner pour rester alignĂ©e avec votre tĂȘte. DĂ©tendez vos bras. Gardez vos bras dĂ©tendus pendant que vous tenez la flĂ»te de pan. Cela vous permettra de le dĂ©placer facilement d'avant en arriĂšre afin de pouvoir souffler dans diffĂ©rents tubes. Former l'embouchure correcte. Votre embouchure est le positionnement et la mise en forme de votre bouche et de vos lĂšvres afin de contrĂŽler votre flux d'air lorsque vous jouez d'une flĂ»te de pan. Pour former votre embouchure, faites d'abord un lĂ©ger sourire et serrez un peu vos lĂšvres. Faites une petite ouverture entre vos lĂšvres. Placez la flĂ»te de pan contre votre lĂšvre infĂ©rieure et dirigez l’air dans le tube du tuyau, comme vous le feriez si vous souffliez dans une bouteille. Éloignez lĂ©gĂšrement le bas de la flĂ»te de vous ou plus prĂšs de vous pour ajuster la direction du flux d'air dans le la position du haut du tube plus haut ou plus bas en fonction de votre bouche et de vos lĂšvres pour produire un son de bonne qualitĂ©. Serrez vos lĂšvres / embouchures lorsque vous jouez les notes les plus hautes tubes plus courts. DĂ©tendez votre embouchure lorsque vous jouez des notes plus basses tubes plus longs. MĂ©thode 2 sur 4 Essayer les techniques de jeu de base Soufflez de l'air dans la flĂ»te de pan. Une fois que votre corps est correctement positionnĂ©, vous ĂȘtes prĂȘt Ă  jouer de la flĂ»te. Soufflez un jet d’air constant et puissant Ă  travers votre embouchure dans l’un des tubes de la flĂ»te de pan. Apportez des ajustements mineurs Ă  votre embouchure et au positionnement de la flĂ»te pour obtenir le son diffĂ©rentes lettres pour produire des sons diffĂ©rents. Lorsque vous soufflez de l'air dans la flĂ»te, vous pouvez modifier le son rĂ©sultant en dĂ©plaçant votre langue pour prononcer diffĂ©rents sons de lettres de consonnes. Le son principal que vous utilisez lorsque vous jouez d'une flĂ»te de pan est un son T. Vous pouvez Ă©galement crĂ©er des sons B, P ou D pour modifier subtilement le son de la flĂ»te de pan. Jouez des demi-notes sur votre flĂ»te de pan. Une gamme musicale a des notes complĂštes telles que C, B, A et des demi-notes telles que Do diĂšse, Mi bĂ©mol, etc.. Les tubes d'une flĂ»te de pan produisent des notes pleines, mais vous pouvez utiliser diffĂ©rentes techniques de jeu pour obtenir des demi-notes et donc Ă©largir le rĂ©pertoire de musique que vous pouvez jouer. Pour jouer des demi-notes, essayez l'une de ces techniques Inclinez la flĂ»te Inclinez le bas de la flĂ»te de Pan loin de vous afin que votre lĂšvre infĂ©rieure recouvre une partie de l'ouverture du tube. Tirez la flĂ»te lĂ©gĂšrement contre votre lĂšvre en mĂȘme votre mĂąchoire Vous pouvez Ă©galement rĂ©tracter votre mĂąchoire pour jouer des demi-notes. Tirez votre menton vers l'arriĂšre tout en dirigeant l'air dans l'un des tubes. Pliez les notes sur votre flĂ»te de pan. Les notes de flexion sont un moyen d'ajouter de la musicalitĂ© et de la profondeur Ă  votre jeu. Une note pliĂ©e est un son qui commence comme un son de note plate et se dĂ©place vers le haut pour atterrir sur la note correcte, ou un son de note aiguĂ« et se dĂ©place vers le bas pour atterrir sur la note correcte. Pour plier une note Inclinez la flĂ»te loin de votre corps pour plier une note vers le bas. Gardez le dĂ©bit d'air constant. Jouez des notes staccato. Les notes staccato sont des notes courtes et presque nettes. Celles-ci sont particuliĂšrement utiles lorsque vous jouez de la musique rapide. Pour jouer une note staccato, prononcez un son T aigu, amenant votre langue Ă  toucher rapidement l'arriĂšre de vos dents de devant. CrĂ©ez un son de vibrato. Un vibrato est un son vacillant qui ajoute de la dimension Ă  votre jeu. Changez la force du flux d'air dans un tube de fort Ă  faible Ă  plusieurs reprises pour ajouter un vibrato ou un son vacillant., Vous pouvez Ă©galement obtenir un son de vibrato en dĂ©plaçant lĂ©gĂšrement la flĂ»te de pan vers et loin de votre bouche. Faites-le rapidement tout en gardant le flux d'air constant et fort. Flottez votre langue pendant que vous jouez. Flutter votre langue crĂ©era un son trilling lorsque vous jouez. Pour ce faire, faites vibrer votre langue comme un ronronnement ou un roulement R. Maintenez un fort courant d'air Ă  travers le tube du tuyau. MĂ©thode 3 sur 4 mettre en pratique vos compĂ©tences EntraĂźnez-vous Ă  jouer des gammes. Une gamme musicale est un ensemble de notes qui montent dans l'ordre. Ils peuvent varier en fonction de la clĂ© dans laquelle vous jouez. Une Ă©chelle commune commence par C et va jusqu'au C suivant C, D, E, F, G, A, B, C. Jouez chaque note comme une note propre et distincte. Pratiquez diffĂ©rentes techniques tout en montant et descendant l'Ă©chelle musicale, en travaillant sur des sons staccato et des sons de une gamme avec des demi-notes. Sur chaque tube, jouez la note normale, puis jouez la demi-note en inclinant la flĂ»te vers ou loin de votre Ă  jouer des chansons simples. Des chansons simples telles que Mary Had a Little Lamb» vous aideront Ă  apprendre Ă  vous dĂ©placer entre diffĂ©rentes notes et Ă  pratiquer diffĂ©rentes techniques. En jouant sur une flĂ»te de Pan avec 8 tuyaux, imaginez que chaque tuyau est numĂ©rotĂ© de 1 Ă  8. Avec le tuyau jusqu'Ă  votre bouche, imaginez que chaque tuyau a un numĂ©ro. Le tuyau le plus long est le numĂ©ro 1, chaque tuyau successif Ă©tant 2, 3, etc. Le tuyau le plus court est le numĂ©ro 8. Jouez Ă  Mary Had a Little Lamb» en soufflant dans la pipe qui correspond Ă  chaque nombre 3, 2, 1, 2, 3, 3, 3, 2, 2, 2, 3, 5, 5, 3, 2, 1 , 2, 3, 3, 3, 3, 2, 2, 3, 2, 1 Pratiquez frĂ©quemment. Le moyen le plus sĂ»r d'amĂ©liorer votre technique est de vous entraĂźner frĂ©quemment Ă  jouer de la flĂ»te de pan. Jouer pendant 30 Ă  60 minutes chaque jour vous aidera Ă  vous habituer Ă  façonner votre embouchure Pratiquez devant un miroir. Utilisez un miroir pour observer votre technique pendant que vous jouez. Faites attention Ă  la forme de votre bouche pendant que vous jouez. EntraĂźnez-vous Ă  changer votre embouchure pour voir les diffĂ©rents tons que cela produit. Jouez avec un groupe de flĂ»tistes de pan. Un bon moyen d'amĂ©liorer votre façon de jouer de la flĂ»te de pan est de jouer avec un groupe de personnes qui jouent Ă©galement. Vous pouvez apprendre des techniques d'autres personnes et elles peuvent vous donner des commentaires sur votre technique. MĂ©thode 4 sur 4 Prendre soin de votre flĂ»te de pan Nettoyez votre flĂ»te de pan aprĂšs avoir jouĂ©. Lorsque vous jouez de votre flĂ»te de pan, de l'humiditĂ© peut s'accumuler Ă  l'intĂ©rieur des tubes. AprĂšs avoir fini de jouer, tamponnez l'intĂ©rieur de chaque tube avec un chiffon doux et humide. Laissez sĂ©cher la flĂ»te avant de la ranger. Rangez votre flĂ»te de pan dans un Ă©tui rembourrĂ©. Une fois que la flĂ»te est sĂšche aprĂšs avoir jouĂ©, rangez-la dans un Ă©tui rembourrĂ© en tissu. Le chiffon doit ĂȘtre convenablement respirant afin que toute humiditĂ© rĂ©siduelle puisse s'Ă©chapper. Le stockage de la flĂ»te de pan dans un Ă©tui l'empĂȘchera d'ĂȘtre exposĂ©e Ă  la poussiĂšre et aux dommages potentiels. ProtĂ©gez votre flĂ»te de pan des changements brusques de tempĂ©rature. Les instruments en bois sont trĂšs sensibles aux changements de tempĂ©rature et d'humiditĂ©. Essayez de garder votre flĂ»te de pan dans un environnement Ă  tempĂ©rature constante. Ne le laissez pas dans une voiture chaude, par exemple. Lissez les embouchures. PĂ©riodiquement, les becs de la flĂ»te de pan peuvent devenir rugueux Ă  cause d'un jeu frĂ©quent. Utilisez une tige de rĂ©glage pour lisser les embouchures. Frottez une tige de rĂ©glage sur le dessus des tubes; cela aidera Ă  lisser toutes les fibres qui sont debout. RĂ©parez toutes les fissures dans les tubes. Les fissures et les fractures capillaires peuvent altĂ©rer ou compromettre le son d'une flĂ»te de pan. VĂ©rifiez rĂ©guliĂšrement votre flĂ»te pour des fissures ou des fractures. Corrigez-les avec du ruban adhĂ©sif pour une solution rapide. Utilisez de la cire d'abeille pour sceller la fissure pour une rĂ©paration Ă  long terme. Vous pouvez Ă©galement apporter la flĂ»te de pan Ă  un atelier de rĂ©paration d'instruments de musique pour une rĂ©paration professionnelle. Questions et rĂ©ponses de la communautĂ© Quel est le prix le moins cher pour lequel je pourrais en obtenir un? Vous pouvez en obtenir un pour aussi peu que 7 $. Cependant, lors de l'achat d'un instrument, il n'est gĂ©nĂ©ralement pas sage d'acheter le moins cher. En avoir pour son argent. Comment respirer? Bien que la respiration circulaire soit possible, vous respirerez habituellement pĂ©riodiquement. L'astuce avec les flĂ»tes est de ne pas utiliser tellement d'air que vous devenez hyper ventilĂ© Ă©tourdi. Tirez le meilleur parti de l'air en ajustant vos lĂšvres pour minimiser le gaspillage d'air. Quel type d'huile dois-je utiliser pour guĂ©rir les tuyaux? J'utilise une huile d'olive trĂšs lĂ©gĂšre, lĂ©gĂšrement rĂ©chauffĂ©e, pour tamponner les tubes. J'utilise une longue baguette Ă  bout de tissu. Je n’utilise pas de coton-tige, car cela pourrait laisser des rĂ©sidus de fibres. Une fois la flĂ»te sĂšche, il est bon de jouer ou de la ranger. Une flĂ»te de pan peut-elle ĂȘtre jouĂ©e avec des notes aiguĂ«s Ă  droite, comme un harmonica? Oui, mais vous aurez besoin d'une flĂ»te de pan Ă  gauche. Il a les tubes plus longs sur le cĂŽtĂ© gauche, qui sont les notes infĂ©rieures. Je ne peux pas obtenir plus qu’un trĂšs faible volume sur le mien. Pourquoi? Essayez de concentrer votre flux d'air, rĂ©duisez votre embouchure et soufflez plus directement dans le trou. AprĂšs avoir essayĂ© de souffler dans une flĂ»te de pan pendant un court moment, je deviens un peu Ă©tourdi. Pourquoi? Comment changer ma respiration pour Ă©viter cela? Lorsque vous commencez Ă  jouer d'un instrument Ă  vent pour la premiĂšre fois, vous pouvez ressentir des Ă©tourdissements ou devenir Ă©tourdi lorsque votre corps s'adapte au changement de vos habitudes respiratoires. Plus vous jouez, plus cela devient facile. Continuez simplement Ă  vous entraĂźner. Si vous ĂȘtes en groupe ou que vous suivez des cours, demandez Ă  cet instructeur de vous regarder jouer et de voir s’il a des conseils pour vous. Lors de l'achat de flĂ»tes de casserole musicales, sont-elles accordĂ©es ou l'acheteur doit-il les rĂ©gler avec de la cire d'abeille? Cela dĂ©pend, certains sont rĂ©glĂ©s par le fabricant et certains ne le sont pas, la description vous le dira. Puis-je acheter des tuyaux qui ont un ordre d'Ă©chelle inversĂ©, faisant les notes aiguĂ«s sur la main droite? Oui, vous pouvez! J'en ai un de chaque. Un instrument Ă  main droite a les notes graves sur le cĂŽtĂ© droit, donc pour cette question, vous voudriez les tubes courts sur votre gauche. Ai-je besoin de plus d'une flĂ»te de pan pour jouer? Non, il ne nĂ©cessite pas plus d’une flĂ»te. il est plus facile d’en utiliser un seul, mais si vous en avez plus, vous pouvez l’enseigner Ă  vos amis! J'ai achetĂ© une flĂ»te de pan 18 trous, mais le manuel d'utilisation est en chinois. Savez-vous oĂč je peux obtenir un manuel d'utilisation en anglais? Le "Livre complet de flĂ»te de pan" est trĂšs joli. Mais cela suppose que vous connaissez dĂ©jĂ  un peu le solfĂšge. Voir plus de rĂ©ponses Conseils Certaines flĂ»tes de pan sont livrĂ©es avec des accordeurs coulissants, qui vous permettent d'accorder les notes plus prĂ©cisĂ©ment. Essayez de fabriquer vos propres pipes de casserole en suivant les instructions de l'article wikiHow, Comment faire des pipes de casserole».
FlĂ»tede Pan - quel est cet instrument, d'oĂč vient son nom ? En quoi consiste une flĂ»te de pan et comment la fabriquer soi-mĂȘme ? Comment apprendre Ă  jouer de la flĂ»te de pan (pour l'Ăąme et pour son propre plaisir) ? Carte mentaleÉlargissez votre recherche dans Universalis Également appelĂ©e syrinx, la flĂ»te de pan est un instrument Ă  vent qui est composĂ© de tuyaux en roseau de diffĂ©rentes longueurs. Ceux-ci sont assemblĂ©s en rang, fixĂ©s les uns aux autres par de la cire on fabrique aussi des instruments en mĂ©tal, en terre glaise ou en bois et gĂ©nĂ©ralement obturĂ©s Ă  leur base. L'interprĂšte pose ses lĂšvres sur l'orifice supĂ©rieur et les fait glisser latĂ©ralement, chaque tuyau produisant une note diffĂ©rente. La flĂ»te de Pan Ă©tait trĂšs rĂ©pandue dans les cultures nĂ©olithiques et postĂ©rieures, surtout en MĂ©lanĂ©sie et dans l'AmĂ©rique du Sud prĂ©colombienne. Dans la lĂ©gende grecque du dieu Pan, l'invention de cet instrument est attribuĂ©e Ă  la nymphe Syrinx. En Europe, c'Ă©tait surtout un instrument de berger et elle l'est encore dans les PyrĂ©nĂ©es. Toutefois, en Roumanie, elle est jouĂ©e par les lǎutari violoneux professionnels ; leur flĂ»te de Pan, la nai, est munie de 19 Ă  22 tuyaux accordĂ©s diatoniquement c'est-Ă -dire sur une gamme de sept notes ; les demi-tons s'obtiennent en inclinant les tuyaux vers les lĂšvres. La flĂ»te de Pan a Ă©galement une longue tradition en ExtrĂȘme-Orient. — Universalis1 2 3 4 5 
pour nos abonnĂ©s, l’article se compose de 1 pageClassificationMusiquesInstruments de musiqueInstruments Ă  ventMusiquesInstruments de musiqueInstruments de musique traditionnelsAutres rĂ©fĂ©rences FLÛTE DE PAN » est Ă©galement traitĂ© dans AMÉRINDIENS - Hauts plateaux andins Dans le chapitre Culte des montagnes et des sommets » [
] Le culte rendu aux montagnes est omniprĂ©sent chez tous les peuples andins. À l'origine chaque groupe ethnique et chaque lignage se considĂ©raient comme autochtones, ayant Ă©mergĂ© des profondeurs de la terre par des cavitĂ©s, des lacs d'altitude ou des rochers. L'ancĂȘtre Ă©tait Ă©galement reprĂ©sentĂ© par une pierre et d'autres objets qui contenaient une parcelle de sa force. Toutes les montagnes n'avaie [
] Lire la suiteFLÛTEÉcrit par Robert LEURIDAN ‱ 2 384 mots ‱ 6 mĂ©dias Dans le chapitre Le Moyen Âge » [
] En Europe occidentale, la pratique de la flĂ»te sous diverses formes primitives est une tradition dont il est impossible de prĂ©ciser l'origine. Vers le xii e siĂšcle, de l'Orient, par l'Europe centrale, nous arrivent les flĂ»tes traversiĂšres et les flĂ»tes Ă  bec. À la fin du Moyen Âge nous comptons le flageolet simple ou double du type de la flĂ»te Ă  bec, la flĂ»te traversiĂšre appelĂ©e flĂ»te allema [
] Lire la suiteMUSICALES TRADITIONS - Musiques de l'OcĂ©anieÉcrit par Mervyn Evan MCLEAN ‱ 5 753 mots ‱ 11 mĂ©dias Dans le chapitre Les instruments de musique » [
] Les instruments de musique chez les aborigĂšnes d'Australie se rĂ©partissent en deux catĂ©gories seulement, les idiophones et les aĂ©rophones. Les tambours en forme de sablier avec Ă©tranglement au milieu qu'on trouve au cap York sont une importation rĂ©cente venue de Nouvelle-GuinĂ©e et des Ăźles du dĂ©troit de TorrĂšs. Les cordophones sont inconnus. Un peu partout en Australie se rencontrent des inst [
] Lire la suiteRecevez les offres exclusives Universalis Pour citer l’article FLÛTE DE PAN », EncyclopĂŠdia Universalis [en ligne], consultĂ© le 22 aoĂ»t 2022. URL
Instructions ‱ Mesurez et coupez une paille pour chacune des longueurs suivantes: 17.5cm, 15.5cm, 13.5cm, 12,5 cm, 11cm, 10cm, 9cm et 8.5cm. Couper les pailles Ă  cette longueur vous permettra de jouer la hauteur correcte sur chaque paille. ‱ Placez une petite quantitĂ© de pĂąte Ă  modeler dans le fond de chacun des pailles afin que l'air

â–ș ᜁ Î»ÏÏ‡ÎœÎż n° 158, mars 2021, article dix. Henry d’Arles, Pan et Syrinx ? MusĂ©e Longchamp, Marseille, Wikicommons Une Ă©tymologie pour áŒĄ áżŠÏÎčÎłÎŸ, la syrinx ? La syrinx ou flĂ»te de Pan, chacun la connaĂźt le mot dĂ©signe un instrument rustique fait d’une sĂ©rie de tuyaux accolĂ©s et d’inĂ©gale longueur. Dans Daphnis et ChloĂ©, l’écrivain grec Longus nous raconte comment le dieu Pan, aprĂšs avoir poursuivi la nymphe Syrinx, crĂ©a cet instrument de musique et lui donna le nom de la nymphe. Vous avez ce texte dans mon Initiation au grec ancien, p. 131. Mais il y a bien des variantes dans les lĂ©gendes de la GrĂšce. Laurent CalviĂ©, spĂ©cialiste des musicographes grecs, me prĂ©cise qu’il convient Ă©galement d’indiquer le poĂšte latin Tibulle II, 5, et que le lexicographe Pollux IV, 69, p. 222 Ă©d. Bethe Ă©voque aussi les flĂ»tes de Pan Ă  tuyaux inĂ©gaux áœ‘Ï€ÎżÎ»ÎźÎłÎżÎœÎ” Δጰ ᜞Μ áŒÎ»ÎŹÏ‡ÎčÎżÎœ ጀπ᜞ οῊ ÎŒÎ”ÎłÎŻÎżÏ… avec une dĂ©croissance du plus grand au plus petit’. Il me rappelle aussi le poĂšme figurĂ© calligramme de ThĂ©ocrite intitulĂ© Syrinx, qui se compose de vingt vers de longueur dĂ©croissante. Mais, ajoute-t-il, dans les reprĂ©sentations figurĂ©es, ces syrinx Ă  tuyaux inĂ©gaux sont plus rares que celles Ă  tuyaux Ă©gaux. À l’intĂ©rieur des tuyaux de mĂȘme longueur on coulait plus ou moins de cire, afin d’obtenir la hauteur de son souhaitĂ©e. La flĂ»te de Pan peut aussi ĂȘtre dĂ©signĂ©e par le mot πηÎșÎŻ, qui habituellement dĂ©signe une harpe et se rattache Ă©tymologiquement au verbe Ï€ÎźÎłÎœÏ…ÎŒÎč assembler, ajuster, construire’. Cela signifie simplement que l’objet est un montage, et n’indique rien de sa spĂ©cificitĂ©. Ce verbe peut s’employer par exemple Ă  propos de navires ; ainsi en Iliade, II, 664, nous lisons αጶψα ÎŽáœČ Îœáż†Î± ጔπηΟΔ et vite il construisit des navires’. Le constructeur de navire est un ÎœÎ±Ï…Ï€Î·Îł. Le mot πηÎșÎŻ a pu ĂȘtre transfĂ©rĂ© Ă  la flĂ»te de Pan, créée par une autre façon d’opĂ©rer un Ï€Î·ÎłÎœÏÎœÎ±Îč, par un assemblage de tuyaux avec de la cire. Le fait que les tuyaux peuvent ĂȘtre Ă©gaux ou inĂ©gaux est sans incidence sur notre recherche d’une Ă©tymologie. Laurent CalviĂ©, que j’en remercie, m’a Ă©galement communiquĂ© au sujet de la syrinx d’autres prĂ©cisions techniques, avec d’utiles rĂ©fĂ©rences bibliographiques. En voici l’essentiel, auquel j’ai ajoutĂ© la traduction des citations grecques Sur la question qui vous intĂ©resse, me dit-il, le locus classicus est un fragment d’un ouvrage anonyme intitulĂ© HagiopolitĂšs dans le Parisinus graecus 360 et Ă©ditĂ© dans Vincent, Notice sur trois manuscrits grecs relatifs Ă  la musique, Paris, Imprimerie royale, 1847, p. 262, que je reproduis tel quel ύρÎčγγο ΔጎΎη ÎŽÏÎżÎ‡ ᜞ ÎŒáœČΜ ÎłÎŹÏ ጐÎč ÎŒÎżÎœÎżÎșÎŹÎ»Î±ÎŒÎżÎœ, ᜞ ÎŽáœČ Ï€ÎżÎ»Ï…ÎșÎŹÎ»Î±ÎŒÎżÎœ Il y a deux espĂšces de syrinx, l’une a un seul tuyau, l’autre en a plusieurs’. Cette source tardive est confirmĂ©e par AthĂ©nĂ©e Deipnosophistes, IV, 184a, p. 401, 12-16 Ă©d. Kaibel, qui cite Euphorion 3e-2e s. Î•áœÏ†ÎżÏÎŻÎœ Ύៜ ᜁ áŒÏ€ÎżÏ€ÎżÎč᜞ ጐΜ πΔρ᜶ ÎŒÎ”Î»ÎżÏ€ÎżÎčΜ ᜎΜ ÎŒáœČΜ ÎŒÎżÎœÎżÎșÎŹÎ»Î±ÎŒÎżÎœ ύρρÎčγγα áŒ™ÏÎŒáż†Îœ Î”áœ‘ÏÎ”áż–Îœ, 
 ᜎΜ ÎŽáœČ Ï€ÎżÎ»Ï…ÎșÎŹÎ»Î±ÎŒÎżÎœ ÎčληΜΜ, ΜαρύαΜ ÎŽáœČ ᜎΜ ÎșÎ·ÏÎŽÎ·ÎżÎœ Le poĂšte Ă©pique Euphorion dans son traitĂ© De la mĂ©lopĂ©e qu’HermĂšs inventa la syrinx Ă  un seul tuyau, 
., SilĂšne celle Ă  plusieurs tuyaux, et Marsyas le collage Ă  la cire’[1]. » Attachons-nous d’abord Ă  ce qui fut notre point de dĂ©part, la syrinx polycalame, et nous nous occuperons ensuite de la monocalame. On trouve en grec bien des mots en -ÎčÎłÎŸ. 
 aucune autre langue indo-europĂ©enne ne fournit de dĂ©rivĂ©s nominaux prĂ©sentant cette structure. Les mots de ce groupe sont parfois obscurs, ils peuvent ĂȘtre suspects d’ĂȘtre des arrangements de mots empruntĂ©s. » P. Chantraine, La formation des noms en grec ancien, p. 398. L’hypothĂšse d’un emprunt mĂ©diterranĂ©en ou oriental semble plausible », dit le mĂȘme auteur dans son Dictionnaire Ă©tymologique de la langue grecque. Et pour Beekes, on s’y attend, c’est du prĂ©-grec assurĂ©ment. Le suffixe -ÎčÎłÎŸ n’est donc pas indo-europĂ©en et il est certain qu’il y a eu emprunt. Mais une langue peut faire usage d’un suffixe empruntĂ©. Nous nous livrons en français Ă  bien des crĂ©ations spontanĂ©es avec le suffixe -ing empruntĂ© Ă  l’anglais. Le grec a pu crĂ©er des mots en ajoutant le suffixe empruntĂ© -ÎčÎłÎŸ Ă  des Ă©lĂ©ments lexicaux de son propre fonds. Explorons cette voie pour áżŠÏÎčÎłÎŸ. Οn joue de cet instrument en le dĂ©plaçant sur les lĂšvres de façon Ă  souffler successivement dans les tuyaux Ă©mettant la note voulue. Les gestes sont comme ceux d’un joueur d’harmonica. On tire, avec la main, sur les lĂšvres, l’instrument vers la droite, vers la gauche
 On songe alors au verbe ύρ tirer’. Il y aurait eu adjonction du suffixe -ÎčÎłÎŸ Ă  áżĄÏ- qui est le thĂšme de ce verbe Ă  l’imperfectif et Ă  l’aoriste. Ce suffixe se rencontre dans divers termes techniques et en particulier dans le nom de deux autres instruments de musique áŒĄ ÎŹÎ»Ï€ÎčÎłÎŸ, la trompette’ et áŒĄ φρΌÎčÎłÎŸ, la lyre primitive’. On aimerait trouver, pour Ă©tayer cette hypothĂšse, au moins un texte oĂč le verbe ύρ dĂ©crirait ce geste de la main d’un joueur de flĂ»te de Pan. Or ce texte, le voici. Dans une Ă©pigramme de l’Anthologie IX, 586, le poĂšte, ComĂ©tas l’Archiviste, conversant avec le dieu Pan, lui dit ΠᜰΜ Ï†ÎŻÎ»Î”, πηÎșίΎα ÎŒÎŻÎŒÎœÎ” Δοῖ ጐπ᜶ Ï‡Î”ÎŻÎ»Î”Îč ύρΜ Mon cher Pan, continue Ă  tirer ta flĂ»te sur tes lĂšvres Dans la traduction de la collection Budé’, ύρ est traduit par tirer des sons », alors que de toute Ă©vidence il s’agit d’une flĂ»te de Pan que le dieu lui-mĂȘme dĂ©place sur ses lĂšvres en exerçant sur elle des tractions. Le complĂ©ment d’objet de ύρΜ est πηÎșίΎα, accusatif de áŒĄ πηÎșÎŻ, terme dont nous avons parlĂ© plus haut, qui ici dĂ©signe la syrinx, et ne saurait signifier des sons’. En outre on ne trouve jamais, avec ύρ, un complĂ©ment d’objet dĂ©signant un son. La traduction anglaise de la collection Loeb est Ply the pipe with thy lips », ce qui relĂšve de la mĂȘme incomprĂ©hension. Le verbe ύρ est escamotĂ©, et il est tĂ©mĂ©rairement donnĂ© Ă  áŒÏ€ÎŻ + datif un sens instrumental. L’étymologie ici proposĂ©e convient parfaitement Ă  la áżŠÏÎčÎłÎŸ polycalame, Ă  la flĂ»te de Pan, faite d’un assemblage de plusieurs tuyaux. Mais le mot s’est appliquĂ© aussi Ă  la monocalame, au pipeau dont le tuyau unique Ă©tait percĂ© de trous latĂ©raux qu’on bouchait ou dĂ©bouchait avec les doigts, et qui ne se distinguait de la flĂ»te αᜐλ que par l’absence d’anche. Il ne saurait y avoir ici un dĂ©placement de l’instrument sur les lĂšvres. Il n’y a pas ici de ύρΔÎčΜ. Le mot áżŠÏÎčÎłÎŸ s’est nĂ©anmoins, par gĂ©nĂ©ralisation, appliquĂ© aussi Ă  l’autre instrument rustique qu’était ce pipeau que nous venons de dĂ©crire, avec oubli de l’étymologie rattachant le mot Ă  l’idĂ©e de tirer. Mais selon quel processus s’est opĂ©rĂ©e cette gĂ©nĂ©ralisation ? Une premiĂšre piste s’offre Ă  nous, qu’on peut illustrer par l’exemple que voici. Une mise en quarantaine est Ă  l’origine un confinement de quarante jours pour raisons sanitaires. Or on a rĂ©cemment entendu parler de quarantaines de dix jours, etc. Et voilĂ  le mot employĂ© pour dĂ©signer l’essentiel tout confinement pour raisons sanitaires, avec effacement de la notion de quarante jours, qui Ă©tait l’origine Ă©tymologique du mot et faisait de celui-ci un signe motivĂ©. De tels processus sont frĂ©quents dans l’histoire des mots Nous avons un processus de ce type pour áżŠÏÎčÎłÎŸ. L’étymologie de ce mot apparaĂźt lorsqu’il dĂ©signe la flĂ»te rustique dont nous avons parlĂ©, faite d’un assemblage de plusieurs tuyaux, et maniĂ©e selon une certaine gestuelle donnant son nom Ă  l’instrument. Mais ensuite, avec oubli de l’étymologie et effacement de la rĂ©fĂ©rence Ă  ce geste, le mot a dĂ©signĂ© globalement cet ensemble d’instruments rustiques Ă  tuyaux dĂ©pourvus d’anche qu’étaient les pipeaux et les flĂ»tes de Pan. Cette gĂ©nĂ©ralisation se comprend bien dans une ambiance de rusticitĂ©. Cette rusticitĂ© de la áżŠÏÎčÎłÎŸ apparaĂźt dĂšs les plus anciens textes en Iliade XVIII, 525-526, sont reprĂ©sentĂ©s sur le bouclier d’Achille Ύύ ÎœÎżÎŒáż†Î” Î”ÏÏ€ÎŒÎ”ÎœÎżÎč ύρÎčÎłÎŸÎč, deux bergers trouvant leur bonheur dans leurs syrinx’. Dans le PhiloctĂšte de Sophocle, vers 213-214, il est dit que la syrinx est un instrument de Ï€ÎżÎčÎŒÎźÎœ de berger. Au livre III de la RĂ©publique de Platon, dans le passage oĂč il y a bannissement des instruments de musique, nous lisons qu’aprĂšs la grande Ă©limination, λύρα  Îșα᜶ ÎșÎčÎžÎŹÏÎ± Î»Î”ÎŻÏ€Î”Î±Îč, Îșαᜰ πλÎčΜ Ï‡ÏÎźÎčΌα, Îșα᜶ α᜖ Îșαៜ áŒ€ÎłÏÎżáœș οῖ ÎœÎżÎŒÎ”áżŠÎč áżŠÏÎčÎłÎŸ ጄΜ Îč Δጎη » il reste la lyre et la cithare, choses utiles dans la ville, tandis qu’aux champs pour les bergers il pourrait bien y avoir quelque syrinx’ 399d. L’expression par le potentiel ጄΜ Δጎη et l’indĂ©fini Îč font sentir qu’on entend rester dans le vague, et que le mot áżŠÏÎčÎłÎŸ ne renvoie pas Ă  un objet bien dĂ©fini. On sent un sourire condescendant dans ce οῖ ÎœÎżÎŒÎ”áżŠÎč áżŠÏÎčÎłÎŸ ጄΜ Îč Δጎη on est áŒ€Î”áż–Îż urbain, distingué’, on est bien loin de ce qui est áŒ€ÎłÏÎżáż–ÎșÎż rural, rustique, rustre’, et il serait inĂ©lĂ©gant d’avoir l’air de se trop bien connaĂźtre en instruments de musique agreste[2].Ainsi le vocabulaire grec ne s’est pas souciĂ© de distinguer le pipeau de la flĂ»te de Pan, et a fait usage globalement du terme de áżŠÏÎčÎłÎŸ, qui Ă©tymologiquement renvoie au plus typique, au plus emblĂ©matique de ces instruments du monde rural la flĂ»te de Pan. Ce mot áżŠÏÎčÎłÎŸ, qui nous renvoie Ă  des tuyaux de flĂ»te, s’est Ă©tendu Ă  divers champs sĂ©mantiques, en dĂ©signant des choses ayant quelque ressemblance avec un tuyau trachĂ©e, bronche, galerie souterraine, couloir
 Le latin mĂ©dical en a tirĂ© syringa seringue’ ; pour ce dernier mot, on regardera dans ᜁ Î»ÏÏ‡ÎœÎż n° 149 mars 2018 l’article de Christian Boudignon De la syrinx Ă  la seringue Cette Ă©volution a un parallĂšle dans l’histoire de notre mot tuyau il vient d’un terme francique[3] dĂ©signant la corne, le cor. Jean-Victor VERNHES MaĂźtre de confĂ©rences honoraire UniversitĂ© d’Aix-Marseille Centre Paul-Albert FĂ©vrier [1] Ces deux tĂ©moignages, Ă©crit L. CalviĂ©, sont mentionnĂ©s dans S. Michaelides, Syrinx », The Music of Ancient Greece. An Encyclopedia, London, Faber & Faber, 1978, p. 314-315. Voir aussi Daniel Paquette, L’instrument de musique dans la cĂ©ramique de la GrĂšce antique. Études d’Organologie, Paris, De Boccard, coll. UniversitĂ© de Lyon II – Publications de la BibliothĂšque Salomon Reinach » [4], 1984, p. 63 Le terme de syrinx s’applique Ă  tout instrument insufflĂ© directement sans le concours d’une anche. Deux modĂšles ont existĂ© la syrinx monocalame qui correspond au pipeau et la syrinx polycalame ou flĂ»te de Pan ». [2] Nous ne sommes pas encore Ă  l’époque oĂč la pastorale sera de mode ThĂ©ocrite, Longus
. [3] Le francique est la langue des anciens Francs. Beaucoup de mots français en proviennent. Connaissance HellĂ©niqueChristian Boudignon est maĂźtre de confĂ©rences de littĂ©rature grecque ancienne Ă  l'UniversitĂ© d'Aix-Marseille et chercheur au centre Paul-Albert FĂ©vrier CNRS, TDMAM,UMR 7297, spĂ©cialiste du christianisme grec de l' Posts â–ș Vous parlez grec et vous ne le saviez pas n°39 CHRONIQUE LINGUISTIQUE SUR LES MOTS GRECS DU FRANÇAIS POPULAIRE ᜁ Î»ÏÏ‡ÎœÎż n° 149, mars 2018, article sept “Tu crois qu’ils vont nous seringuer Ă  vue ?” Haut-relief du dieu Pan dit satyre della Valle», Ă©poque hellĂ©nistique. ClichĂ© Jastrow wikicommons Quand j’étais petit, l’étĂ© Ă  la campagne, un de nos jeux les plus rĂ©ussis consistait Ă  remplir d’eau de grosses seringues et Ă  nous poursuivre dans les rues pentues du village de Salettes Haute-Loire pour nous arroser mutuellement. D’oĂč venaient et Ă  quoi servaient ces grosses seringues, Ă  quels grabataires ou autres vieillards cacochymes, Ă  moins que ce ne fĂ»t pour je ne sais quel cheval ou cochon, voilĂ  des questions que je ne me souviens pas m’ĂȘtre posĂ©es. “Celui qui ma syrinx avant-hier m’a volĂ©e” Je ne me posais pas non plus d’ailleurs des questions d’étymologie. Pourtant, une fois n’est pas coutume, l’étymologie de seringue ne manque pas de poĂ©sie. Le mot est grec. Il vient de la áżŠÏÎčÎłÎŸ [syrinx], cette flĂ»te de Pan par laquelle les bergers charmaient les bergĂšres grecques. J’aime beaucoup la joute poĂ©tique que se livrent le chevrier Comatas et le berger Lacon, telle que nous l’invente ThĂ©ocrite en dialecte dorien de Sicile Idylles 5,5 ÎšÎżÎŒÎŹÎ± Î±áŒ¶ÎłÎ” áŒÎŒÎ±ÎŻ, áż†ÎœÎżÎœ ᜞Μ Ï€ÎżÎčΌέΜα ΜΎΔ ÎčÎČÏ…ÏÎŻÎ±Îœ Ï†Î”ÏÎłÎ”Î” ᜞Μ ΛάÎșΜα ΌΔυ ÎœÎŹÎșÎż ጐχΞáœČ ጔÎșλΔψΔΜ. ΛάÎșΜ ÎżáœÎș ጀπ᜞ ៶ ÎșÏÎŹÎœÎ±; ÎŻáŸœ áŒ€ÎŒÎœÎŻÎŽÎ”. ÎżáœÎș áŒÎżÏáż†Î” Μ ΌΔυ ᜰΜ ύρÎčγγα πραΜ ÎșλέψαΜα ÎšÎżÎŒÎŹÎ±Îœ; ÎšÎżÎŒÎŹÎ± ᜰΜ Ï€ÎżÎŻÎ±Îœ ύρÎčγγα; áœș ÎłÎŹÏ Ï€ÎżÎșα ΎλΔ ÎčÎČύρα ጐÎșΏα ύρÎčγγα; ÎŻ Ύៜ ÎżáœÎșέÎč áœșΜ ÎšÎżÏÏÎŽÎœÎč ጀρÎșΔῖ ÎżÎč ÎșÎ±Î»ÎŹÎŒÎ± αᜐλ᜞Μ Ï€ÎżÏ€Ï€ÏÎŽÎ”Îœ áŒ”Ï‡ÎżÎœÎč; Comatas Mes chĂšvres, cet homme, ce berger-lĂ , le Sybarite, fuyez-le, le Laconien hier, il m’a volĂ© ma peau de chĂšvre. Lacon Allons, loin de la fontaine ! Ici, agnelles ! Ne voyez-vous pas celui qui ma syrinx avant-hier m’a volĂ©e, Comatas ? Comatas Quelle syrinx ? Toi, esclave de Sibyrtas, tu as achetĂ© un jour une syrinx ? Pourquoi ne te suffit-il plus avec Corydon d’avoir un pipeau de paille pour souffler dedans ? » On croirait entendre deux enfants dans une cour de rĂ©crĂ©ation. Telle est la vie rĂȘvĂ©e des bergers, paradis inventĂ© par un Grec en exil en Egypte, loin des problĂšmes d’alors et des problĂšmes d’aujourd’hui de l’hĂ©ritage de Johnny Hallyday, de la rĂ©forme du baccalaurĂ©at, des trafics de drogue ou du dernier assassinat Ă  Marseille. Le mot syrinx ne dĂ©signe pas seulement en grec la flĂ»te de Pan, mais toute tubulure qui y ressemble. A la fin de l’Ajax v. 1411-1413 de Sophocle, ce sont les veines du dĂ©funt qui crachent du sang noir
 ጔÎč Îłáœ°Ï ΞΔρΌα᜶ ύρÎčγγΔ ጄΜ φυÎč ΌέλαΜ ÎŒÎ­ÎœÎż car les veines encore chaudes crachent leur force noire ». J’imagine trĂšs bien le cadrage d’un Quentin Tarantino sur le sang qui gicle du malheureux cadavre Ă  mĂȘme le sol. Qui croit encore qu’on ne montrait pas de sang sur scĂšne dans l’AntiquitĂ© ? “SaignĂ©es, potions, onguents, injections
” En latin, le mot syrinx accusatif syringa, gĂ©nitif syringis est empruntĂ© au grec au sens de flĂ»te de Pan ». La premiĂšre syllabe Ă©tait prononcĂ©e par les gens cultivĂ©s [su], mais par le peuple [si]. Chose remarquable, on voit apparaĂźtre un doublet syringa au sens de seringue » ou d’ injection, lavement, clystĂšre » chez un Ă©crivain latin de la fin du IVe siĂšcle ap. VĂ©gĂšce, dans un ouvrage vĂ©tĂ©rinaire sur le traitement des chevaux appelĂ© Mulomedicina 1, 28, 7 oĂč il est question des saignĂ©es, potions, onguents, injections siringae et diffĂ©rentes espĂšces de mĂ©dicaments ». Le sens d’ injections » ne se comprend que si l’on avait dĂ©jĂ  inventĂ© des seringues » pour faire l’injection. On a de fait dans la liste de notre texte un emploi mĂ©tonymique de seringa qui dĂ©signe par l’instrument l’action de l’instrument. A partir de l’accusatif grec syringa, interprĂ©tĂ© sans doute comme syringam oĂč l’on n’aurait pas entendu le m final, a dĂ» se crĂ©er de façon populaire le mot syringa gĂ©nitif syringae prononcĂ© en fait [sirĂ­nga] avec un i et un dĂ©placement de l’accent sur la deuxiĂšme syllabe, selon la logique latine. Ah, la poĂ©sie des armes ! Le mot avec son sens passe sans difficultĂ© en français on le trouve au XIIIe siĂšcle sous la double forme siringe ou ceringue. On n’a pas de difficultĂ© Ă  expliquer la chute habituelle du a final transformĂ© en e muet ni l’ouverture frĂ©quente mais nullement obligatoire du i initial en e. Il suffit de donner l’exemple de primarius devenu en français premier. Peut-ĂȘtre le r a-t-il jouĂ© un rĂŽle ouvrant ? Plus amusante est l’évolution du sens puisque le mot dĂ©signe assez vite, en plus de son emploi mĂ©dical, un mousquet » au XVIIe siĂšcle, un fusil » au XIXe siĂšcle, et au XXe siĂšcle, dans l’argot, un pistolet » ou une mitraillette ». Ah, la poĂ©sie des armes ! Je ne rĂ©siste pas pour finir Ă  vous livrer ce petit dialogue savoureux d’un roman policier de San Antonio des annĂ©es 1960 je laisse le lecteur en retrouver le titre oĂč le mot seringue a donnĂ© le verbe seringuer tirer Ă  la mitraillette » Tu vois, soupire mon Courageux. Ça fait plusieurs jours que l’on est enfermĂ© ici et j’ai pas seulement envoyĂ© une carte postale Ă  Berthe. —En fait de carte, c’est un faire-part qu’elle recevra, prophĂ©tisĂ©-je —Ce qu’il y a de c
 c’est que nos pĂ©toires sont restĂ©es en bas. On n’aura pas mĂȘme la satisfaction d’en dĂ©molir quelques-uns. Tu crois qu’ils vont nous seringuer Ă  vue ? —On peut s’y attendre. —Mourir en chaussettes, c’est pas prestigieux, hein, mec ? —Ça pourrait ĂȘtre pire. —Par exemple ? —Si tu clamçais en calcif. » Mais, trĂȘve de plaisanterie, j’arrĂȘte de vous seringuer avec mes histoires, vous avez sans doute mieux Ă  faire
 Christian Boudignon MaĂźtre de confĂ©rences des langue et littĂ©rature grecques Ă  l’UniversitĂ© d’Aix-Marseille. Connaissance HellĂ©niqueChristian Boudignon est maĂźtre de confĂ©rences de littĂ©rature grecque ancienne Ă  l'UniversitĂ© d'Aix-Marseille et chercheur au centre Paul-Albert FĂ©vrier CNRS, TDMAM,UMR 7297, spĂ©cialiste du christianisme grec de l' Posts ▶ Mythologie et peinture ᜁ Î»ÏÏ‡ÎœÎż n° 140, mars 2015, article premier✭✭✭ Voir la mythologie grecque avec les yeux d’Henry d’Arles Le peintre français Henry d’Arles 1734-1784, nĂ© Jean Henry, Ă  Arles, et mort Ă  Marseille, est un Ă©lĂšve de Joseph Vernet. On trouve au musĂ©e des beaux-arts de Marseille au palais Longchamp deux Ɠuvres splendides de ce peintre, dans un format relativement petit 39cm x 50 cm. Henry d’Arles, LĂ©da et le Cygne Wikicommons LĂ©da et le cygne seconde moitiĂ© du XVIIIe siĂšcle, peinture Ă  l’huile. Henry d’Arles, Pan et Syrinx Wikicommons Pan et Syrinx seconde moitiĂ© du XVIIIe siĂšcle, peinture Ă  l’huile. Les mythes des amours de Zeus et de LĂ©da, et de Pan et de Syrinx Commençons par raconter les mythes qui ont fait l’objet de ces deux peintures. Dans le premier tableau, LĂ©da, fille de Thestios, roi d’Étolie, est l’épouse de Tyndare, roi de LacĂ©dĂ©mone, qui oublie de sacrifier Ă  Aphrodite. Pour le punir, elle attire Zeus sur LĂ©da. MĂ©tamorphosĂ©e en aigle, Aphrodite poursuit Zeus, mĂ©tamorphosĂ© en cygne ; celui-ci feint l’affolement et se rĂ©fugie dans le sein de la reine. Ovide, Les MĂ©tamorphoses, VI, vers 109. elle [ArachnĂ©, qui reprĂ©sente sur son ouvrage Ă  tisser les dieux dĂ©guisĂ©s pour satisfaire leurs amours coupables] reprĂ©sente LĂ©da couchĂ©e sous les ailes d’un cygne ». Dans le second tableau, Syrinx, Hamadryade nymphe des arbres d’Arcadie, est poursuivie par Pan, fils d’HermĂšs, dieu des bergers et des troupeaux, reprĂ©sentĂ© avec un corps Ă  la fois humain et animal celui d’un bouc, avec deux cornes sur le front, une queue, des jambes velues et des pieds pourvus d’un sabot fendu. Au moment oĂč il veut l’attraper, elle se mĂ©tamorphose en roseau, sur les bords du fleuve Ladon. Le souffle du vent fait gĂ©mir les roseaux et Pan a alors l’idĂ©e d’unir avec de la cire des roseaux de longueur inĂ©gale. Il fabrique ainsi un instrument de musique, qu’il nomme syrinx flĂ»te de Pan, en souvenir de la nymphe. Ovide, Les MĂ©tamorphoses, I, vers 702-713. [
] la nymphe s’enfuit Ă  travers champs jusqu’à ce qu’elle arrivĂąt aux eaux paisibles du Ladon sablonneux ; lĂ , arrĂȘtĂ©e dans sa course par les ondes, elle avait suppliĂ© ses fluides sƓurs de la mĂ©tamorphoser ; Ă  l’instant oĂč Pan croyait dĂ©jĂ  saisir Syrinx, au lieu du corps de la nymphe, il n’avait tenu dans ses bras que des roseaux de marais ; tandis qu’il exhalait ses soupirs, l’air agitĂ© Ă  travers leurs chalumeaux avait produit un son lĂ©ger, semblable Ă  une plainte ; le dieu, charmĂ© par cette dĂ©couverte et par ces sons mĂ©lodieux, s’était Ă©criĂ© VoilĂ  qui me permettra de m’entretenir avec toi Ă  tout jamais. » Et c’est ainsi qu’en rapprochant des roseaux de longueur inĂ©gale, joints avec de la cire, il avait conservĂ© le nom de la nymphe. » Description des deux tableaux Les deux tableaux constituent manifestement un diptyque, ils se complĂštent. On observe une continuitĂ© dans les Ă©lĂ©ments du dĂ©cor, mĂȘme dans les dĂ©tails les joncs, au premier plan, le vol des oiseaux, Ă  l’arriĂšre-plan. Les lignes qui structurent les deux scĂšnes participent du mĂȘme quadrillage un encadrement vertical avec, Ă  gauche, un bloc rocheux menaçant, Ă  droite, une chute d’eau puissante, une ligne horizontale continue, rythmĂ©e par une sĂ©quence de poursuite et de fuite, de gauche Ă  droite, entre le cygne et un personnage fĂ©minin, mais aussi de droite Ă  gauche, entre Pan et Syrinx. Ce dĂ©coupage Ă  angles droits est doublĂ© d’une bipartition entre l’arriĂšre-plan, le dĂ©cor, et le premier plan, l’histoire, la narration. Bien que le premier tableau soit intitulĂ© LĂ©da et le cygne », trois figures fĂ©minines sont reprĂ©sentĂ©es. Dans la plupart des peintures qui reprennent le motif de l’accouplement entre Zeus et LĂ©da LĂ©onard de Vinci, Michel-Ange, avec Jupiter et LĂ©da, en 1530, ou encore CorrĂšge, en 1532], soit LĂ©da est seule avec le cygne, qui s’accouple avec elle, de façon plus ou moins suggestive [Voir Pierre Paul Rubens, LĂ©da et le cygne 1601, huile sur bois, Houston, The Museum of Fine Arts, collection Stephen Mazoh], soit LĂ©da est accompagnĂ©e d’autres femmes, qui se tiennent un peu Ă  l’écart, ce qui se vĂ©rifie Ă©galement pour le mythe de Pan et Syrinx. [Voir Jean-François de Troy, Pan et Syrinx 1722-1724, huile sur toile, Los Angeles, The Getty Center]. Mais ici la variation dans la posture des personnages fĂ©minins, vus de face, de dos ou de profil, laisse peut-ĂȘtre penser qu’il s’agit de phases diffĂ©rentes de LĂ©da elle-mĂȘme et qu’elles correspondent Ă  la chronologie narrative du mythe, de la supercherie de Zeus, dĂ©guisĂ© en cygne, Ă  la conscience du viol, lorsque LĂ©da est Ă©chevelĂ©e, la derniĂšre figure, de dos, cachant un peu sa temporalitĂ©, dans la mesure oĂč on ne sait si elle correspond Ă  la genĂšse du mythe, avec l’approche du cygne, ou sa fin, avec la dĂ©ception qui suit l’agression. Dans le second tableau, le rĂ©cit est simplifiĂ© et son ordre chronologique, au lieu d’ĂȘtre dĂ©ployĂ© aux deux extrĂ©mitĂ©s du tableau, est concentrĂ© sur un espace bien circonscrit, proche de l’extrĂ©mitĂ© gauche du tableau, c’est-Ă -dire de sa sortie, si on privilĂ©gie la lecture de droite vers la gauche, en prenant pour marqueurs et rĂ©fĂ©rents, les Ă©lĂ©ments les plus imposants du tableau, le bloc de pierre et la cascade, et la direction qu’ils dĂ©terminent. C’est la ligne verticale des roseaux que Pan tient en main qui sert de frontiĂšre temporelle pour raconter comment Pan poursuit Syrinx et comment Syrinx lui Ă©chappe, transformĂ©e en roseau. En rĂ©alitĂ©, le roseau est tout ce qui reste Ă  Pan de Syrinx, Ă  la fois au propre, parce qu’elle se mĂ©tamorphose en roseau et au figurĂ©, parce qu’il donne au roseau le nom propre de Syrinx. Syrinx, de l’autre cĂŽtĂ© du roseau, peut disparaĂźtre, ce qu’elle commence Ă  faire, en s’enfonçant dans l’eau. InterprĂ©tation Une nature sublime La petitesse des personnages perdus dans l’immensitĂ© du dĂ©cor confĂšre aux deux scĂšnes un caractĂšre Ă  la fois intime et externe notre voyeurisme, notre observation scrupuleuse des figures sont volontairement repoussĂ©s vers les franges et le cadre du tableau, soit un ensemble plus vaste et plus vide aussi. La nature est sublime, parce qu’il s’agit d’une Arcadie et d’une Étolie Ă©dĂ©niques mais aussi parce qu’elle est violente, Ă  la fois Ă©crasante, Ă  l’image du rocher escarpĂ© qui menace de tomber, et obscure, Ă  l’image des grottes marines, peintes presque noires, ou des arbres, au feuillage dense. C’est, malgrĂ© le calme apparent des aplats et des lignes horizontales, une nature sauvage, non domestiquĂ©e, symbolisĂ©e Ă  la fois par le cygne et par Pan. Un dĂ©sir primitif Pan est comme mu vers Syrinx par le flux impĂ©tueux de la chute d’eau dont il est la continuitĂ©, Ă  la fois par son mouvement et par un rapport d’identitĂ© entre le jaillissement de l’eau et la source du dĂ©sir amoureux. Platon, dans le PhĂšdre, dĂ©crit bien l’attirance physique par des mĂ©taphores liquides, avant de reconnaĂźtre que la beautĂ© dont on est Ă©pris doit nous conduire Ă  la contemplation de formes moins contingentes et Ă  l’idĂ©e du beau en soi. Platon, PhĂšdre, 251b-251c Or, en l’apercevant [l’éromĂšne, l’ĂȘtre aimĂ©], il [l’éraste, l’amoureux] frissonne, et ce frisson, comme il est naturel, produit en lui une rĂ©action il se couvre de sueur, car il Ă©prouve une chaleur inaccoutumĂ©e. En effet, lorsque, par les yeux, il a reçu les effluves de la beautĂ©, alors il s’échauffe et son plumage s’en trouve vivifiĂ© ; et cet Ă©chauffement fait fondre la matiĂšre dure qui, depuis longtemps, bouchait l’orifice d’oĂč sortent les ailes, les empĂȘchant de pousser. Par ailleurs, l’afflux d’aliment a fait, Ă  partir de la racine, gonfler et jaillir la tige des plumes sous toute la surface de l’ñme. En effet, l’ñme Ă©tait jadis tout emplumĂ©e ; la voilĂ  donc, Ă  prĂ©sent, qui tout entiĂšre bouillonne, qui se soulĂšve et qui Ă©prouve le genre de douleurs que ressentent les enfants qui ont leurs dents. Les dents qui percent provoquent une dĂ©mangeaison, une irritation des gencives, et c’est bien le genre de douleurs que ressent l’ñme de celui dont les ailes commencent Ă  pousser ; elle est en Ă©bullition, elle est irritĂ©e, chatouillĂ©e pendant qu’elle fait ses ailes ». Platon, PhĂšdre, 255b-255d. Quand l’amoureux persĂ©vĂšre dans cette conduite et qu’il approche le bien-aimĂ©, en y ajoutant le contact physique que favorisent les gymnases et les autres lieux de rĂ©union, le flot jaillissant dont j’ai parlĂ©, et que Zeus appela dĂ©sir », quand il aimait GanymĂšde, se porte en abondance vers l’amoureux ; une part pĂ©nĂštre en lui et, lorsqu’il est rempli, le reste coule au-dehors. Et, de mĂȘme qu’un souffle ou qu’un son, renvoyĂ©s par des objets lisses et solides, reviennent Ă  leur point de dĂ©part, ainsi le flot de la beautĂ© revient vers le beau garçon en passant par ses yeux, lieu de passage naturel vers l’ñme. Il y parvient, la remplit, et dĂ©gage les passages par oĂč jaillissent les ailes, qu’il fait pousser ; et, c’est au tour de l’ñme du bien-aimĂ© d’ĂȘtre remplie d’amour. » Ce bouillonnement, cette pulsion de vie, c’est, chez Platon et chez Freud, grand lecteur et rĂ©cupĂ©rateur de Platon, ce qui justifie l’instinct d’agression. L’image est dupliquĂ©e, dans le premier tableau, avec le remous et l’écume provoquĂ©s par le cygne qui s’élance. Les formes phalliques et Ă©rectiles du roseau brandi par Pan, adepte Ă©galement de la masturbation dont on dit qu’il l’a apprise aux chevriers, et du long col de l’oiseau se correspondent. La nuditĂ© des corps fĂ©minins et leur double mĂ©taphorique, les antres qui sont comme des matrices, renforcent la lecture libidinale de la peinture. Comme la nature est ambivalente, le dĂ©sir masculin l’est aussi suave, comme le tĂȘte-Ă -tĂȘte de LĂ©da et du cygne, ou brutal, comme la marche frĂ©nĂ©tique de Pan. La rĂ©solution du dĂ©sir satisfait ou contrariĂ© rĂ©side peut-ĂȘtre dans le point de jonction entre les deux tableaux, centre invisible, Ă  imaginer, Ă  relayer par notre connaissance du mythe, et que l’auteur ne livre pas tout Ă  fait la procrĂ©ation, avec la ponte, pour LĂ©da, de deux Ɠufs qui, Ă  l’éclosion, rĂ©vĂšleront HĂ©lĂšne et Clytemnestre et les Dioscures, littĂ©ralement les rejetons de Zeus » et la crĂ©ation artistique, musicale, pour Pan, avec la compensation d’entendre pour l’éternitĂ©, le souffle de Syrinx. Le mystĂšre de la crĂ©ation Or, il ne faudrait peut-ĂȘtre pas nĂ©gliger, dans le tableau, la lumiĂšre, certes diffuse, qui provient de plus haut. La maigre lueur des deux scĂšnes blanchit la chair des corps fĂ©minins et la spiritualise en quelque sorte. L’image invisible qui aurait dĂ» apparaĂźtre au centre du tableau, c’est celle du quadruple enfantement de LĂ©da, d’ailleurs reprĂ©sentĂ©e trois fois, et celle de la virginitĂ© de Syrinx, que Pan, selon une lĂ©gende, avait mise Ă  l’épreuve, en l’enfermant dans une grotte, pour mettre Ă  l’épreuve sa chastetĂ©. Cette combinaison contradictoire entre l’un et le multiple, entre la virginitĂ© et la maternitĂ©, entre la sexualitĂ© dĂ©bridĂ©e et la spiritualitĂ© quasi religieuse tĂ©moigne peut-ĂȘtre de l’intĂ©rĂȘt du peintre pour toutes les crĂ©ations la crĂ©ation humaine, la crĂ©ation divine qui l’englobe et dont le pendant paĂŻen est le panthĂ©isme de Pan, qui lui a donnĂ© son Ă©tymologie, Pan » signifiant Tout », en grec. La derniĂšre interrogation de l’artiste romantique, au milieu des thĂšmes consacrĂ©s de la dualitĂ© de l’ĂȘtre, de l’infini de l’univers et de l’amour, serait celle de sa propre crĂ©ation et de sa propre capacitĂ© Ă  imiter ou Ă  dĂ©passer la nature. Les personnages ont des poses outrĂ©es, empruntĂ©es, avec les bras levĂ©s ou l’index pointĂ©, Ă  un théùtre didactique, vaudeville ou piĂšce tragique. Ils reprĂ©sentent cet artifice que les couleurs du peintre, ocres et vertes, tentent d’incorporer plus naturellement dans le paysage, lui-mĂȘme Ă  la fois statique et mis en mouvement. Ils reprĂ©sentent la puissance et les limites de l’expression picturale et les efforts que fait l’artiste pour donner vie Ă  son travail. StĂ©phanie PETRONE, professeure de lettres en classes prĂ©paratoires au lycĂ©e Thiers, Marseille. Connaissance HellĂ©niqueChristian Boudignon est maĂźtre de confĂ©rences de littĂ©rature grecque ancienne Ă  l'UniversitĂ© d'Aix-Marseille et chercheur au centre Paul-Albert FĂ©vrier CNRS, TDMAM,UMR 7297, spĂ©cialiste du christianisme grec de l' Posts La GrĂšce, d'HomĂšre Ă  Markaris

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